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Depuis la fin du mois de mai, la rumeur circule que l'éternel challenger d'Intel, j'ai nommé AMD, pourrait s'offrir le canadien ATI. Bien que plusieurs analystes aient déjà mis en doute l'intérêt d'un tel rapprochement, des rumeurs relançaient hier la spéculation avec des relais plutôt crédibles comme Reuters et Cnet. Ainsi apprenait-on, d'après une source proche du dossier, qu'AMD est sur le point de finaliser le rachat d'ATI pour un montant de 5,5 ou 5,6 milliards de dollars.
Selon certaines sources, les directeurs d'AMD auraient déjà validé le rachat et une annonce pourrait être effectuée dès lundi prochain, sauf retournement de situation. La perspective de ce rachat semble séduire les investisseurs, le cours de l'action ATI ayant gagné quelques 5,3% en séance, avant de gagner hors cotation plus de 7%. En revanche le cours de l'action AMD a plongé de 15%, les investisseurs redoutant qu'AMD ne soit plus capable d'attaquer les parts de marché gigantesques d'Intel. Par ailleurs, la somme de 5,5 milliards de dollars serait trop élevée pour la bourse d'AMD, la firme de Sunnyvale prévoyant déjà de dépenser l'équivalent de 5 milliars de dollars dans les années à venir pour le développement de ses capacités de production. Autre ombre au tableau : l'activité des Processeurs graphiques est nettement moins rentable que celle des processeurs : les marges brutes pour les fabricants de GPU sont de l'ordre de 45% quand celles des fabricants de processeurs tournent autour de 55%.
Un tel rachat risquerait de bouleverser le marché des microprocesseurs, en insufflant une véritable nouvelle donne. Alors qu'Intel a beaucoup oeuvré pour promouvoir les solutions ATI, chipsets compris (le fondeur ayant même utilisé sur ses propres Cartes mères des puces ATI), on voit mal Intel continuer à mettre en avant ATI si celui-ci rentre dans le giron de son rival. Qui plus est le principal rival d'ATI, j'ai nommé NVIDIA, pourrait se désintéresser subitement du marché des processeurs AMD en mettant moins d'effort pour développer des chipsets nForce pour processeurs AMD.
Les portes paroles d'AMD et d'ATI n'ont fait aucun commentaire sur cet éventuel rachat et il faudra encore être patient pour savoir si la transaction aura lieu.
Mise à jour du 24 juillet : Hector Ruiz et Bob Rivet, respectivement PDG et directeur financier d'AMD, devraient tenir une conférence téléphonique avec les investisseurs ce lundi en début d'après midi pour nous autres français. Ni AMD, ni ATI ne donnent pour le moment plus de précisions.
Mise à jour N°2 : La nouvelle vient d'être officialisée, AMD rachète bel et bien ATI. Nous vous renvoyons à cette actualité pour prendre connaissance des détails : Officiel : AMD s'offre ATI pour 5,4 milliards de $.
Selon certaines sources, les directeurs d'AMD auraient déjà validé le rachat et une annonce pourrait être effectuée dès lundi prochain, sauf retournement de situation. La perspective de ce rachat semble séduire les investisseurs, le cours de l'action ATI ayant gagné quelques 5,3% en séance, avant de gagner hors cotation plus de 7%. En revanche le cours de l'action AMD a plongé de 15%, les investisseurs redoutant qu'AMD ne soit plus capable d'attaquer les parts de marché gigantesques d'Intel. Par ailleurs, la somme de 5,5 milliards de dollars serait trop élevée pour la bourse d'AMD, la firme de Sunnyvale prévoyant déjà de dépenser l'équivalent de 5 milliars de dollars dans les années à venir pour le développement de ses capacités de production. Autre ombre au tableau : l'activité des Processeurs graphiques est nettement moins rentable que celle des processeurs : les marges brutes pour les fabricants de GPU sont de l'ordre de 45% quand celles des fabricants de processeurs tournent autour de 55%.
Un tel rachat risquerait de bouleverser le marché des microprocesseurs, en insufflant une véritable nouvelle donne. Alors qu'Intel a beaucoup oeuvré pour promouvoir les solutions ATI, chipsets compris (le fondeur ayant même utilisé sur ses propres Cartes mères des puces ATI), on voit mal Intel continuer à mettre en avant ATI si celui-ci rentre dans le giron de son rival. Qui plus est le principal rival d'ATI, j'ai nommé NVIDIA, pourrait se désintéresser subitement du marché des processeurs AMD en mettant moins d'effort pour développer des chipsets nForce pour processeurs AMD.
Les portes paroles d'AMD et d'ATI n'ont fait aucun commentaire sur cet éventuel rachat et il faudra encore être patient pour savoir si la transaction aura lieu.
Mise à jour du 24 juillet : Hector Ruiz et Bob Rivet, respectivement PDG et directeur financier d'AMD, devraient tenir une conférence téléphonique avec les investisseurs ce lundi en début d'après midi pour nous autres français. Ni AMD, ni ATI ne donnent pour le moment plus de précisions.
Mise à jour N°2 : La nouvelle vient d'être officialisée, AMD rachète bel et bien ATI. Nous vous renvoyons à cette actualité pour prendre connaissance des détails : Officiel : AMD s'offre ATI pour 5,4 milliards de $.
