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Récemment créée aux Etats-Unis, l'organisation Digital Data Exchange (DDEX) cherche à mettre au point et à faire adopter un standard international d'identification des données associées aux œuvres musicales proposées au téléchargement légal sur Internet. DDEX regroupe quatre grandes majors de la musique, trois fournisseurs de contenus et quelques-unes des grandes sociétés d'auteurs européennes ou américaines. La Sacem, société qui perçoit et reverse aux artistes les droits d'auteurs pour la musique en France, a annoncé son adhésion à cette organisation le 9 mai dernier.
N'en déplaise aux nombreux partisans de l'interopérabilité dans le domaine des œuvres culturelles diffusées sur Internet, il n'est question ici que de standardiser les métadonnées qui accompagnent les œuvres musicales. Les métadonnées sont ces informations, contenues dans le fichier numérique, qui permet à votre lecteur multimédia préféré d'afficher le titre de la chanson, le nom de l'artiste ou l'année de parution. Ce projet, qui motive les sociétés de droit d'auteur, ne s'arrête pas au confort de l'usager. Le principal objectif de l'organisation DDEX est de parvenir à des standards d'identification qui permettront, à terme, de faciliter les échanges entre les différents intervenants du cycle de la musique sur Internet et de veiller au bon respect des redevances, règles sur le droit d'auteur et autres royalties.
A l'heure actuelle, chaque format (MP3, WMA, AAC) et chaque distributeur de contenus utilise ses propres conventions pour mentionner les informations relatives à un morceau et celles-ci ne sont pas compatibles entre elles. Les relevés relatifs aux ventes et autres déclarations varient donc d'un service à l'autre, ce qui entraîne des difficultés de traitement et parfois, des erreurs comptables. Afin de fiabiliser le système et d'améliorer la productivité, les acteurs de la musique estiment donc nécessaire de s'entendre sur un standard.
Celui-ci pourrait prendre la forme d'un flux XML unique, créé au moment de la numérisation et de la diffusion d'un fichier, qui permettrait aux acteurs de la chaîne économique comme aux utilisateurs finaux de disposer d'une convention unique d'identification des œuvres musicales numériques. Dans la mesure où les enjeux commerciaux se situent plus au niveau de la compatibilité entre les mesures techniques de protection qu'au niveau des métadonnées des fichiers musicaux, l'initiative DDEX a peut-être une chance de rallier les acteurs du monde de la musique et de parvenir à respecter les délais qu'elle s'est fixée, à savoir les premiers tests avant la fin 2006.
A l'heure actuelle, le DDEX réunit les membres suivants :
N'en déplaise aux nombreux partisans de l'interopérabilité dans le domaine des œuvres culturelles diffusées sur Internet, il n'est question ici que de standardiser les métadonnées qui accompagnent les œuvres musicales. Les métadonnées sont ces informations, contenues dans le fichier numérique, qui permet à votre lecteur multimédia préféré d'afficher le titre de la chanson, le nom de l'artiste ou l'année de parution. Ce projet, qui motive les sociétés de droit d'auteur, ne s'arrête pas au confort de l'usager. Le principal objectif de l'organisation DDEX est de parvenir à des standards d'identification qui permettront, à terme, de faciliter les échanges entre les différents intervenants du cycle de la musique sur Internet et de veiller au bon respect des redevances, règles sur le droit d'auteur et autres royalties.
A l'heure actuelle, chaque format (MP3, WMA, AAC) et chaque distributeur de contenus utilise ses propres conventions pour mentionner les informations relatives à un morceau et celles-ci ne sont pas compatibles entre elles. Les relevés relatifs aux ventes et autres déclarations varient donc d'un service à l'autre, ce qui entraîne des difficultés de traitement et parfois, des erreurs comptables. Afin de fiabiliser le système et d'améliorer la productivité, les acteurs de la musique estiment donc nécessaire de s'entendre sur un standard.
Celui-ci pourrait prendre la forme d'un flux XML unique, créé au moment de la numérisation et de la diffusion d'un fichier, qui permettrait aux acteurs de la chaîne économique comme aux utilisateurs finaux de disposer d'une convention unique d'identification des œuvres musicales numériques. Dans la mesure où les enjeux commerciaux se situent plus au niveau de la compatibilité entre les mesures techniques de protection qu'au niveau des métadonnées des fichiers musicaux, l'initiative DDEX a peut-être une chance de rallier les acteurs du monde de la musique et de parvenir à respecter les délais qu'elle s'est fixée, à savoir les premiers tests avant la fin 2006.
A l'heure actuelle, le DDEX réunit les membres suivants :
- Sociétés d'auteurs : ASCAP et HFA (américaines), MCPS/PRS (Grande Bretagne), SGAE (Espagne), Sacem (France)
- Majors : EMI Music, Sony BMG Music, Warner Music Group, Universal Music
- Fournisseurs de contenu : , Microsoft, RealNetworks Inc.
