Proton VPN (Test) : notre avis complet sur ce VPN en décembre 2025

Proton VPN a pris une place singulière dans l’écosystème des services de chiffrement. En 2025, le fournisseur suisse continue d’étendre son réseau, de revoir son architecture et de renforcer ses outils anticensure, et confirmant sa place parmi les meilleurs VPN du marché.

Qu'est-ce que Proton VPN ?

Proton VPN n’est plus ce petit service né dans le sillage du CERN et de Proton Mail. En huit ans, il est devenu un indicateur presque instantané des tensions qui pèsent sur l’accès au réseau.

L’Observatoire mis en place par Proton en est la preuve : chaque mois, il enregistre des hausses soudaines de connexions là où l’espace numérique se rétrécit. Début novembre, les courbes ont encore bondi de manière spectaculaire, avec des pics de plusieurs milliers de pour cent en Tanzanie ou au Cameroun à mesure que les élections se rapprochaient et que les craintes de coupures d’Internet grandissaient. Autant de signaux qui rappellent régulièrement que le VPN suisse est sollicité dans des contextes dépassant largement le cadre de la navigation privée classique.

Cette pression croissante a poussé Proton à revoir une partie de son infrastructure. L’éditeur travaille sur une architecture plus souple, un réseau mieux réparti, des outils anticensure renforcés et une série d’améliorations destinées à rendre les applications plus rapides et plus stables. La feuille de route 2025-2026 va dans ce sens, avec l’arrivée d’une interface en ligne de commande pour Linux, l’étoffement de son offre VPN gratuit, une interface plus légère et un travail continu sur la résilience du service.

Proton VPN poursuit ainsi une évolution soutenue, portée par un réseau massif, des usages très variés et une exigence de confidentialité qui structure toujours son développement. Le reste dépend désormais de la manière dont le service se traduit sur le terrain, à travers les performances, les fonctions et l’expérience que nous avons mesurées dans ce test.

L'infrastructure de Proton VPN

Proton VPN s’appuie sur des infrastructures réparties sur des sites sécurisés et administre deux types de réseaux. D’un côté, un réseau VPN classique couvrant la majorité des usages. De l’autre, les serveurs Secure Core, qui font transiter le trafic via des équipements spécialement protégés et identifiés par des adresses IP détenues et gérées par le registre Internet local (LIR) de Proton, avant de le rediriger vers une instance VPN classique. Ces 128 serveurs sont hébergés en Islande, en Suède et en Suisse, dans des sites prévus pour limiter les risques d’accès non autorisés : un ancien site militaire, un centre de données souterrain et un abri antiatomique.

Au total, le service revendique près de 17 000 serveurs répartis dans 127 pays, dont environ 14 000 serveurs standards inclus dans l’offre Proton VPN Plus et 2 300 serveurs accessibles gratuitement. Les serveurs Secure Core permettent à eux seuls d’accéder à 67 pays, après un premier passage obligatoire par l’un des trois sites précédemment mentionnés.

On rappellera enfin que Proton fait régulièrement évoluer son infrastructure en fonction des contraintes légales locales. L’entreprise a ainsi fermé ses équipements physiques en Inde après l’entrée en vigueur d’une loi imposant la conservation des données personnelles pendant cinq ans, et n’exclut pas de faire de même en Suisse si le cadre juridique venait à changer.

Proton VPN est-il gratuit ?

Deux formules coexistent chez Proton VPN, dont une entièrement gratuite, suffisamment convaincante pour figurer dans notre comparatif des meilleurs VPN gratuits. L’accès sans frais a l’avantage de ne pas être limité dans le temps, ni en volume de données transférées, ni en bande passante. Il reste en revanche restreint en fonctionnalités, en nombre d’emplacements disponibles et ne protège qu’un appareil à la fois.

Dans le détail, cette formule gratuite repose sur des serveurs 1 Gb/s répartis dans dix pays, dont les Pays-Bas, le Japon, la Roumanie, la Pologne, les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Mexique, la Suisse et Singapour. Ces emplacements ne prennent pas en charge certaines options réservées à la formule payante, comme l’accès aux services de streaming ou aux protocoles P2P et BitTorrent, la fonction NetShield, ou encore la connexion directe au réseau Tor. Ils ne permettent pas non plus d’utiliser les équipements Secure Core.

Quels sont les prix pratiqués par Proton VPN ?

En marge de sa formule gratuite, Proton VPN plusieurs offres payantes, dont Proton VPN Plus, la plus pertinente pour un usage régulier puisqu’elle débloque toutes les fonctions avancées du service : jusqu’à dix connexions simultanées, des serveurs optimisés pour le streaming et le téléchargement P2P, le bloqueur de pubs et de contenus malveillants NetShield, l’accès aux équipements Secure Core ou Tor, et des débits pouvant atteindre 10 Gb/s.

Comme la plupart des acteurs du secteur, Proton applique une tarification dégressive en fonction de la durée d’engagement. Hors promotion, Proton VPN Plus est facturé :

• 9,99 €/mois pour un mois d'abonnement ;
• 4,99 €/mois pour 1 an d'abonnement (facturés 59,88 € en une fois) ;
• 4,49 €/mois pour 2 ans d'abonnement (facturés 107,76 € en une fois).

Le fournisseur applique en outre une garantie satisfait ou remboursé valable pendant 30 jours, permettant d’obtenir un remboursement complet pendant cette période.

Proton commercialise également plusieurs formules regroupées sous l’offre Proton Unlimited. Elles rassemblent l’ensemble des services premium de l’écosystème (Proton Mail, Proton Drive, Proton Calendar et Proton VPN). La formule destinée aux particuliers démarre à 7,99 € par mois pour un engagement de deux ans, celle pour les familles (6 utilisateurs) débute à 23,99 € par mois pendant un an, tandis que les entreprises disposent d’un abonnement dédié à 12,99 € par mois pour un engagement annuel, avec des options supplémentaires sur devis.

Télécharger et installer Proton VPN

Proton VPN couvre aujourd’hui un large éventail de plateformes. Le service propose des applications dédiées pour Windows, macOS, GNU/Linux, Android, iOS et ChromeOS, ainsi que des clients natifs pour Android TV et Apple TV. Il prend également en charge les consoles PlayStation (PS4, PS5), Xbox (One, Series), la Nintendo Switch, le Nvidia Shield et plusieurs box TV. Des extensions sont disponibles pour les navigateurs Chromium et Firefox.

Le fournisseur propose enfin des configurations adaptées à plusieurs routeurs, dont pfSense, Vilfo, AsusWRT, Tomato et DD-WRT, afin de protéger l’ensemble des appareils d’un réseau domestique.

Pour commencer à utiliser le service, il suffit de créer un compte (gratuit ou payant) sur le site du fournisseur, de télécharger l'application client Proton VPN sur votre appareil, puis de vous connecter à l'aide de vos identifiants.

Interface et fonctionnalités

Organisation du client VPN et console web

L’interface desktop de Proton VPN a été entièrement repensée au printemps 2025 afin de moderniser la navigation et de simplifier l’accès aux fonctions essentielles. Plus épurée et mieux structurée, elle met en avant les commandes principales tout en conservant un accès rapide aux réglages avancés. La connexion peut se faire depuis la carte des serveurs ou depuis la liste des pays affichée dans le volet latéral. Un bouton Connexion rapide situé en haut de l’écran choisit automatiquement l’emplacement le plus performant.

Une fois la session établie, l’application affiche les informations utiles : adresse IP attribuée, protocole utilisé, vitesse de transfert et taux de charge du serveur. Un encadré sous la carte résume la durée de connexion et le volume de données échangées.

Les accès rapides vers les fonctionnalités avancées sont regroupées tout à droite de l'interface sur Windows, dans la partie supérieure de la liste des pays sur macOS. On y active NetShield, le kill switch, la redirection de port.

Sur Windows comme sur Mac, les serveurs Secure Core sont accessibles comme catégorie de serveurs à part entière, à gauche de l'interface.

Le menu principal, accessible via le menu Paramètres, centralise la gestion des profils, les options de connexion et les fonctions avancées. C’est ici que l’on configure Quick Connect, que l’on change de protocole, que l’on active le routage alternatif et que l’on ajuste le VPN Accelerator, la technologie maison conçue pour optimiser les débits.

Enfin, l’interface web regroupe les options liées à l’abonnement, les informations de compte, l’authentification à deux facteurs et les options de récupération. Elle permet également de télécharger les applications et les fichiers de configuration OpenVPN et WireGuard.

Choix des emplacements

Un clic sur un pays affiche la liste des serveurs disponibles, qu’ils relèvent du réseau standard ou de Secure Core. L’application indique alors les villes associées, la charge en temps réel et les optimisations éventuelles. Proton ne montre plus systématiquement l’intégralité de la flotte dans l’interface et privilégie désormais des listes allégées (Streamlined Server Lists), plus lisibles et mieux équilibrées en termes de répartition de la charge. Les équipements qui n’apparaissent pas dans cette vue restent toutefois accessibles via la recherche, les profils de connexion ou les fichiers de configuration, ce qui permet de garder le contrôle sans transformer la sélection en catalogue interminable.

Pour aller plus loin dans la gestion des connexions, le menu Profils offre plusieurs options de personnalisation. Il permet de se connecter automatiquement au serveur le plus rapide, de varier l’emplacement à chaque session ou de créer des profils personnalisés selon ses besoins. Dans ce dernier cas, on peut choisir le type de serveur, le protocole VPN, le pays de sortie et, si nécessaire, un serveur précis pour affiner la configuration. Sur Windows et Android, ces profils profitent en plus de Connect and Go, une fonction qui ouvre automatiquement une application ou un site dès que la connexion est établie. Utile pour lancer à la volée ses services de streaming, ses outils de travail ou un navigateur en mode discret.

Protocoles et chiffrement

Concernant les protocoles, Proton VPN s’appuie sur des standards éprouvés afin d’assurer stabilité et sécurité. OpenVPN et IKEv2 utilisent AES-256 pour chiffrer le trafic, avec échange de clés basé sur RSA-4096 et authentification HMAC-SHA-384. WireGuard repose de son côté sur ChaCha20-Poly1305, algorithme moderne et très performant, notamment sur les appareils mobiles.

Le service applique également la Perfect Forward Secrecy. En clair, chaque session utilise des clés temporaires qui expirent aussitôt, ce qui empêche de récupérer les données d’une session précédente en cas de fuite.

Proton a par ailleurs développé son propre protocole obfusqué Stealth, qui encapsule le trafic VPN dans un flux HTTPS classique et s’appuie sur WireGuard pour maintenir de bonnes performances. La fonctionnalité est pensée pour contourner des dispositifs de censure déployés dans des pays comme la Russie ou l’Iran, même si son efficacité opérationnelle dépend essentiellement des mesures mises en place par les autorités et des contre-mesures que Proton déploie en retour. Sa fiabilité peut donc évoluer, mais le fournisseur réagit en général rapidement lorsque Stealth est limité ou bloqué.

Support technique

L’assistance proposée par Proton VPN a longtemps été en retrait par rapport à celle de ses concurrents, mais la situation évolue progressivement. Les abonnements payants donnent désormais accès à un support prioritaire avec un service de chat disponible en anglais. Les utilisateurs et utilisatrices de la formule gratuite passent toujours par le système de ticket intégré à l’application ou par un formulaire web. Le support n’est proposé qu’en anglais, mais il reste possible de lui écrire en français.

Lors de nos différentes requêtes, les délais de réponse ont oscillé entre moins de douze heures et un peu plus de trois jours. C’est parfois long lorsqu’on cherche une solution immédiate, mais les réponses obtenues se sont révélées pertinentes et suffisamment détaillées pour résoudre les problèmes rencontrés.

Test de vitesse

Pour la rédaction de cet avis, nos tests de vitesse ont été menés sur un PC portable Windows 11, équipé d’une connexion fibrée et filaire (débit descendant annoncé : 1 Gb/s ; débit ascendant annoncé : 700 Mb/s).

Afin d’obtenir des résultats aussi neutres que possible, nous avons effectué des relevés sur le site nPerf, trois fois par jour (9h, 13h, 18h) pendant cinq jours, sans et avec VPN, pour Wireguard. Pour les mesures avec VPN, nous avons choisi de tester les serveurs automatiquement attribués par Proton VPN en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

En 2025, Proton VPN en WireGuard envoie du très lourd. Sur notre ligne fibrée, on dépasse largement les 350 Mb/s en download sur toutes les régions testées, avec un pic à 649 Mb/s depuis la France, un peu plus de 480 Mb/s depuis le Royaume-Uni, 435 Mb/s vers le Japon et près de 370 Mb/s depuis les États-Unis. Les débits montants restent eux aussi très élevés : un peu plus de 420 Mb/s en France, autour de 430 Mb/s au Royaume-Uni, plus de 330 Mb/s aux États-Unis et 150 Mb/s vers le Japon. En pratique, on est sur des vitesses qui absorbent sans effort le streaming 4K, les transferts volumineux et l’usage intensif sur plusieurs appareils en même temps.

Côté latence, Proton VPN fait particulièrement bonne figure en Europe, avec environ 3 ms en France et 25 ms au Royaume-Uni, des valeurs parfaitement compatibles avec le jeu en ligne et les usages les plus réactifs. Les temps de réponse grimpent logiquement sur les localisations lointaines, autour de 139 ms pour les États-Unis et un peu plus de 240 ms vers le Japon. Rien d’anormal à ces distances, mais ces emplacements conviendront mieux à la vidéo et à la navigation qu’à des sessions de jeu intensives.

En comparant avec les résultats de 2024, le changement le plus marquant se situe sur les débits descendants : la France et le Japon voient leurs vitesses pratiquement doubler, le Royaume-Uni et les États-Unis profitent eux aussi d’une hausse nette. L’upload recule en parallèle, notamment en France et au Japon, mais reste largement au-dessus de ce qu’exige un usage intensif. La latence s’améliore en Europe et au Japon, se tend un peu côté États-Unis, sans pour autant remettre en cause le confort d'usage. Au final, ces mesures 2025 confirment Proton VPN parmi les tout meilleurs élèves sur WireGuard, avec un profil très orienté haut débit descendant, idéal pour celles et ceux qui poussent vraiment leur connexion dans ses retranchements.

En 4G (serveur en France et protocole automatique), Proton VPN se maintient dans le haut du tableau avec environ 69,4 Mb/s en download, très proche de NordVPN et devant ExpressVPN et CyberGhost. L’upload à 9 Mb/s est un peu plus modeste mais reste plus que confortable pour un usage courant. La latence tourne autour de 38 ms, ce qui en fait l’un des services les plus réactifs sur mobile, juste derrière NordVPN.

Test de sécurité

Fuites DNS, WebRTC et IPv6

Pour vérifier l’absence de fuites DNS, WebRTC et IPv6, nous avons réalisé plusieurs séries de tests sur différents jours à l’aide de plateformes spécialisées comme dnsleaktest.com, browserleaks.com et IPv6leak.com. Aucun problème n’a été détecté, ce qui confirme la fiabilité du service.

Proton VPN propose par ailleurs des options spécifiques dans les paramètres avancés pour se protéger contre ces fuites. Le service gère aussi l’IPv6 de manière native sur Android, Linux et Windows, là où la plupart des VPN se contentent de bloquer ce trafic faute de savoir l'encapsuler. Or un blocage ne chiffre rien : si le système ou le réseau génère malgré tout des requêtes IPv6(ce qui peut arriver en cas de conflit entre l’OS et la configuration réseau), elles peuvent circuler hors tunnel. La gestion intégrée de Proton empêche donc ce type de situation de se produire, et réduit le risque de fuite lié à ce protocole.

Siège social, politique de confidentialité et audit

Proton VPN a bâti sa réputation sur la protection de la vie privée, et son implantation en Suisse n’y est pas étrangère. Située hors des juridictions européenne et américaine et en dehors des alliances de renseignement 5, 9 et 14 Eyes, l’entreprise n’était jusqu’ici soumise à aucune obligation de collecte ou de transmission des données de connexion. Elle revendique ainsi une politique no-log stricte, y compris pour les utilisateurs et utilisatrices de la formule gratuite.

Cet équilibre pourrait toutefois évoluer. Depuis janvier 2025, le Conseil fédéral suisse mène une consultation sur la révision de deux ordonnances encadrant la surveillance des télécommunications. Présentée comme une mise à jour technique, cette réforme pourrait imposer à certains services, dont les VPN, de collecter et transmettre certaines métadonnées aux autorités. Andy Yen, PDG de Proton, a déjà indiqué que la société pourrait quitter la Suisse si ces exigences remettaient en cause la confidentialité qu’elle garantit. L’entreprise investit d’ailleurs en Suède pour y déployer ses serveurs IA, le cadre local offrant pour l’instant davantage de garanties en matière de protection des données.

Ces exigences de confidentialité se reflètent aussi dans la manière dont Proton sécurise ses infrastructures. Outre leurs emplacements particuliers, les serveurs Secure Core sont soumis à des conditions d’accès très strictes. Authentification biométrique, surveillance permanente, chiffrement intégral des disques, chaque mesure vise à limiter les risques d’accès non autorisé, y compris interne.

Dans le même esprit, toutes les applications Proton VPN sont publiées sous licence open source, ce qui permet à chacun et chacune d’en examiner le code. L’entreprise confie également des audits indépendants réguliers à des cabinets tiers. Le plus récent, réalisé par Securitum et finalisé en juillet 2024, confirme l’absence de journaux de connexion et valide la conformité de sa politique no-log.

Proton VPN pour le streaming (Netflix, Disney+, HBO)

Proton VPN propose des serveurs optimisés pour les services de streaming, avec des débits pouvant atteindre 10 Gb/s. Lors de nos tests, la lecture de contenus sur Netflix, Disney+ et Prime Video a été fluide et stable, y compris lorsque nous nous connections à des serveurs situés en Australie, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.

Proton VPN pour le torrent

Pour comparer les performances en P2P, nous avons mesuré les temps de téléchargement d'une ISO de 6 Go (Ubuntu 24.04) à l'aide de qBittorrent, avec et sans VPN. Nous avons laissé le VPN sélectionner le meilleur emplacement et le meilleur protocole. Cette méthodologie a été suivie sur trois jours consécutifs, chaque matin.

Afin d'obtenir un graphique comparatif cohérent, nous avons rapporté les temps de téléchargement en pourcentages, de manière à obtenir un taux d'évolution représentatif de l'impact du VPN sur la connexion d'origine. Dans cette configuration, plus les valeurs affichées sont basses, meilleur est le service.

Là encore, Proton VPN surprend sur un terrain où on ne l'attendait pas. Sans passer par ses serveurs optimisés pour le P2P, le fournisseur affiche de très belles vitesses de téléchargement. Alors que le temps de récupération de l'ISO est allongé de 25% tout juste, le service suisse devance encore une fois tous ses concurrents sans exception, certains opérant dans le secteur depuis plus de dix ans maintenant.

Proton VPN sur iPhone ou Android

Disponible sur Android et iOS, l'application mobile de Proton VPN est également très soignée. Comme le client bureau, elle jouit d'une interface ultra-moderne. Les serveurs sont accessibles en un clic via une carte géographique ou une liste des pays. Il est possible de voir la charge des serveurs, leur localisation exacte, leurs spécificités, ainsi que l'adresse IP de substitution.

L’application intègre également Secure Core, le kill switch, la gestion des profils et un accès direct au service client en cas de besoin. L’ensemble est soigné, stable et agréable à utiliser au quotidien.

Les autres fonctionnalités de Proton VPN

Proton VPN regroupe plusieurs fonctionnalités conçues pour offrir davantage de contrôle et de souplesse au quotidien. Le split tunneling permet de choisir quelles applications ou quelles adresses IP utilisent le VPN. La fonction est disponible sur Windows, Android, Linux et macOS, encore en statut expérimental sur Mac, et s’avère pratique pour conserver l’accès à certains services locaux tout en chiffrant le reste du trafic. Les usages P2P profitent en parallèle du port forwarding, qui autorise certaines connexions entrantes bloquées par défaut par le pare-feu des serveurs et améliore les débits lorsqu’il est associé aux serveurs optimisés pour le partage de fichiers.

Proton VPN propose aussi plusieurs outils pensés pour les environnements soumis à une forte censure. Il est possible d’utiliser l’application sans créer de compte dans certaines situations grâce à des accès temporaires gérés par Proton, disponibles sous la forme de liens sécurisés sur Android ou via un mode invité sur iOS. Il est par ailleurs possible de masquer l'icône de l'appli derrière celle d'une application lambda (calculatrice, météo, utilitaire) afin de ne pas attirer l’attention sur Android.

Côté navigation, des extensions pour Chrome, Firefox et Edge permettent de sécuriser une session sans ouvrir le client complet. Depuis mars 2025, Proton VPN est également intégré à Vivaldi, avec un contrôle direct depuis le navigateur.

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