Si l’on vous dit Konami Code, vous répondez, par réflexe et fiers de vous, « Haut, haut, bas, bas, gauche, droite, gauche, droite, B, A ». L’éditeur japonais, lui aussi fier de sa célèbre combinaison de touches, fêtait hier les 35 ans du cheat code en postant une vidéo musicale longue de 33 minutes.
Il apparaît pour la toute première fois sur la version Famicom du jeu d’arcade Gradius, lancé le 25 avril 1986.
Un éternel hommage
L’histoire retient que son créateur, Kazuhisa Hashimoto, a volontairement intégré ce code lors de son travail sur l’adaptation NES de Gradius. Bloqué par la difficulté rebutante du jeu qui l’empêchait de mener à bien son travail, Kazuhisa a eu l’idée de créer cette combinaison de touches, à effectuer dans le menu Pause du jeu, pour débloquer toute une palanquée de vies supplémentaires et d’armes plus puissantes.
Un moyen détourné qui lui a permis de tester le jeu, ainsi que tous ses aspects, dans son intégralité. Outre la marque indélébile que Kazuhisa laisse sur le jeu vidéo, le programmeur japonais est aussi connu pour son travail sur des jeux tels que Snatcher, Track & Field ou encore la série Contra.
C’est donc à l’occasion de cet anniversaire que la firme nippone a posté sur son compte YouTube un remix long de 33 minutes qui reprend des classiques de Konami dans un style musical hip-hop lo-fi. On y retrouve donc six pistes, de Ganbare Goemon à TwinBee en passant par Salamander. Le tout sans oublier, bien évidemment, Gradius.
Indissociable de son créateur, qui nous a malheureusement quittés le 25 février 2020, et de l’éditeur japonais, le Konami Code est un héritage vidéoludique incontournable. Un pan du jeu vidéo dont les hommages perdurent bien au-delà du secteur vidéoludique puisqu’il fait parfois l’objet de référence dans certains films et même certaines œuvres musicales.
Source : Video Games Chronicle
C’est au détour d’un rayon jeux vidéo et d’une rencontre avec Golden Sun, Zelda, Final Fantasy, Kingdom Hearts et bien d’autres que je tombe amoureux, dès l’enfance, des productions japonaises. Constitué à 40% de livres sur le jeu vidéo, le cinéma et les mangas/animés (il me reste de la place pour la musique et les romans), c’est ma passion pour la culture qui me donne envie d’écrire. Déformation universitaire, ce sont les sujets psychologiques et sociologiques qui m’intéressent le plus dans le jeu vidéo. Histoire, personnages, thématiques, sous-textes : j’attends qu’ils me racontent et m’inspirent quelque chose.
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