The Last Guardian : les infos à connaître sur le nouveau jeu de la PS4

07 décembre 2016 à 08h52
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Ça y est : The Last Guardian arrive enfin sur PS4 ! Le nouveau jeu de la Team Ico s'est tellement fait attendre qu'on a presque du mal à croire qu'il soit enfin terminé et prêt à sortir. 9 ans de développement, ça laisse des traces : voici 10 choses à savoir sur ce nouveau jeu.

Exclusivité PS4, The Last Guardian a tellement fait patienter les fans du studio à l'origine d'Ico et de Shadow of the Colossus qu'on avait fini par croire qu'il ne sortirait jamais. Et pourtant, ça y est, c'est le cas : toujours auréolé de mystère - rares sont les gens qui ont réellement pu y jouer. C'est l'occasion de revenir sur le jeu, au développement très long, en 10 points.

Un passage de la PS3 à la PS4

Le développement de The Last Guardian a débuté en 2007, deux ans après a sortie de Shadow of the Colossus sur PS2. Le jeu, le second du studio japonais après Ico sorti en 2001, avait été l'un des derniers jeux à sortir sur PS2 et ses ambitions techniques mettait fréquemment à genoux la console de Sony. L'idée de The Last Guardian avait commencé à germer dans l'esprit de Fumito Ueda, le patron de la Team Ico officiant au sein de SIE Japan Studio, dès la fin du développement de Shadow of the Colossus en 2005.

Lorsque le développement de The Last Guardian a été officialisé en 2009, la sortie du jeu était prévue sur PS3, et de nombreux fans de la Team Ico pensaient alors que ce nouveau jeu serait l'équivalant PS3 de Shadow of the Colossus. Mais après la première vidéo présentant les principaux personnages et les environnements, le projet a rapidement disparu des radars, ne faisant plus du tout parler de lui. Sachant qu'entre Ico et Shadow of the Colossus, 4 ans seulement c'était écoulé et que le jeu était en développement depuis 2 ans avant son officialisation, des interrogations autour de la continuité du projet ont commencé à faire surface. Des interrogations qui étaient toujours présentes lorsque Ico et Shadow of the Colossus ont bénéficié d'une ressortie en HD sur PS3 en 2011 : bien que le travail de remasterisation ait été principalement géré par Bluepoint Games, la Team Ico était quand même présente comme appuis. Quid, alors, de The Last Guardian ?

Malgré des déclarations par-ci par-là de Ueda, assurant que le développement était toujours actif, il était devenu évident que le jeu ne sortirait pas sur PS3. C'est en 2012 que les développeurs décident de basculer sur PS4. Il aura fallu attendre 2015 pour que le jeu refasse parler de lui de façon expéditive durant la conférence de presse donnée par Sony durant l'E3 : au programme, une vidéo de gameplay. En juin 2016, durant sa conférence de l'E3, Sony confirme sa volonté de sortir le jeu cette année en annonçant sa date d'arrivée sur PS4, fixée au 25 octobre 2016, avant d'être repoussée à décembre 2016.

Une partie de l'équipe n'est plus employée par Sony depuis longtemps

Bien que l'on évoque encore beaucoup la Team Ico pour parler des développeurs derrière The Last Guardian, une grande partie du développement s'est faite en dehors de SIE Japan Studio. En effet, la Team Ico n'était à la base qu'une équipe au sein du gros studio japonais de Sony, mais en décembre 2011, Fumito Ueda, le principal maître d'oeuvre de The Last Guardian, a décidé de quitter l'entreprise japonaise, évoquant « une crise existentielle personnelle ». Il n'a pas été le seul et a été suivi par plusieurs membres de son équipe, qui l'on rejoint lorsqu'il a fondé le studio GenDESIGN quelques temps plus tard.

Néanmoins, Ueda était toujours contractuellement lié à Sony pour terminer la production de The Last Guardian, dont une bonne partie du travail devait reprendre à zéro suite au passage sur PS4. Bien que studio indépendant, GenDESIGN a donc continué à travailler avec SIE Japan Studio sur le développement du jeu. Un partenariat qui a permis à Fumito Ueda de garder le contrôle sur le développement du jeu, alors qu'il ne faisait plus partie des équipes de Sony. Durant l'E3 2016, il a déclaré que la version finale du jeu sera conforme à la vision qu'il en avait initialement, et que si le passage de la PS3 à la PS4 a permis d'améliorer les graphismes du jeu, il n'en a pas changé le fond.

Encore une amitié hors du commun

Le jeu met en scène un jeune garçon accompagné de Trico, une créature gigantesque ressemblant à un griffon, dont le comportement rappelle un chien. Le garçon et son compagnon évoluent dans des décors en ruine, où la progression dépend énormément de la collaboration entre les deux compagnons.

La relation entre deux êtres en décalage est considéré comme l'une des clés de voûte du jeu de Fumito Ueda, même si ce dernier s'acharne à expliquer qu'il n'est pas dans ses intentions premières de mettre ça en avant. « Jouez-y et faites-vous votre propre ressenti, je ne veux pas forcer la mise en avant de thèmes » assurait-il en juin dernier. Mais le développeur n'en est pas à son premier coup du genre, puisque ses précédents jeux reposaient déjà sur une mécanique similaire : dans Ico, le jeune garçon du même nom que contrôle le joueur se lie d'amitié avec Yorda, une étrange entité qu'il guide en la tenant par la main. Dans Shadow of the Colossus, Wander est seul dans un monde peuplé de gigantesques créatures, avec pour seule compagnie son cheval Agro.

The Last Guardian suit donc une logique entamée dans les précédents jeux des développeurs, en plaçant deux êtres qui sont liés l'un à l'autre dans une mystérieuse quête. La collaboration entre les deux compagnons sera vitale pour résoudre les énigmes du jeu.

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Trico, plus qu'un animal de compagnie

Curieux croisement entre un chien, un chat et un oiseau, Trico cultive encore son mystère. Cette gigantesque créature est au cœur des mécaniques du jeu - qui a même porté son nom, puisque le titre de développement du jeu était Project Trico - et a même son petit caractère.

Au début du jeu, le garçon découvre Trico alors qu'il est blessé, avec des lances enfoncées dans son dos. A ce stade, la créature est sauvage, et accueille violemment l'aide du garçon : pour progresser dans le jeu, il faut donc apprivoiser Trico, composer avec ses réticences et ses peurs, mais également comprendre l'état d'esprit de la créature. Pour ça, le joueur pourra regarder ses yeux : s'ils sont jaune, cela signifie que Trico est curieux de quelque chose. S'ils sont violet, cela signifie qu'il est en colère, alors méfiance, car il s'agit d'une redoutable créature, difficile à dompter. A noter également que le parcours des deux compères est jonché de symboles qui peuvent effrayer Trico : il faut alors trouver un moyen de les éloigner pour continuer la progression.

Trico n'est pas toujours là

Le jeune héros du jeu ne peut cependant pas toujours compter sur l'aide de son compagnon à plumes : les deux compagnons peuvent se retrouver séparer, soit parce que Trico est trop grand pour accéder à une partie de l'endroit visité, soit... pour une autre raison ! Les vidéos du jeu laissent en effet entendre que Trico peut être capturé. Des indices distillés notamment dans la présentation faite durant l'E3 2015 laissent entendre que la créature est l'objet soit de convoitises, soit de crainte de la part d'ennemis qu'il est possible de rencontrer au cours du jeu.

Si peu d'éléments ont été dévoilés concernant l'intrigue du jeu, Ueda a cependant expliqué que les deux compagnons ont tous les deux été capturés et que leur objectif commun est de de fuir l'endroit où ils se trouvent. Ces sortes de ruines venues d'un autre temps seraient donc une prison dans laquelle Trico et le jeune garçon seraient poursuivis par des gardiens peu avenants...

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Un gameplay sportif

Les jeux de la Team Ico sont réputés pour être exigeants vis-à-vis du joueur qui les prends en main. Ico mêle de nombreux types de gameplay différents, allant du jeu de plateforme aux combats en passant par des énigmes corsées. Et puis il y a les moments où il faut courir en tenant fermement la main de Yorda avant qu'elle ne soit avalée par les ténèbres, et la symbolique de la main serrée se répercute sur la manette du joueur.

Dans Shadow of the Colossus, on aura principalement retenu la gestion essentielle de la jauge d'endurance durant les phases d'escalades des fameux colosses : la vie de Wander ne tient souvent qu'à un fil et la chute mortelle n'est jamais loin, d'autant que l'endurance est également le carburant principal des attaques du guerrier solitaire.

Un héritage que l'on retrouve forcément dans The Last Guardian. Par exemple, on ne saute pas avec la touche Croix, mais avec le Triangle, ce qui était déjà le cas dans Shadow of the Colossus. Les phases d'escalades demandent également de coordonner les mouvements du jeune héros, qui ne peut pas toujours compter sur l'aide de Trico pour se frayer un chemin à travers des niveaux qui s'annoncent très interactifs, ponctués d'énigmes et de mécanismes à activer. Par ailleurs, on trouve également dans le jeu de la micro-gestion, notamment pour ce qui est de nourrir l'énorme créature qui accompagne le joueur à l'aide de barils trouvés dans les recoins des niveaux.

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