Sur le marché plus que jamais concurrentiel des navigateurs Internet modernes, deux des arguments décisifs sont les performances et la richesse d'extensions. Firefox, premier navigateur à mettre l'accent sur la personnalisation, bénéficie à ce titre du catalogue le mieux garni. Il est ainsi le mieux placé pour témoigner de la contradiction de ces deux aspects.
La fondation Mozilla a effectivement annoncé le 1er avril une série de mesures visant à lutter contre les extensions nuisant aux performances de son navigateur. Une extension ralentirait en moyenne le lancement de Firefox de 10 %, mais certaines beaucoup plus.
Mozilla établit donc pour commencer le classement hebdomadaire des dernières de la classe. Un test de performance automatique sera dans un premier temps effectué sur les cent extensions les plus populaires du catalogue, avant d'être généralisé à toutes les nouvelles soumissions. Et puisque certaines peuvent ralentir le démarrage pour la bonne cause, le temps de chargement d'une page sera prochainement mesuré.
D'ici à deux semaines, les extensions ralentissant le démarrage de Firefox d'au moins 25 % seront signalées dès le catalogue, puis directement du gestionnaire d'extensions par le biais d'une future mise à jour du navigateur.
Les « bonnes pratiques » pour l'optimisation des performances ont au passage été mises à jour. La fondation a en outre commencé à approcher spontanément les développeurs de certaines extensions.
Les utilisateurs seront enfin sollicités lorsqu'une application tierce tentera d'installer une extension. Les néophytes auront peut-être une chance de ne plus crouler sous une déferlante de barres d'outils.
Les utilisateurs finaux sont enfin invités à désactiver les applications dont ils ne se servent pas constamment, et à ne les activer qu'au moment voulu.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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