Le SLI bon marché est-il jouable ?

19 octobre 2005 à 17h23
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Il y a un tout petit peu moins d'un an, NVIDIA lançait sa technologie SLI, pour Scalable Link Interface, visant à permettre l'utilisation simultanée de deux Cartes Graphiques au sein d'un système donné pour des performances 3D toujours plus élevées. Contrairement à l'implémentation de feu 3Dfx, le SLI façon NVIDIA, qui s'appuie en grande partie sur les possibilités du bus PCI-Express, nécessite un chipset dédié, en l'occurrence le nForce 4 SLI. Du coup, seules les machines dotées d'un chipset nForce 4 SLI peuvent prétendre exploiter deux cartes graphiques NVIDIA en parallèle. Car bien sûr le SLI ne s'adresse pas aux cartes ATI, celles-ci ayant leur propre technologie, le CrossFire...

Après quasiment une année de bons et loyaux services, le succès de la technologie SLI de NVIDIA ne se dément pas. Histoire de se faire mousser, la firme au caméléon annonçait d'ailleurs récemment avoir écoulé près de 2 millions de chipsets SLI. Certes ces chiffres ne garantissent en rien que les Cartes mères SLI écoulées sont effectivement équipées de deux cartes graphiques, mais tout de même la base installée en SLI demeure importante. Il est vrai également que le choix en matière de chipsets pour la plate-forme AMD est assez réduit avec, si l'on voulait caricaturer du nForce 4 ou du nForce 4. Autrefois réservé au seul marché haut de gamme avec des cartes mères démarrant aux alentours des 150 euros, le SLI se popularise au point que NVIDIA annonçait début septembre des cartes mères SLI au prix symbolique de 99 euros TTC aussi bien pour les systèmes Intel que pour les machines AMD. Gigabyte figure parmi les constructeurs proposant une carte mère SLI à 99 euros TTC pour la plate-forme la plus populaire auprès des joueurs, à savoir les systèmes AMD. Mais pour ce prix que peut-on attendre du SLI ? Les performances sont-elles vraiment au rendez-vous ? Nous allons apporter les réponses à ces questions dans cet article qui sera également l'occasion de nous pencher sur les performances la nouvelle entrée de gamme NVIDIA en matière de cartes SLI, les GeForce 6600 et 6600 LE.

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Chipset NVIDIA nForce 4 SLI

nForce 4 SLI AMD : bref tour d'horizon des fonctionnalités

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Pour cette version à moins de 100 euros, le nForce 4 SLI demeure strictement identique, en terme de fonctionnalités, au nForce 4 SLI que nous testions il y a maintenant un an. NVIDIA s'est en effet contenté de baisser le prix de son chipset vedette, sans faire de concessions sur les fonctions offertes ce qui, a priori, est une bonne chose. Le chipset, de son doux nom de code Crush K8-04, est donc toujours architecturé autour d'une seule et même puce gravée en 0,15 µ, le contrôleur mémoire qui occupe d'habitude une bonne place du northbridge étant intégré dans les Processeurs AMD. Gérant une vingtaine de lignes PCI-Express, le chipset reste compatible avec le vieillissant bus PCI et propose un lien HyperTransport bidirectionnel 5x pour une compatibilité totale avec les processeurs Athlon 64 au format Socket 939. Si NVIDIA vise maintenant un marché moins élitiste avec son nForce 4 SLI, le chipset demeure néanmoins compatible avec les processeurs AMD double-coeur de type Athlon 64 X2 ce qui garantit un certain niveau d'évolutivité.

Du côté des fonctionnalités embarquées, NVIDIA a doté son nForce 4 SLI d'un contrôleur IDE double canal ATA133 ainsi que d'un contrôleur Serial-ATA 3Gb/s gérant quatre ports au total. Le chipset reste compatible avec le Serial-ATA 150 et intègre le support de la technologie NCQ (Native Command Queuing) qui réarrange à la volée les commandes envoyées au contrôleur disque pour optimiser les performances. Le stockage est d'ailleurs l'un des points forts du nForce 4 puisque NVIDIA propose une gestion intéressante du RAID avec le support des modes RAID 0, RAID 1 et RAID 0+1 à la fois sur les volumes IDE ou Serial-ATA. La configuration des piles se déroule depuis un BIOS dédié, au demeurant un peu austère, et requiert un pilote spécial pour le déploiement de Windows sur ce type de volume. Attention, contrairement aux chipsets nForce 4 SLI Intel Edition et au récent nForce 4 SLI16x, le nForce 4 SLI pour AMD ne supporte pas officiellement le RAID 5, NVIDIA n'ayant toujours pas mis à jour ses pilotes nForce pour ce chipset (on nous indique toutefois que cela ne saurait tarder). Outre le stockage, le nForce 4 SLI embarque un contrôleur réseau Gigabit Ethernet avec pare-feu matériel intégré. Cette dernière fonctionnalité est une exclusivité NVIDIA qui ne fait pas forcément l'unanimité puisque si vous disposez déjà d'un routeur, le NVIDIA ActiveArmor devient alors inutile. Côté son, c'est le grand vide puisque NVIDIA a définitivement abandonné le SoundStorm qui avait fait les beaux jours des premiers chipsets nForce. On se retrouve donc avec un simple codec AC'97, alors que la gestion du FireWire est également passée à la trappe. Reste la prise en charge de l'USB 2.0 qui a bien sûr subsisté et ici le nForce 4 SLI gère un maximum de huit ports.

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Diagramme du nForce 4 SLI


nForce 4 : Le SLI en pratique

Bien que personne ne vous force, ni ne vous oblige, à recourir au SLI lorsque vous disposez d'une carte mère munie d'un chipset nForce 4 SLI, cette fonctionnalité supplémentaire n'est pas totalement inintéressante puisqu'elle confère à votre système un certain niveau d'évolutivité. On peut ainsi acheter un système SLI avec une seule carte graphique pour en rajouter une seconde quelques mois après. Alors, ne nous trompons pas : le SLI n'est pas la panacée en matière de mise à niveau puisque si vous disposez d'une carte graphique de type GeForce 6600, il faudra rajouter une seconde carte de même génération. Ne comptez par exemple pas mixer une GeForce 6600 avec une GeForce 6800 et encore moins avec une 7800.

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Drivers 81.84 : Informations sur le GeForce 6600 LE et activation du SLI

Même si diverses limitations demeurent, NVIDIA a cependant travaillé ces derniers mois à ouvrir un peu plus sa technologie SLI. Ainsi, on peut dorénavant mettre en SLI deux Cartes Graphiques de même génération, mais provenant de fabricants différents. Autrefois il fallait impérativement que les deux cartes graphiques soient signées du même constructeurs, ce qui n'est donc plus le cas aujourd'hui grâce au ForceWare de la série 80. Nous avons pu vérifier la chose en mélangeant une carte graphique XFX à une carte Gigabyte en SLI sans aucun souci, chose impossible avec les ForceWare de la série 70. Autre avancée intéressante : on peut dorénavant mixer une carte graphique munie de 128 Mo de mémoire vidéo avec un modèle doté de 256 Mo. Bien sûr, dans ce cas de figure le système graphique se reconfigure pour n'offrir que 128 Mo de stockage aux textures. En annonçant que ses cartes GeForce 6600 LE seraient compatibles SLI, NVIDIA a activé un nouveau mode de transfert SLI passant non plus par le connecteur propriétaire, mais par le bus PCI-Express qui fait transiter les informations entre les deux GPU. Les performances du transfert PCI-Express point à point sont forcément inférieures à celles de la connexion dédiée, mais permettent de profiter du SLI sur un éventail plus large de cartes. NVIDIA a également rendu le redémarrage optionnel lorsque vous activez ou désactivez le SLI : c'est un plus toujours appréciable ! Autre raffinement apparu dans les derniers pilotes pour la technologie SLI : il est dorénavant possible de sélectionner lequel des moniteurs reliés à votre carte graphique doit afficher l'image Windows et la sortie TV est dorénavant opérationnelle lorsque le SLI est en route : c'est toujours ça de plus !

Gigabyte GA-K8N SLI

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Commercialisée au prix public conseillé de 99 euros TTC, la GA-K8N SLI de Gigabyte incarne l'offre SLI entrée de gamme du constructeur. A ce tarif, Gigabyte a tout de même opéré quelques sacrifices sur les fonctionnalités embarquées de la carte mère sans que cela ne soit toutefois rédhibitoire comme nous le verrons plus loin. Basée sur un PCB bleu, la GA-K8N SLI comporte quatre emplacements mémoire DDR400 et abrite un Socket 939. Le chipset est ici recouvert d'un simple radiateur doré, dépourvu d'un quelconque ventilateur, ce qui séduira les amateurs de silence. Côté connecteurs, Gigabyte propose deux ports PCI, deux slots PCI-Express 16x et deux connecteurs PCI-Express 1x. Contrairement aux dernières Cartes mères SLI qui ne recourent plus à un dongle de configuration, la GA-K8N SLI en est toujours dotée. Ainsi, lorsque vous ne souhaitez (pouvez) profiter du SLI, le dongle est à positionner en mode « normal », alors qu'avec deux cartes vous pourrez le retourner pour activer le mode SLI. Ceci a pour effet de reconfigurer le premier port PCI-Express graphique en mode 8x, tout comme le second. L'alimentation triphasée de la carte passe par deux connecteurs : un classique connecteur ATX 12 volts et une prise 24 broches.

Les exclusivités habituelles des cartes mères Gigabyte que sont par exemple le Dual-BIOS ou le DPS ne sont ici pas d'actualité et il faudra se contenter de quatre connecteurs Serial-ATA et de deux ports IDE (en plus de l'inévitable connecteur floppy). Gigabyte ne propose en effet que le strict minimum et aucun composant supplémentaire ne vient combler les lacunes éventuelles du nForce 4 SLI. Du coup on a droit à un seul contrôleur réseau Gigabit Ethernet, alors que le Firewire est aux abonnés absents. L'audio est pris en charge par une puce Realtek ALC850 et du côté de la connectique externe on a droit à : deux ports PS/2, un port parallèle, un port série, quatre ports USB 2.0, une prise RJ45. La connectique offerte sur la carte mère elle-même est là encore assez restreinte avec seulement trois connecteurs pour ventilateurs, dont un réservé au CPU. Rien à redire en revanche au niveau USB avec la présence de trois connecteurs d'extension pour gérer les ports USB 2.0 additionnels. La connectique audio est également fort complète avec deux rampes de trois connecteurs mini-jack chacune et deux connecteurs SPDIF coaxiaux en entrée et en sortie. Pour ce qui est de l'accompagnement de la carte mère, Gigabyte livre outre le manuel et le CD de pilotes, un I/O Shield, deux câbles Serial-ATA, un T-Bracket avec deux ports USB 2.0 supplémentaires, une nappe IDE et une nappe floppy, un adaptateur électrique Molex vers SATA, une patoche pour le SLI et un connecteur SLI.

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Carte mère Gigabyte GA-K8N SLI


Comme toujours lorsque nous parlons de cartes mères, on termine par quelques mots sur le BIOS. Celui-ci est assez simple et Gigabyte continue de masquer les options avancées qui ne sont accessibles que grâce à un CTRL+F1. On retrouve la plupart des fonctions habituelles à savoir la possibilité de régler la fréquence du bus HyperTransport, les latences du sous-système mémoire, ou bien encore les voltages CPU et mémoire. Ici, alors que notre A8N-SLI Deluxe ne parvient toujours pas à lire convenablement les informations SPD de nos Corsair TwinX PC3200XL, le BIOS de Gigabyte n'a aucun souci. Il permet également de régler la fréquence du bus PCI-Express, ainsi que celle de la mémoire. Le réglage des fréquences mémoire s'effectue non pas par pas de x MHz, mais en sélectionnant une valeur prédéfinie : 200, 216, 233 ou 250 MHz au maximum. La fréquence CPU est ajustable par pas de 1 MHz jusqu'à 456 MHz (!) tandis que son voltage est réglable par pas de 0.25 v. Si Gigabyte propose de régler le voltage mémoire il faut se contenter d'un +0.1 ou +0.2 v. Enfin, on retrouve une fonction proche du PEG Link d'Asus avec le Robust Graphic Booster qui overclocke le bus PCI-Express pour augmenter les performances du système graphique.

Gigabyte GA-K8N SLI

8

Les plus

  • Prix attractif
  • Chipset de qualité
  • Bonnes performances

Les moins

  • Absence de Firewire
  • Chauffe du radiateur chipset
  • Bundle un peu léger (peu de TBrackets)

0

Performances9

Fonctionnalités6

Fiabilité9



NVIDIA GeForce 6200/6600 LE : même combat ?

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Derrière la valse des dénominations commerciales des cartes se cache souvent la même puce graphique, et seuls quelques ajustements ou compromis sont là pour justifier une appellation différente. Chez NVIDIA, le GeForce 6600, puce de milieu de gamme, est historiquement basé sur le NV43 gravé en 0,11 µ. Typiquement, cela correspond à une architecture huit pixels pipelines avec trois vertex pipes. À l'inverse, la GeForce 6200, qui se destine à l'entrée de gamme, repose sur un NV43-V pour sa version « non TurboCache » et sur un NV44 pour les modèles TurboCache.

Mais alors quelle est la différence entre le NV43-V qui équipe certaines GeForce 6200 et le NV43 standard qui anime les GeForce 6600 ? Une diminution des pixels pipelines qui ne sont plus que quatre alors que le nombre de vertex pipes demeure constant. Autre petite différence, le GeForce 6200 est dépourvu des fonctions de compression des données Z et de couleurs, de même qu'il ne supporte pas le HDR. Tout ceci semble déjà assez confus, mais les choses le sont encore plus lorsque l'on apprend que le GeForce 6200 peut être soit basé, comme nous l'évoquions plus haut, soit sur le NV44 (dans sa mouture TurboCache avec bus mémoire 64 bits) soit sur le NV43-V ici avec bus mémoire 128 bits, cette dernière version se faisant de plus en plus rare.

Et comme si cela n'était pas suffisamment compliqué, NVIDIA lançait cet été le GeForce 6600 LE, basé sur le NV43-V et non le NV43... Du coup, le GeForce 6600 LE est plus proche du GeForce 6200 que du 6600, du moins sur le papier. Il s'agit d'une sorte de GeForce 6200 Ultra même si NVIDIA a toutefois pris soin de le doter de fonctions supplémentaires en implémentant le SLI, mais aussi en réactivant les fonctions de compression Z et de compression couleurs.

 GeForce 6200GeForce 6600 LEGeForce 6600GeForce 6600 GT
InterfacePCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16x
Gravure0,11 µ0,11 µ0,11 µ0,11 µ
Transistors~80 Millions~80 Millions146 Millions146 Millions
Ramdac400 MHz400 MHz400 MHz400 MHz
T & LDirectX 9.0cDirectX 9.0cDirectX 9.0cDirectX 9.0c
Pixel Pipelines4488
Vertex Pipelines3333
Mémoire embarquée128 ou 256 Mo128 ou 256 Mo128 ou 256 Mo128 ou 256 Mo
Interface mémoire128 bits128 bits128 bits128 bits
Fréquence GPU300 MHzA partir de 300 MHzA partir de 300 MHz500 MHz
Fréquence mémoire550 MHz550 MHz550 MHz500 MHz

Leadtek WinFast PX6600 LE 256 Mo

Parmi les Cartes Graphiques que nous avons retenues pour ce dossier, la Leadtek WinFast PX6600 LE a le positionnement le plus « entrée de gamme ». Se négociant au mieux autour de la centaine d'euros, la WinFast PX6600 LE se base, comme son nom le suggère, sur un GeForce 6600 LE. Du moins, c'est la théorie... Munie d'un PCB relativement court, la carte adopte un système de refroidissement on ne peut plus banal qui consiste en un simple radiateur circulaire au centre duquel figure un ventilateur à pâles translucides. Les 256 Mo de mémoire vidéo qui accompagnent le GPU sont répartis sur huit puces mémoire TSOP signées Hynix et on retrouve en sortie un connecteur DVI, une prise VGA DB15 ainsi qu'un connecteur vidéo.

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Carte graphique Leadtek WinFast PX6600LE

Nous faisions volontairement planer un voile de mystère dans les lignes précédentes en ce qui concerne la puce graphique équipant la WinFast 6600 LE. En effet, il existe un certain flou sur les spécifications du GeForce 6600 LE. D'après NVIDIA, la fréquence de la puce démarre à 300 MHz et Leadtek a d'ailleurs retenu une fréquence de 300 MHz pour son 6600 LE alors que la mémoire est à 500 MHz. Toutefois, certains partenaires de NVIDIA comme Gigabyte cadencent leur GeForce 6600 LE à 400 MHz. Mais l'autre surprise de cette carte apparaît lorsque l'on démonte son ventirad... Leadtek utilise ici la révision A2 de la puce, marquée d'ailleurs GeForce 6200, quand ses concurrents utilisent une révision beaucoup plus récente, de type A4. En gros, Leadtek écoule les stocks d'anciennes puces NV43-V en les commercialisant sous un nom plus vendeur que GeForce 6200. Notez que Leadtek a heureusement pris soin d'activer sur sa PX6600LE les fonctions de Z buffer et de compression de couleurs normalement désactivées sur les GeForce 6200... On regrettera toutefois que les fréquences soient limitées et s'il sera possible de les modifier par un petit overclocking, le public visé par ce genre de carte ne le fera vraisemblablement pas. Enfin, on notera qu'il existe un avantage certain à utiliser la révision A2 du NV43-V : la possibilité de réactiver 4 pipes avec un logiciel de type RivaTuner ce qui, si l'opération est couronnée de succès, permettra d'augmenter sensiblement les performances.

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NV43-V ici en révision A2

Pouvant être mise en SLI, la WinFast PX6600LE est livrée avec un bundle minimaliste constitué d'un manuel, d'un CD de pilotes, d'un adaptateur VGA/DVI et d'un câble vidéo regroupant une connectique S-Vidéo et composante en sortie. Côté logiciels Leadtek livre, en versions complètes, les grosses machines Ubisoft de l'année dernière à savoir et .

Leadtek WinFast PX6600LE

4

Les plus

  • Design compact et silencieux
  • Bundle correct et prix attractif
  • Support du SLI

Les moins

  • Performances limitées
  • Fréquence GPU faible
  • 256 Mo inutiles

0

Performances6

Fonctionnalités6

Confort d'utilisation8

Gainward Ultra 1760PCX Golden Sample

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À défaut d'avoir du GeForce 6600 LE au catalogue, le constructeur Gainward s'est rabattu sur le GeForce 6600. Le modèle que nous avons ici sélectionné est très poétiquement baptisé Ultra/1760PCX Golden Sample. Golden Sample oblige, ses spécifications sont supérieures à celles recommandées par NVIDIA. Basée sur un PCB rouge, la carte reste de dimensions conventionnelles et son système de refroidissement est ici plus élaboré que chez Leadtek, ce n'est pas difficile vous me direz. Le ventirad métallique recouvre essentiellement le GPU, sur lequel il repose via de la pâte thermique, et l'on retrouve les fameux coussinets en plastique translucide qui avaient causé quelques soucis en décembre dernier sur les GeForce 6600 AGP. Le modèle de Gainward ne pose cependant aucun problème et le radiateur fait bien contact avec la puce graphique. Côté refroidissement, Gainward a retenu un ventilateur translucide relativement discret.

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Carte graphique Gainward Ultra 1760PCX Golden Sample

Ne nécessitant aucune alimentation électrique supplémentaire, le bus PCI-Express suffit à son approvisionnement, la carte de Gainward ne dispose pas non plus de connecteur SLI. À l'instar de la WinFast PX6600 LE, l'activation du SLI fera que les échanges entre Processeurs graphiques passeront exclusivement par le bus PCI-Express. Équipée de 128 Mo de mémoire, la carte a recours à quatre composants de GDDR3 Infineon certifiés à 2,2 ns. Du côté des fréquences, Gainward nous propose un GeForce 6600 cadencé à 400 MHz avec une mémoire à 700 MHz. Les sorties de la carte sont tout à fait standard avec une prise DVI, une prise VGA DB-15 et une sortie vidéo.

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, Gainward est toujours aussi pingre en ce qui concerne le bundle. La boîte comporte ainsi un petit livret, un CD de pilotes, et le logiciel PowerDVD 5 en version complète. Côté accessoires, Gainward nous propose la même chose que Leadtek avec un adaptateur DVI/VGA et un câble vidéo offrant en sortie des connecteurs composantes, une prise S-Vidéo et une sortie composite.

Gainward Ultra 1760PCX

6

Les plus

  • Bon rapport qualité/prix
  • Design silencieux
  • Support SLI

Les moins

  • Bundle toujours trop chiche

0

Performances6

Fonctionnalités7

Confort d'utilisation8

Asus EN6600GT Silencer

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On continue notre montée en gamme avec cette fois-ci les Cartes Graphiques GeForce 6600 GT. Asus propose depuis quelque temps ses EN6600GT Silencer qui ont pour particularité d'être totalement silencieuses. Les ingénieurs de la compagnie taiwanaise ont en effet développé un système de refroidissement totalement passif adapté au GeForce 6600 GT. La carte, munie d'un PCB bleu qui curieusement n'est pas fabriqué par Asus, voit son processeur surmonté d'un radiateur, de couleur rouge, avec une base en cuivre. Épais, le radiateur fait contact avec les puces mémoires au moyen de pads thermiques et donne naissance, c'est là l'originalité, à une espèce de dissipateur thermique cuivré en forme de L prenant place sur le bord de la carte. Relié au radiateur par un heat-pipe, ce dissipateur, que certains qualifieront de grille-pain ou de râpe à fromage, est orientable avec un angle maximum de 90°. Du coup, la chaleur dégagée par le processeur sera évacuée vers le haut du système, et mécaniquement le ventilateur de votre CPU devrait aider au bon refroidissement de l'ensemble. Ainsi équipée, l'EN6600GT Silencer est effectivement totalement silencieuse. Dépourvue de connecteur électrique la carte embarque, c'est important de le préciser, un connecteur SLI.

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Asus EN6600GT Silencer


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Aussi ingénieux soit-il, le système de refroidissement a tout de même quelques inconvénients : outre la place qu'il occupe, le radiateur orientable mesure quelque 15 centimètres, la carte accuse un certain poids. Une fixation solide au boîtier est donc fortement conseillée pour éviter toute mauvaise surprise. Plus ennuyeux, au cas où vous opteriez pour deux cartes GeForce 6600 GT Silencer d'Asus, l'espacement entre les deux ports PCI-Express 16x est crucial. Ainsi sur une carte mère A8N d'Asus il n'y par exemple pas de problème pour mettre les deux cartes en SLI la carte supérieure ayant son dissipateur orientable positionné dans le sens vertical, alors que la carte inférieure voit son dissipateur orienté horizontalement. Toutefois sur une carte mère Gigabyte, celle de notre test, l'espacement entre les deux slots PCI-Express est moindre, du coup les deux cartes se culbutent quelque peu et la deuxième a tendance à entraîner la première vers le bas du fait de son poids et de la connexion SLI. La bonne fixation des deux cartes est donc impérative pour éviter le genre de désagréments que nous avons pu expérimenter durant nos tests comme illustré ci-dessous.

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Les ingénieurs d'Asus auraient-ils oublié un détail à moins qu'ils n'aient la folie des grandeurs ou alors Gigabyte a oublié de bien espacer ses slots PCI-Express ? NDLR : la pile de CD sert à soutenir les deux cartes...


Pour le reste, la GeForce 6600 GT Silencer d'Asus embarque 256 Mo de mémoire GDDR3 sous la forme de huit puces Samsung au format BGA certifiées à 2 ns. Si les puces de la face supérieure de la carte sont recouvertes par le radiateur principal, le constructeur a pris soin de doter les puces présentes sur la face inférieure de deux petits radiateurs métalliques. La carte offre en sortie une prise DVI, un connecteur VGA DB15 et une sortie vidéo. On termine par le contenu de l'imposante boîte fournit par Asus qui comprend un adaptateur DVI/VGA et une mini breakout box avec les sorties composante et S-Vidéo. Outre l'épais manuel traduit dans à peu près toutes les langues, Asus livre un CD de pilotes et les jeux Xpand Rally et Joint Operations : Typhoon Rising en versions complètes. Asus y adjoint un lecteur DVD, quelques antiquités logicielles de type MediaShow et PowerDirector signées Cyberlink mais aussi un disque bonus qui comporte les jeux Second Sight, Chaos League et Powerdrome Race Of Champions là aussi en version complète.

Asus EN6600GT Silencer

6

Les plus

  • Design totalement silencieux
  • Bonnes performances
  • Connecteur SLI dédié
  • Bundle de qualité

Les moins

  • Refroidissement lourd/encombrant
  • Absence de VIVO

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Performances8

Fonctionnalités7

Confort d'utilisation8

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Avant de nous attaquer aux performances graphiques, nous avons voulu vérifier le comportement de notre GA-K8N SLI face à une référence du genre, la carte mère A8N-SLI Deluxe d'Asus, elle aussi équipée du chipset nForce 4 SLI. Histoire de nous convaincre que, même à 99 euros, les performances du chipset vedette de NVIDIA restent identiques. Nous opposerons également nos deux plates-formes au Radeon Xpress 200 CrossFire Edition d'ATI. D'une carte mère à l'autre nous avons conservé la même configuration à savoir :
  • Processeur AMD Athlon 64 3800+ (core Venice),
  • 2x512 Mo Corsair TwinX PC3200XL,
  • Carte graphique Asus Radeon X850 XT,
  • Disque dur Western Digital Raptor 36 Go Serial-ATA 150
Nos systèmes fonctionnaient naturellement sous Windows XP Profesionnel Service Pack 2 et disposaient des derniers pilotes et BIOS disponibles à la date du test.

CPUMark 99

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Pas grand-chose à dire sous CPUMark 99 où nos différents chipsets affichent des prestations pour le moins identiques.

Cinebench 2003

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Le calcul d'un rendu 3D sous Cinebench 2003, ne change rien ou pas grand chose puisque nos diverses plates-formes sont toujours au coude à coude. Certes NVIDIA à l'avantage sur AMD mais il n'est pas possible de départager Asus de Gigabyte.

SiSoft Sandra 2005 - Test processeur/mémoire

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Le test processeur de SiSoft Sandra 2005 ne permet pas non plus de dégager de réel vainqueur. Les performances obtenues sont identiques d'une machine à l'autre. Du côté des résultats mémoire on note un très léger avantage pour l'A8N qui devance de peu la carte de Gigabyte.

PCMark 05 - Test processeur

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Même cause, mêmes effets : PCMark 05 nous livre les mêmes observations que SiSoft Sandra avec des plates-formes à parfaite égalité.

3DMark05 - Test processeur

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Étrangement et à l'inverse des tests précédents, le test processeur de 3DMark05 donne le Radeon Xpress 200 CrossFire Edition gagnant avec un avantage de 1,7 % sur les chipsets nForce 4.

Far Cry

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Changement de situation sous Far Cry v1.3 où les plates-formes NVIDIA reprennent la main. L'A8N s'avère ici être plus rapide, avec un avantage léger sur la carte mère Gigabyte.

Doom 3

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Avec Doom 3, les performances sont curieusement bien meilleures sur les Cartes mères NVIDIA alors pourtant que nous utilisons la même carte graphique. Le système Crossfire est ici largué, les nForce 4 imposant leur loi.

Unreal Tournament 2003

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En revanche avec Unreal Tournament 2003 l'égalité est quasi parfaite entre toutes nos plates-formes. On notera toutefois un léger avantage de NVIDIA sur ATI, mais pas de différence fondamentale entre Asus et Gigabyte.

Windows Media Encoder 9

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On passe aux tests applicatifs et ici encore les différences ne sont pas flagrantes. À peine une seconde de moins pour encoder notre vidéo de référence au format Windows Media Video sur la carte mère Gigabyte que sur la carte Asus ! Rien de significatif donc...

Pinnacle Studio 9

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Le rendu d'un projet sous Studio 9.4, une application phare dans le domaine du montage vidéo grand public, montre un léger avantage pour les systèmes NVIDIA face au CrossFire. Mais lorsqu'il s'agit de différencier la GA-K8N SLI de Gigabyte de l'A8N-SLI Deluxe d'Asus, là encore ce n'est pas possible les deux systèmes étant tout simplement au même niveau.

WinRar

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On termine avec les performances relevées sous WinRar, test de compression de fichiers. Les plates-formes NVIDIA sont en tête mais à relative égalité, une toute petite seconde séparant nos deux protagonistes (Asus et Gigabyte).Pour tester les performances graphiques de nos diverses cartes nous nous basons bien évidemment sur la GA-K8N SLI de Gigabyte. Voici, à nouveau, le détail de notre configuration de test :
  • Carte mère Gigabyte GA-K8N SLI,
  • Processeur AMD Athlon 64 3800+ (core Venice),
  • 2x512 Mo Corsair TwinX PC3200XL,
  • Disque dur Western Digital Raptor 36 Go Serial-ATA 150
Pour les tests graphiques nous avons toujours recours à Windows XP Professionnel Service Pack 2 et aux Cartes Graphiques et notre référence restera un GeForce 6800 GT PCI-Express, ici incarné par une carte Gigabyte.

Aquamark 3

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On démarre avec AquaMark 3 : ici, on note tout d'abord que le GeForce 6600 LE est un brin plus rapide que le GeForce 6200, avec un avantage généralement constaté d'une vingtaine de pourcents. Le passage d'une à deux cartes graphiques 6600 LE augmente tout de même les performances de 33 %, ce qui n'est pas négligeable. Néanmoins, les performances de deux GeForce 6600 LE s'avèrent inférieures à celles d'une seule carte GeForce 6600, en l'occurrence le modèle Gainward. Sur le front des GeForce 6600 GT, le passage en SLI permet d'augmenter les performances de quelque 58 % en 1600x1200. Le gain est d'autant plus intéressant que notre SLI de GeForce 6600 GT fait ici mieux qu'une simple 6800 GT.

3DMark 05

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On reste dans le domaine des tests synthétiques avec 3DMark 05 et on note tout d'abord que GeForce 6200 et GeForce 6600 LE sont ici à égalité. Le passage d'une GeForce 6600 LE à deux GeForce 6600 LE parvient à doubler les performances, ou presque. Reste que même grâce à ce gain, notre SLI de GeForce 6600 LE fait aussi bien qu'une seule GeForce 6600 de Gainward. Du coup, le passage en SLI des 6600 Gainward leur permet d'offrir des performances supérieures à une seule GeForce 6600 GT alors qu'on s'approche du GeForce 6800 GT. Enfin, le SLI de 6600 GT reste en pôle position, devant la GeForce 6800 GT.

Unreal Tournament 2003

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Avec Unreal Tournament 2003, le GeForce 6600 LE a un léger avantage sur son petit frère, le GeForce 6200. La mise en SLI des deux GeForce 6600 LE augmente les performances de près de 23 %, mais cela ne permet hélas pas d'approcher le GeForce 6600 de Gainward qui est presque deux fois plus rapide ! Il est amusant de noter que la mise en SLI du GeForce 6600 de ce dernier a un impact très limité sur les performances (pas plus de 2 % en 1600x1200) alors qu'en revanche les GeForce 6600 GT d'Asus en SLI prennent le devant sur notre GeForce 6800 GT seule. D'une GeForce 6600 GT à deux GeForce 6600 GT le gain atteint 67 %.

Battlefield 2

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À bien regarder ce graphique, la première chose qui saute aux yeux est le fossé qui sépare nos GeForce 6200/6600 des modèles les plus évolués de type 6600 GT ou 6800 GT. Premier constat le GeForce 6600 LE seul est 10 % plus rapide que son petit frère le 6200... Mais si ce chiffre semble attractif on passe au mieux de 28 FPS à 32, ce qui est tout de même loin de garantir une jouabilité satisfaisante en 1280x1024. En SLI, notre paire de GeForce 6600 LE affiche un score 61 % supérieur à une seule GeForce 6600 LE. Le gain est appréciable mais en 1600x1200, certes la carte n'est pas vraiment taillée pour ce genre de résolutions, passer de 20 fps à 33 fps n'améliorera pas vraiment la fluidité de façon flagrante. Le GeForce 6600 de Gainward reste plus performant que notre SLI de 6600 LE, et notre configuration Gainward SLI permet de s'approcher des performances d'une seule GeForce 6600 GT. Une fois encore la mise en SLI des GeForce 6600 GT d'Asus permet d'obtenir de meilleures performances que celles délivrées par une GeForce 6800 GT.

Doom 3

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Sous Doom 3 les performances obtenues avec le GeForce 6600 LE ou le GeForce 6200 sont pour le moins similaires. La mise en SLI des GeForce 6600 LE permet un gain sensible de 42 %, mais là encore passer de 30 fps à 42 fps est certes toujours bon à prendre mais on sera loin du niveau de fluidité délivrée par une GeForce 6800 GT en 1280x1024. Face au SLI de GeForce 6600 LE, la GeForce 6600 de Gainward reste plus rapide, et son passage en SLI permet un gain de 29 %. Du coup nos deux GeForce 6600 Gainward font aussi bien qu'une seule GeForce 6600 GT. Les cartes d'Asus, configurées en SLI, font là encore mieux que notre GeForce 6800 GT Gigabyte. L'avantage au système SLI à base de GeForce 6600 GT se mesure ici à 25% face au GeForce 6800 GT seul.

Half-Life 2

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Avec Half-Life 2, notre GeForce 6600 LE fait un peu mieux que le modèle 6200 avec un gain moyen de 8 %. En SLI les GeForce 6600 LE sont 35 % plus véloces qu'une seule carte. Reste que le SLI de 6600 LE ne permet pas d'atteindre les performances d'une seule GeForce 6600. En SLI, nos deux GeForce 6600 affichent des performances 8,5 % supérieures. Le gain n'est ici guère convaincant, du moins en ce qui concerne les GeForce 6600. La raison ? Une bande passante mémoire qui arrive probablement à saturation, limitant ainsi le gain potentiel que l'on pourrait tirer du SLI. En revanche, notre SLI de GeForce 6600 GT reste supérieur à une seule GeForce 6800 GT en terme de performances mais l'écart se réduit sensiblement. Nos deux 6600 GT sont tout juste 7 % plus rapides que le GeForce 6800 GT. Sachez qu'ici le gain engendré par le passage d'une GeForce 6600 GT à deux GeForce 6600 GT atteint 34 %.

Splinter Cell - Chaos Theory

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Entre deux missions d'infiltration pour le compte de la NSA, Sam Fisher est probablement le jeu le plus sensible aux apports du SLI. Mais avant de nous pencher sur le SLI on notera que fort curieusement le GeForce 6600 LE fait ici moins bien que le GeForce 6200. Splinter Cell est le seul titre à mettre en avant ce fait et la raison viendrait des fréquences mémoires. En effet, notre GeForce 6200 voit sa mémoire cadencée à 550 MHz, alors que la mémoire du GeForce 6600 LE ne tourne qu'à 500 MHz. En SLI les performances des GeForce 6600 LE sont pratiquement doublées, et le constat est similaire pour les GeForce 6600 et même pour les GeForce 6600 GT. Excessivement gourmand et exigeant le mode de rendu Shader Model 3.0 de Splinter Cell tire vraiment parti du SLI, si bien que le SLI de GeForce 6600 GT fait mieux que notre seule GeForce 6800 GT.

Far Cry - v1.33

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À l'instar de Doom 3, les performances de nos GeForce 6200 et GeForce 6600 LE sont identiques sous Far Cry. La mise en SLI des 6600 LE améliore effectivement les résultats sans pour autant délivrer le niveau de performances d'une GeForce 6600. Quant au SLI de GeForce 6600, le gain n'est vraiment intéressant qu'en 1024x768 puisqu'en 1600x1200 il n'est plus que de 5 %. Résultat le GeForce 6600 GT a une confortable avance sur le modèle standard. Le SLI de GeForce 6600 GT est pratiquement à égalité avec le GeForce 6800 GT sauf en 1600x1200 où le SLI reprend un avantage certain.

Far Cry - v1.33 - FSAA 4x & Aniso 8x

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Pour ce dernier test nous activons les options d'anticrénelage. Dans le bas du graphique on s'aperçoit que la compression de couleurs et le Z-Buffer, présents dans le GeForce 6600 LE, permettent ici d'avoir des performances un peu meilleures que celles du GeForce 6200. En SLI les GeForce 6600 LE sont plus véloces mais le jeu sera loin d'être fluide. Le GeForce 6600 de Gainward se comporte ici plutôt bien puisqu'il coiffe une fois de plus les 6200 et 6600 LE, SLI ou pas. En SLI les GeForce 6600 délivrent le même niveau de performances que le GeForce 6600 GT. En tête, on retrouve dans un mouchoir le SLI de GeForce 6600 GT et le GeForce 6800 GT.
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Un an après ses grands débuts, force est de constater que la technologie SLI de NVIDIA a accomplit de sérieux progrès. Les pilotes ne sont pas étrangers à cette situation puisqu'ils sont devenus bien plus souples en particulier avec la série 80. Si NVIDIA avait fait de gros progrès dans les générations précédentes de pilotes, au niveau notamment de la gestion des profils, la firme au caméléon a ici arrondi les angles en permettant par exemple de mélanger une GeForce 6600 GT de MSI à une 6600 GT d'Asus, et il est enfin possible d'activer ou de désactiver le SLI à la volée, sans redémarrer le PC. Certes on doit une bonne partie de ces avancées à l'arrivée du CrossFire d'ATI, mais force est de constater que NVIDIA est sur la bonne voie. Bien sûr, on aimerait pouvoir mélanger une GeForce 6800 avec une GeForce 6800 GT, chose qui n'est pas encore possible, mais cela viendra peut-être un jour...

Côté chispets, si la technologie SLI reste accessible uniquement aux nForce 4, les chipsets maison de NVIDIA, l'initiative de proposer des Cartes mères SLI à 99 euros est plutôt appréciable. D'autant plus qu'à ce tarif le chipset est strictement identique que celui qui équipe les cartes mères SLI haut de gamme. C'est précisément pour cela que la GA-K8N SLI de Gigabyte nous a conquis. Les performances sont au rendez-vous, tout comme la stabilité. En revanche et c'est normal vu le positionnement tarifaire, toutes les options annexes comme le Firewire 800 ou la double interface réseau Gigabit ont disparues. Il n'empêche que la GA-K8N SLI, vu son positionnement tarifaire, n'a pas à rougir face à une A8N-SLI Premium d'Asus par exemple...

Sur le front du graphique, l'arrivée des GeForce 6600 LE permet à NVIDIA de ne plus cantonner sa technologie SLI aux seules offres milieu et haut de gamme. Mais la question qu'il faut alors se poser est : est-ce vraiment utile ? Les performances augmentent bel et bien, de l'ordre de 20 à 30 % en moyenne, mais passer de 18 FPS à 25 fps sous un jeu donné est-il un argument de taille quand une seule GeForce 6600 GT qui coûte dans les 140 euros fait largement mieux que deux 6600 LE ayant au final coûté près de 200 euros ? Non assurément surtout qu'en SLI la consommation électrique et les nuisances sonores sont supérieures... Il ne reste alors plus au SLI de GeForce 6600 LE qu'un seul argument : la possibilité de mettre à jour son système graphique dans les mois qui suivent l'achat initial. Certains questionneront alors la pérennité de la vie commerciale des GeForce 6600 LE, en clair, les trouvera-t-on encore dans six mois ? Faute de boule de cristal nous ne nous prononcerons pas... En attendant les efforts de NVIDIA sur le SLI ne se sont pas bornés aux seules fonctions annexes puisque les performances ont également été revues à la hausse. C'est ainsi que bien souvent les GeForce 6600 GT en SLI sont plus rapides qu'une seule GeForce 6800 GT ce qui n'était pas nécessairement le cas il y a un an. Au fil des tests nous avons également pu voir que le SLI procure un net avantage pour les jeux utilisant des shaders particulièrement gourmands comme Splinter Cell : Chaos Theory.

Au final, le SLI est-il fait pour vous ? Si vous considérez l'achat d'un processeur AMD Athlon 64, une carte mère basée sur la déclinaison SLI du nForce 4 de NVIDIA se révèle aujourd'hui être une solution plus intéressante que jamais. Non seulement le nForce 4 apporte d'excellentes performances, mais en plus vous bénéficiez d'une certaine possibilité d'évolution en matière graphique, pour peu que vous choisissiez une carte graphique NVIDIA...

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