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L'Autorité de régulation des télécommunications a publié lundi une note d'analyse sur le segment 'SMS', un des moteurs de la téléphonie mobile mondiale.
Le marché du SMS (short message service) reste un des principaux moteurs de croissance de la téléphonie mobile, selon une note mise en ligne lundi 9 février 2004 sur le site de l'Autorité de régulation des télécommunications (www.art-telecom.fr).
Le SMS permet d'émettre et de recevoir sur un téléphone mobile des messages textuels limités à 160 caractères.
Le SMS+, de son côté, offre la possibilité aux fournisseurs de proposer des contenus « à forte valeur ajoutée » (actualité, jeux, infos pratiques, etc.) et à l'abonné d'accéder à différents services surtaxés via un numéro en 5 chiffres.
Dans son analyse, l'ART dresse un état des lieux quantitatif de l'utilisation du SMS à en France, comme à l'international.
Les messages courts « ont connu une croissance exceptionnelle ses dernières années, jusqu'à 150% de croissance annuelle ». Désormais cette croissance fléchit à +43% en valeur, +25% en volume, entre décembre 2001 et 2002.
Quoi qu'il en soit, les SMS représentent 7% à 20% du chiffre d'affaires des opérateurs mobiles en Europe, a précisé l'Autorité dans son analyse.
Le marché européen du SMS a véritablement démarré en 1998. Fin 2002, il représentait plus de 12 milliards d'euros de revenus pour un trafic de plus de 90 milliards de messages, selon les chiffres de l'OMSYC - Observatoire mondial des systèmes de communication.
Les raisons du succès ? Selon le cabinet américain Arthur D. Little : « une utilisation possible par tous les possesseurs de téléphones, une diffusion en corrélation avec les fournisseurs de contenus, l'adaptabilité à de nouveaux services. »
En Europe, en septembre 2003, le prix moyen d'un envoi de SMS « hors forfait » était de 0,145 euro par message court (contre 0,10 euro dans le cadre d'un forfait de SMS). En France, le prix unitaire du SMS hors forfait s'élève à 0,15 euro, soit un tarif en adéquation avec la moyenne européenne.
En moyenne, une minute de communication mobile (voix) coûte 1,8 fois plus qu'un SMS.
En France, selon les Observatoires de l'ART, le SMS a généré en 2002 un CA global de 645 millions d'euros, ce qui représente un revenu moyen par client de 17 euros.
Au niveau national, toujours, un client mobile transmet une moyenne de 17 SMS par mois, contre une moyenne européenne de 33 messages mensuels envoyés par client.
Toutefois, conclut l'ART, la forte croissance du trafic SMS en 2003 en France, plus de 8 milliards de SMS envoyés, soit une augmentation du trafic de 90% entre 02 et 03, « laisse entrevoir un rattrapage dans ce domaine. »
Le marché du SMS (short message service) reste un des principaux moteurs de croissance de la téléphonie mobile, selon une note mise en ligne lundi 9 février 2004 sur le site de l'Autorité de régulation des télécommunications (www.art-telecom.fr).
Le SMS permet d'émettre et de recevoir sur un téléphone mobile des messages textuels limités à 160 caractères.
Le SMS+, de son côté, offre la possibilité aux fournisseurs de proposer des contenus « à forte valeur ajoutée » (actualité, jeux, infos pratiques, etc.) et à l'abonné d'accéder à différents services surtaxés via un numéro en 5 chiffres.
Dans son analyse, l'ART dresse un état des lieux quantitatif de l'utilisation du SMS à en France, comme à l'international.
Les messages courts « ont connu une croissance exceptionnelle ses dernières années, jusqu'à 150% de croissance annuelle ». Désormais cette croissance fléchit à +43% en valeur, +25% en volume, entre décembre 2001 et 2002.
Quoi qu'il en soit, les SMS représentent 7% à 20% du chiffre d'affaires des opérateurs mobiles en Europe, a précisé l'Autorité dans son analyse.
Le marché européen du SMS a véritablement démarré en 1998. Fin 2002, il représentait plus de 12 milliards d'euros de revenus pour un trafic de plus de 90 milliards de messages, selon les chiffres de l'OMSYC - Observatoire mondial des systèmes de communication.
Les raisons du succès ? Selon le cabinet américain Arthur D. Little : « une utilisation possible par tous les possesseurs de téléphones, une diffusion en corrélation avec les fournisseurs de contenus, l'adaptabilité à de nouveaux services. »
En Europe, en septembre 2003, le prix moyen d'un envoi de SMS « hors forfait » était de 0,145 euro par message court (contre 0,10 euro dans le cadre d'un forfait de SMS). En France, le prix unitaire du SMS hors forfait s'élève à 0,15 euro, soit un tarif en adéquation avec la moyenne européenne.
En moyenne, une minute de communication mobile (voix) coûte 1,8 fois plus qu'un SMS.
En France, selon les Observatoires de l'ART, le SMS a généré en 2002 un CA global de 645 millions d'euros, ce qui représente un revenu moyen par client de 17 euros.
Au niveau national, toujours, un client mobile transmet une moyenne de 17 SMS par mois, contre une moyenne européenne de 33 messages mensuels envoyés par client.
Toutefois, conclut l'ART, la forte croissance du trafic SMS en 2003 en France, plus de 8 milliards de SMS envoyés, soit une augmentation du trafic de 90% entre 02 et 03, « laisse entrevoir un rattrapage dans ce domaine. »
