Longtemps à la traîne sur les fonctions avancées, l’appli Surfshark sur Linux rattrape enfin son retard et prend en charge les IP dédiées. Une option payante qui vise surtout les usages professionnels et les internautes lassés des CAPTCHAs à répétition.

Sur Linux, Surfshark gagne une fonctionnalité très attendue. © IB Photography / Shutterstock
Sur Linux, Surfshark gagne une fonctionnalité très attendue. © IB Photography / Shutterstock

Surfshark poursuit le déploiement de son option d’IP dédiée et coche une case qui manquait encore à son catalogue. Depuis quelques jours, les abonnés au VPN ayant souscrit à cette option payante peuvent se connecter à leur IP fixe depuis le client Linux, qui gagne un onglet dédié dans sa version GUI. Plus besoin de passer par des solutions détournées, donc, l’application Linux s’alignant désormais sur les clients Windows et macOS.

Des connexions sécurisées plus confortables, avec quelques contreparties

Pour rappel, une IP dédiée fonctionne comme une adresse fixe que l’abonné est seul à utiliser. Surfshark indique proposer plusieurs emplacements répartis entre l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie-Pacifique et l’Afrique du Sud, parmi lesquels Paris, Amsterdam, Francfort, Londres, Toronto, Tokyo ou Sydney.

Une fois l’option activée, le client Linux permet de se connecter à cette adresse fixe comme à n’importe quel serveur du service. On parle bien d’un point de sortie unique, associé à une ville choisie au moment de la souscription, et non d’une IP « spéciale » qui donnerait accès à tous les pays couverts par le VPN. Ce mode de fonctionnement convient donc surtout aux usages qui requièrent une IP connue et stable, comme l’accès à des consoles d’administration, à des outils professionnels ou à des services en ligne supportant mal les changements d’IP fréquents, notamment les établissements bancaires.

En contrepartie, cette stabilité pèse sur la confidentialité, une IP dédiée profitant d’un effet de foule bien moindre qu’une IP partagée qui agrège les connexions de milliers d’utilisateurs et d’utilisatrices. Elle introduit un maillon fixe dans la chaîne, qui peut être associé plus facilement à un même profil d’usage au fil du temps. Pour les internautes soucieux de limiter au maximum la corrélation de leurs activités, il faut plutôt voir l’IP dédiée comme un outil ponctuel pour certains services capricieux que comme un mode de connexion par défaut.

Rappel utile enfin, cette adresse fixe n’est pas comprise dans l’abonnement Surfshark, mais facturée en supplément. Le nombre d’adresses IP dédiées étant limité pour chaque emplacement, certaines localisations peuvent ne pas être proposées au moment de l’achat.

Source : Surfshark

Clubic
Surfshark VPN
  • storage4500 serveurs
  • language100 pays couverts
  • lanConnexions simultanées illimitées
  • moodEssai gratuit 30 jours
  • thumb_upAvantage : Alternative ID
8.9 / 10

Surfshark constitue un service de premier plan, particulièrement intéressant pour les foyers bien équipés et celles et ceux qui multiplient les appareils connectés. Connexions simultanées illimitées, réseau Nexus et nouvelles options Multi IP et IP rotative revue. Le fournisseur a aussi renforcé son socle technique avec le déploiement de serveurs 100 Gb/s, le lancement de ses propres serveurs DNS, un bloqueur de contenus web et un vérificateur de mails suspects, tout en continuant à s’appuyer sur une infrastructure intégralement en RAM et une politique no log auditée. L’ensemble conserve de bons débits, un positionnement tarifaire agressif sur la longue durée et une palette de protections qui en font l’un des VPN grand public les plus polyvalents de ce comparatif.

Les plus
  • Vitesses globalement au-dessus de la moyenne
  • Nombre illimité d’appareils protégés
  • Réseau Nexus et fonctions avancées (MultiHop, IP rotative, Multi IP)
  • Serveurs 100 Gb/s et DNS maison pour une meilleure capacité réseau
  • Outils de confidentialité supplémentaires (Alternative ID, bloqueur de contenus web, vérification de mails suspects)
Les moins
  • Renouvellements plus chers que les prix d’appel
  • Extensions de navigateur moins complètes que les applications natives