Escape From Paradise City : welcome to the jungle ?

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
30 août 2007 à 10h30
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Jeune équipe danoise, Sirius Games met en ce moment la dernière main à Escape From Paradise City. Il s'agit simplement de son second projet après le Gang Land sorti en mars 2004 dans l'Hexagone sous l'impulsion de Focus Home Interactive. On prend visiblement les mêmes et on recommence puisque le studio de Copenhague est à nouveau partenaire de l'éditeur français pour ce nouveau titre que nous avons eu l'occasion de découvrir cet été à Paris. Adam Gregersen, fondateur et patron de Sirius Games, avait fait le déplacement pour nous présenter son bébé et répondre à quelques questions.

Où l'herbe est verte et les filles sont jolies...

Malgré son titre, Escape From Paradise City n'a pas grand-chose à voir avec la chanson des Guns N'Roses et il se rapproche bien davantage du premier titre de Sirius Games, Gang Land. Ainsi, il conserve la notion de territoires et le principe de conquête de quartiers dans une ville rongée par le crime. Le joueur prend le contrôle de trois personnages dans un contexte qui rappelle un peu le film Nikita de Luc Besson : condamnés, les trois « héros » ont le choix entre un séjour en prison ou donner un coup de main au gouvernement en infiltrant la ville. Leur but est en définitive très simple : une fois dans la ville, ils doivent mettre un terme aux agissements d'un puissant syndicat qui a littéralement fait exploser le crime.

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La violence explose dans les rues de Paradise City

En dépit de ce que les vidéos peuvent laisser croire, Escape From Paradise City n'est pas un jeu d'action à la Grand Theft Auto. Il s'agit en réalité d'un jeu de stratégie auquel les développeurs ont ajouté quelques éléments plus souvent liés aux jeux de rôle comme la progression des trois héros et l'acquisition de nouvelles compétences / pouvoirs. Chaque carte du jeu est décomposée en plusieurs quartiers, le but du joueur étant de contrôler un maximum de ces quartiers afin d'être toujours plus puissant. La conquête d'un territoire permet d'obtenir de nouveaux points « d'expérience » qui permettent ensuite de débloquer de nouvelles compétences plutôt variées telles qu'un appui aérien du gouvernement ou le soutien d'hommes de main.

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Attention cependant, pour exploiter ces nouvelles compétences, il faut se rendre chez un spécialiste. Seule une telle visite permettra d'utiliser le nouveau pouvoir or ces spécialistes ne sont pas présents dans tous les quartiers. En fait, les différentes zones de la ville ont chacune leurs particularités : certaines permettent d'engranger de l'argent, d'autres disposent de spécialistes et d'autres enfin présentent simplement un intérêt stratégique. La progression du joueur se fera donc en fonction de ses besoins immédiats. La conquête en elle-même est assez basique : il faut rassembler ses forces pour tout d'abord attaquer les hommes de main du boss de la zone, ensuite, c'est le patron en personne que l'on combat pour achever la prise de contrôle.

Les développeurs souhaitaient que l'ensemble soit très facile à prendre en main et que les joueurs n'aient pas à se torturer l'esprit. Cela dit, si le jeu paraît simple d'accès, Adam Gregersen nous a bien fait comprendre que terminer la campagne solo serait une autre paire de manches. S'il est possible de zoomer au plus près de l'action (fonction largement utilisée sur les différentes vidéos), le joueur exploitera vraisemblablement une vue plus lointaine dans laquelle il contrôlera ses personnages un peu comme dans World Of WarCraft par exemple. Pour se battre, il faut utiliser les différentes compétences à disposition et chercher, autant que possible, à réaliser les combinaisons gagnantes : tout est question d'enchaînements pour réaliser les attaques les plus efficaces.


Attention toutefois à ne pas se méprendre, durant les missions, il est possible de donner des ordres simples aux alliés de son héros, mais il est important de préciser que le joueur ne contrôle véritablement que l'un des trois personnages dont nous parlions en début d'article. La campagne solo commence ainsi avec Nicholas Porter, un spécialiste du combat à distance. Quelques missions plus tard, nous passerons à Angel Vargas plus à son aise dans le combat au corps à corps pour terminer avec Boris Chekov qui se sert de son influence pour faire travailler les autres. Le joueur ne contrôle jamais ces trois héros en même temps, mais pour la dernière des seize missions du jeu, il pourra choisir son préféré.

Difficile d'estimer la durée de vie du jeu en solo, mais si l'on en croit Adam Gregersen, elle serait proche des vingt heures sachant bien sûr que cela dépend du niveau du joueur et de la difficulté sélectionnée. Ensuite, les amateurs se tourneront vers le multijoueur qui permet à huit humains de s'affronter en LAN selon deux modes de jeu. L'assassinat impose, en un temps limité, de tuer un maximum d'autres joueurs pour l'emporter alors que le mode domination nécessite de contrôler le plus de quartiers. Ces deux modes semblent bien suffisants pour s'amuser à plusieurs, mais il faudra attendre pour juger de la variété des cartes proposées. On attendra également avant de se prononcer sur la réalisation technique de Paradise City. Le jeu est beaucoup plus riche que Gang Land avec des véhicules dans la ville et un monde plus vivant, mais le champ de vision peut paraître faible... À voir donc avec la version finale du titre qui sort le 18 octobre prochain.

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Nerces

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Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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