SimCity 4

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
22 janvier 2003 à 17h00
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Will Wright est aujourd'hui célèbre pour avoir initié le développement de l'incontournable série des Sims. Véritable passion pour certains, d'une stupidité sans borne pour d'autres, cette oeuvre n'est pourtant pas la seule réussite à mettre à l'actif du génial programmeur de Maxis. Le bougre avait en effet mis au point, il y a une bonne quinzaine d'années, l'une des légendes du jeu vidéo au même titre que des jeux comme Pac-Man, Tétris ou Mario : SimCity.

Electronic Arts et Maxis nous invitent en effet à un véritable retour aux sources de leur art avec ce quatrième opus tout simplement intitulé : SimCity 4. Après une attente de presque quatre ans, il devient enfin possible de reprendre son écharpe de maire afin de faire la pluie et le beau temps sur son lopin de terre ! Attention toutefois, Les Sims vous regardent !

SimCity

Dur de parler de SimCity premier du nom sans avoir une petite pensée émue pour les nombreuses heures passées devant quelques gros tas de pixels censés représenter zones industrielles, circulation automobile, stades olympiques et autres aéroports. C'est vrai qu'en 1989, il fallait un peu d'imagination pour se prendre au jeu. Pourtant, malgré sa réalisation en niveaux de gris et son scrolling aussi poussif qu'un escargot asthmatique, il faut bien avouer qu'on s'est bien amusé ! Tellement bien amusé d'ailleurs que Maxis a remis le couvert en 1993 avec SimCity 2000 qui innovait sur de très nombreux points ! Le jeu passait à une représentation en 3D isométrique plus agréable que la vue de dessus précédemment utilisée. SimCity 2000 était en 640x480 (rarissime à l'époque) et affichait sans vergogne ses 256 couleurs simultanément !

L'aspect simulation avait lui aussi été enrichi avec la gestion de la distribution des eaux, la possibilité de faire un métro et la création de très nombreux bâtiments supplémentaires. Il aura ensuite fallu attendre six longues années avant que Maxis, visiblement trop occupé à décliner à l'infini la recette « sim » (SimEarth, SimFarm, SimTower...), ne daigne apporter une nouvelle suite à son best-seller. SimCity 3000 arrive en 1999 et cet épisode est en quelque sorte celui de la déception pour les fans. Non qu'il soit vraiment mauvais, mais plutôt qu'il n'apporte pas assez en regard de ce qu'il exige. Extrêmement riche graphiquement, SimCity 3000 ne jure d'ailleurs pas trop avec la production actuelle, mais pour l'époque il fallait un véritable monstre de puissance pour le faire tourner convenablement... Alors SimCity 4, épisode du rachat ?

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SimCity 4 : une introduction très Sims !


Un design à la sauce Sims

Si SimCity 3000 avait amorcé ce changement, il faut bien avouer que lorsqu'on jette un oeil rapide à SimCity 4, on ne peut s'empêcher de penser aux Sims tant le design du jeu s'en approche. Dès l'introduction, la « Sims Touch » est perceptible tant cette séquence respire la joie de vivre, la naïveté, le « gnan-gnangtisme » diront les mauvaises langues. La page d'accueil enfonce encore le clou en présentant la région qui abritera vos villes à l'aide d'une vue 3D isométrique ressemblant furieusement au voisinage de nos chers Sims ! Pourtant, une fois l'un des deux didacticiels disponibles lancés, il n'y a plus de doute possible : nous sommes bien dans SimCity 4 ! Ces didacticiels sont évidemment là pour vous aider à prendre en main le bestiau (NDLR : ouah, le scoop ! Un didacticiel qui didacticie !).

Au nombre de deux donc, ils permettent de se familiariser avec d'un côté les commandes de maire et de l'autre celle d'une sorte de démiurge amoureux de géologie. En effet et c'est la première innovation de ce SimCity 4, il est maintenant possible, au sein même du jeu, de modeler la carte de vos futurs exploits. La carte étant véritablement gérée comme un « objet » 3D (le reste des éléments du jeu sont en 2D), on est plus libre qu'on ne l'a jamais été avec autres SimCity. Relativement simple, l'outil en question permet de modifier zone par zone le terrain de votre carte générale. Une zone est au départ composée soit exclusivement d'eau, soit exclusivement de terre. Il faut donc ériger des montagnes, creuser des vallées ou conserver un terrain uniforme.

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On regrettera d'entrée de jeu de ne pouvoir travailler sur l'ensemble de la région d'un seul coup et surtout qu'il n'existe pas de génération automatique ! La création complète d'une région étant en effet pour le moins fastidieuse. Cela fera sûrement plaisir à certains joueurs de pouvoir s'occuper de tout à ce point, mais beaucoup d'autres en auront vite ras la casquette. Heureusement, il existe dès le lancement du jeu, plusieurs zones « prêtes à jouer » dont certaines reprennent d'ailleurs quelques grandes villes du monde : New York, Berlin, Londres ou San Francisco. Enfin, sachez qu'il est possible de s'échanger les zones afin de jouer « à plusieurs » sur la même carte et que de la même manière de nouvelles cartes sont déjà disponibles sur Internet.

De l'art d'être maire !

Une fois votre escapade géomorphologique effectuée, il est plus que temps de choisir une des zones de la région pour commencer votre travail de maire ! Trois tailles de zones sont accessibles, la plus grande étant tout de même seize fois plus importante que la plus petite, je vous conseille de commencer modeste afin de ne pas être trop perdu. De la même manière, il vaut mieux, pour un début, prendre une zone au relief le plus simple possible : rivières et collines ne sont pas propices à l'installation de vos villes. SimCity fait partie de ces jeux pour lesquels il n'y a pas vraiment de fin. Vous allez en effet vous mettre au travail, bâtir la ville de vos rêves ou au contraire celle de tous vos cauchemars et puis quand vous en aurez plein le dos, tout détruire pour refaire quelque chose de différent, ailleurs. Les objectifs seront simplement ceux que vous vous fixerez en jouant, d'autant plus qu'ici contrairement aux versions précédentes, il n'y a pas le moindre scénario prédéfini dans lequel villes et tâches vous sont imposées comme la reconstruction du San Francisco ravagé par le tremblement de terre de 1906 dans SimCity premier du nom.

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Les villes de SimCity 4 évoluent tout le temps pour satisfaire la population !

Le développement de la ville vous appartient et à ce titre vous êtes libre de faire ce qui vous chante. Pour parvenir à développer sa ville, il faut toutefois se plier aux règles du bon sens sans quoi la partie pourra être amusante, mais la cité restera embryonnaire. Votre tâche peut en fait se résumer à trois activités principales et évidemment très liées : construire des logements pour les Sims, leur apporter du travail et créer un cadre de vie encourageant. Les deux premières tâches se réalisent via l'établissement de zones résidentielles, commerciales et industrielles. Les zones résidentielles comportent évidemment les logements de votre population alors que les deux autres regroupent les différents secteurs d'activités. En tant que maire, vous définissez de grandes zones de l'un de ces trois types, mettez en place des routes pour relier les lieux d'habitation aux lieux de travail et laissez ensuite le soin à la machine de simuler la croissance et la venue des Sims. Les premiers habitants arrivent donc et avec eux les premières maisons, commerces et industries. Pendant que tout cela se peuple, il vous faudra veiller au bon équilibre entre ces trois zones via le fameux indicateur RCI (présentation de la demande en Résidence, Commerce et Industrie) que l'on retrouve depuis la première version du jeu !

Jongler avec les chiffres

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Les premières heures de votre ville sont généralement assez heureuses. Une simple éolienne et un château d'eau suffisant largement pour alimenter en courant et en eau tout ce petit monde de tout juste 2 000 âmes, votre budget municipal devrait rapidement vous rapporter quelques brouzoufs. Le Simflouze comme il est appelé dans le jeu est évidemment le nerf de la guerre puisque de son niveau dépendra vos possibilités. Cependant, vous allez très vite vous rendre compte qu'il est facile de se retrouver sans le sou ! Notons au passage deux petites modifications qui n'ont l'air de rien, mais qui changeront la vie des Haussman en herbes que nous sommes : deux types de routes cohabitent maintenant (rues et routes avec forcément un coût différent) et un système de création de routes automatique vient aider à la gestion des lorsque l'on créé tout un pâté de maisons d'un coup. Cela évite par exemple de définir des zones n'ayant aucun accès au réseau routier.

En effet, après quelques minutes de jeu en mode accéléré (quatre vitesses de jeu sont accessibles pour ne pas attendre bêtement devant son écran que les Sims daignent emménager), les premières réclamations vont être formulées par votre population. Ils voudront tout d'abord que l'on s'occupe de leur progéniture en construisant une école primaire et ensuite il faudra évidemment établir une première clinique afin de soigner les petits bobos de la vie quotidienne. Mine de rien, ces menues dépenses auront tôt fait de plomber votre équilibre budgétaire et il faudra donc trouver rapidement de quoi augmenter ses revenus. Deux possibilités sautent aux yeux, mais la première, l'augmentation des impôts, risque bien de transformer votre ville en cité fantôme alors c'est plutôt vers la seconde que l'on se tournera : l'expansion !

On définit de nouvelles zones, place un château d'eau supplémentaire et c'est reparti pour un tour. Les recettes progressent à nouveau, mais cette fois les Sims se mettent à avoir peur des agressions (ah la sempiternelle insécurité) et des incendies. Pour les rassurer, rien de tel qu'un petit poste de police et une caserne, mais comme la consommation électrique explose, il faut également ajouter de nouvelles éoliennes et massacrer à nouveau votre petit budget municipal ! Ce petit jeu peut continuer pendant un long moment, le joueur alternant phases d'expansion et phases d'optimisation des structures déjà construites pour lutter par exemple contre la pollution de l'air (en surtaxant les pollueurs et favorisant les industries hi-tech), le trafic urbain (en établissant des transports en commun, bus et métro) ou simplement pour économiser quelques deniers !

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Quelques exemples de zones « dédiées », résidences et industries ne faisant pas bon ménage !


Mais alors, quoi de neuf ?

A cet instant, les joueurs habitués aux précédentes versions doivent se demander ce qu'il y a de changé par rapport à SimCity 3000 tant la construction de la ville semble proche. Il est vrai que la seule possibilité de modeler le terrain avant de commencer une partie n'est clairement pas suffisante pour faire craquer les vieux de la vieille ! Maxis a cependant eu une idée qui fera replonger tous les amateurs tant les possibilités qu'elle offre sont nombreuses. La région dont nous parlions au début de l'article est découpée en zone et chacune de ces zones peut abriter une ville, mais ce qu'il est important de retenir est que ces zones sont capables d'interactions entre elles. La région peut de ce fait être comprise comme une agglomération et les zones comme de petites villes ou quartiers plus ou moins interdépendants !

Il devient possible d'attribuer certaines fonctions à certaines zones et de procéder à de véritables échanges commerciaux (limités hélas) entre les différentes zones. Un exemple très parlant est d'ailleurs fourni avec le jeu sur la carte de Londres. Cet exemple se rapproche de la réalité en mettant en liaison la zone industrielle de Fulham avec le quartier résidentiel de Kensington. Fulham n'héberge aucune habitation, seulement des industries polluantes et au sein desquelles on ne souhaite pas vraiment construire sa maison. Qu'à cela ne tienne, les Sims iront vivre à Kensington : petit village verdoyant simplement relié à Fulham par une route qui conduira tout les matins les Sims à leur lieu de travail. Ce partage des tâches permet de ne pas avoir à installer d'industries à Kensington et ainsi d'éviter toute pollution.

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Si en théorie cette division fonctionne très bien, dans la pratique ce n'est pas aussi rose et la ville exclusivement industrielle aura bien du mal à rentrer dans ses frais. C'est alors qu'un autre élément prend tout son intérêt : les accords commerciaux. On regrettera qu'ils ne soient pas un peu plus nombreux, mais tels quels, ils permettent déjà à notre Fulham d'équilibrer son budget en acceptant par exemple de traiter les déchets de Kensington ou en lui revendant de l'électricité produite à vil prix via une très polluante centrale au charbon. Cet exemple relativement simple, vous donne une petite idée de ce que le système des régions permet dans SimCity 4. Les interactions pourront ensuite être plus poussées avec la construction d'autoroutes ou de lignes de métro entre vos différentes villes.

Un petit regret malgré tout et même si je ne vois pas bien comment Maxis aurait pu faire autrement. Les différentes villes se jouent évidemment les unes après les autres et pendant que vous travaillez sur Kensington par exemple, le temps est stoppé sur Fulham. Afin de ne pas bloquer le développement de Kensington et provoquer une crise de l'emploi retentissante, c'est le PC qui simule le développement de Fulham et fait une sorte d'avance sur embauche pour que vos Kensongtinien obtiennent un emploi. Toutefois quand vous reprendrez en main Fulham, elle sera toujours au stade de développement auquel vous l'avez laissée. Cette méthode ne fonctionne pas mal, mais il est tout de même préférable de changer régulièrement de ville, il s'ensuit alors un jonglage pas toujours commode surtout lorsque vous contrôlez une dizaine de cités !

Techniquement à revoir !

À côté des régions et du mode démiurge plus puissant (qui pendant la phase de création de la ville, permet de générer les traditionnelles catastrophes), on peut relever quelques autres innovations qui ont leur importance. Il est par exemple intéressant de mentionner que l'interface, complètement revue, est maintenant plus conviviale, plus jolie et plus puissante. En plus d'être affichées sur une mini-carte, les informations comme la couverture policière ou l'approvisionnement en eau peuvent être représentées sur la ville elle-même pour plus de lisibilité. On regrettera par contre de ne pouvoir afficher plusieurs graphiques en même temps. Il est également possible d'avoir d'autres informations de par l'utilisation des Sims. On peut intégrer dans sa ville des personnages créés avec l'autre jeu de Maxis ou bien sélectionner un des personnages livrés avec SimCity 4. Ces Sims vous permettront d'avoir des renseignements complémentaires et il sera possible de les suivre dans le jeu pour se rendre compte par exemple de problèmes de liaisons résidences / bureaux...

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SimCity 4 regorge d'animations toutes plus réussies les unes que les autres.

L'aspect graphique a lui aussi été amélioré et maintenant c'est face à une véritable avalanche de détails que l'on se retrouve. Au niveau de zoom le plus large (il y en a quatre), la différence déjà perceptible avec SimCity 3000 n'est pas fondamentale, mais dès lors que l'on passe au niveau le plus rapproché, ce jeu devient une vraie fourmilière ! Les animations sont innombrables et pas de doute : il y a de la vie là-dedans ! Que ce soit le petit chien qui se soulage sur une bouche d'incendie, les manifestants qui agitent leurs pancartes ou les touristes devant la statue de votre personne, il y a toujours quelque chose qui se passe dans cette ville. Ces animations n'apportent rien au jeu proprement dit, mais rendent le tout plus léger, plus agréable à qui n'est pas un gestionnaire pur et dur.

Il faut en revanche signaler « Ze » point noir du jeu : la configuration nécessaire. Tant que votre ville reste de petite taille (10 000 habitants) et évite les trop nombreux gratte-ciel, il est possible de se contenter d'un « petit » processeur 1 GHz. Mais si vous espérez atteindre les 80 000 habitants et plus avec moult monuments gigantesques et buildings à perte de vue, il est préférable de tabler sur un bon vieux Pentium 4 2.4 GHz des familles ! Dans un cas comme dans l'autre, c'est toutefois la quantité de mémoire embarquée qui fera la différence. N'espérez pas jouer convenablement avec moins de 256 Mo de mémoire et visez plutôt les 512 Mo ou les 768 Mo pour jouer avec tous les détails dans des villes de plus de 120 000 habitants... Qu'on se le dise SimCity 4 est un jeu extrêmement gourmand et nous ne parlons même pas de jouer en 1600x1200 !

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Sachez pour finir, qu'un petit problème viendra gâcher le plaisir des utilisateurs de Radeon, surtout s'ils comparent leur rendu avec celui des possesseurs de GeForce par exemple. Lors des mouvements de carte sur Radeon, le jeu fait en effet disparaître une grande partie des constructions. Le problème venant surtout du fait qu'il « oublie » d'en faire réapparaître une partie une fois la carte stabilisée ! Il est possible via une petite modification du fichier « Graphics rules.sgr », de remédier à ce défaut, mais le jeu devient alors encore un peu plus lourd !

Conclusion

Malgré un monstrueux problème de gourmandise qui fait furieusement penser à ce que l'on avait déjà pu rencontrer à la sortie de SimCity 3000, il n'y a pas de doute sur les qualités intrinsèques de ce SimCity 4. Maxis est parvenu à renouveler son jeu bien plus qu'il ne l'avait fait lors de la version précédente. Les premières minutes sont un peu décevantes pour le joueur habitué aux autres versions. On se dit que finalement il n'y a pas grand-chose, que tout cela va tourner court... Puis on découvre la gestion des villes multiples, les interactions entre elles et là c'est tout simplement une dimension totalement nouvelle qui fait replonger le joueur dans les délices de la Sim-Dépendance ! Les améliorations graphiques et les nombreux petits plus cachés à tous les niveaux du jeu achèveront de convaincre les plus réticents.

SimCity 4 est un de ces rares jeux capables de plaire aussi bien au gestionnaire rigoureux qu'au néophyte curieux. On regrettera tout de même que la gourmandise du programme le rende tout simplement inaccessible à de très nombreux utilisateurs à moins que ceux-ci acceptent de ne pouvoir développer sereinement des villes de 100 000 habitants. Les possesseurs de configurations moyennes devront en effet avoir une patience infinie pour gérer des villes composées de nombreux gratte-ciel... En attendant les immanquables patchs :-(

SimCity 4

6

Les plus

  • Système des régions
  • Richesse des animations
  • Concept de jeu toujours aussi intéressant
  • Durée de vie immense

Les moins

  • Beaucoup trop gourmand
  • Gestion de la ville peu novatrice
  • Pas de générateur de cartes

Note globale7

Réalisation7

Prise en main8

Durée de vie9

Nerces

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Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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