Google teste une nouvelle fonction dans Search Labs. Elle combine graphiques interactifs et intelligence artificielle pour faciliter l’analyse financière. Petit bémol cependant et comme bien souvent avec Redmond, l’outil reste expérimental et s’adresse pour l’instant aux utilisateurs américains.

Une nouvelle fonction disponible pour mieux comprendre les marchés financiers débarque dans Google Search Labs - ©Dennis Diatel / Shutterstock
Une nouvelle fonction disponible pour mieux comprendre les marchés financiers débarque dans Google Search Labs - ©Dennis Diatel / Shutterstock
L'info en 3 points
  • Google teste des graphiques financiers interactifs dans Search Labs, combinant IA et données en temps réel pour l'analyse boursière.
  • L'outil, actuellement réservé aux États-Unis, utilise des sources fiables comme Morningstar pour garantir la qualité des informations.
  • Bien que prometteur, cet outil ne remplace pas les analystes humains et reste en phase expérimentale.

Google avance doucement vers une recherche plus interactive. Dans son espace Search Labs, dédié aux expériences en intelligence artificielle, la firme vient de lancer un outil capable d’afficher des graphiques financiers avec des données en temps réel et historiques. L’initiative ne fait pas oublier que Google développe depuis plusieurs mois Search Labs, un espace où il teste des fonctions innovantes autour de l’IA dans son moteur de recherche. Clubic a déjà suivi ces évolutions, notamment les réponses multimodales que Google intègre petit à petit. Pour le moment, cette nouvelle fonction reste réservée aux États-Unis et se concentre sur des actions, indices ou fonds cotés, avec des données issues de sources comme le baromètre mondial Morningstar.

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Google s’appuie sur Search Labs pour tester des graphiques financiers dynamiques

Cette novuelle fonction permet aux utilisateurs de poser des questions précises sur un titre ou un indice boursier et de recevoir en retour des graphiques détaillés, accompagnés d’informations claires. Par exemple, demander à Google « Comment a évolué l’indice Nasdaq en 2023 ? » génère un graphique interactif sur la période.

Ce système utilise les données fournies par des partenaires reconnus, telles que Morningstar, pour assurer la qualité de l’information. Il s’intègre dans Search Labs, que Google a lancé pour expérimenter diverses fonctions liées à l’intelligence artificielle. On y trouve aussi Gemini, l’assistant conversationnel maison. Bard et ces graphiques montrent bien comment Google introduit progressivement l’IA pour enrichir ses réponses.

Avec cette nouvelle fonction, Google entend "donner vie aux données financières pour les questions sur les actions et les fonds communs de placement" - ©My Life Graphic / Shutterstock

L’IA pour la finance reste à ce stade un outil d’aide, pas un expert

La finance, avec ses données complexes et mouvantes, représente un défi pour l’intelligence artificielle. Google propose ici un outil pour simplifier l’accès aux informations boursières, mais il ne remplace pas les analystes humains. On vous a d'ailleurs déjà parlé sur Clubic des outils IA dédiés à la finance, en vous mettant en garde que les algorithmes doivent encore prouver leur fiabilité face aux variations rapides des marchés et des limites légales du procédé.

Google ne propose pas de conseils d’investissement mais une manière plus visuelle d’explorer les chiffres. Mais ne se proclame pas Loup de Wall Street qui veut. Car pour l’instant, le service reste en phase de test, réservé aux États-Unis, et il faut attendre pour voir s’il sera déployé plus largement.

Google essaie depuis quelques années d’intégrer l’intelligence artificielle dans son moteur de recherche de plusieurs façons. Les graphiques interactifs financiers ne sont qu’un exemple parmi d’autres. Clubic a suivi cette évolution, en détaillant comment Google rend la recherche plus visuelle et dynamique grâce à l’IA. Dans le cadre de Search Labs, la firme met l’accent sur des expériences qui améliorent l’interaction et la compréhension des données. Le dernier mot, heureusement, revient à celui qui clique.