Selon les termes du contrat signé entre Yahoo et Mozilla sur le domaine de la recherche, la fondation pourra réclamer des paiements annuels cumulés à plus d'un milliard de dollars.
En novembre 2014, Mozilla annonçait un changement de stratégie pour ses revenus. Jusqu'alors, ces derniers reposaient à 90% sur les commissions publicitaires de Google, le moteur de recherche étant configuré par défaut au sein de Firefox dans la majorité des pays. Mais Mozilla a finalement choisi de diversifier les accords avec un meilleur ciblage.
Ainsi, si Google est toujours paramétré par défaut sur Firefox en Europe, Mozilla a opté pour Yahoo aux Etats-Unis, Baidu en Chine ou encore Yandex en Russie. Mais qu'adviendra-t-il de l'accord avec Yahoo aux Etats-Unis si la société Internet est rachetée - une option qui semble bel et bien se profiler à l'horizon ?
Selon le magazine Recode, si une telle acquisition a bien lieu, Mozilla aura le droit de faire valoir l'une des clauses de cet accord dans une période donnée. En outre, même si Mozilla négocie un nouveau contrat, elle pourra bénéficier de revenus annuels garantis de 375 millions de dollars et ce jusqu'à la fin du contrat initial, lequel est prévu pour une durée de cinq ans, soit jusqu'en 2019.
A titre de comparaison, lorsque Google était le seul partenaire de Mozilla, la somme garantie perçue par la fondation était de 300 millions de dollars. La PDG Marissa Mayer était certaine de pouvoir concurrencer Google et envisageait même d'étendre cet accord avec Mozilla en dehors des Etats-Unis.
Au début, le partenariat a permis de dynamiser le moteur de Yahoo dont la part de marché est ainsi passée de 8,6 % au mois de novembre 2014, à 10,4 % en décembre. Mais la tendance s'est rapidement essoufflée.
A l'heure actuelle, les finalistes pour le rachat de Yahoo seraient Verizon, Quicken Loans ainsi que des fonds d'investissement comme TGP et le montant de l'acquisition est évalué entre 3,5 et 5 milliards de dollars.
Guillaume Belfiore
Lead Software Chronicler
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Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.
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