Avis Opera : un navigateur rapide, complet, intuitif…

27 février 2023 à 19h01
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opera

L’histoire d’Opera démarre en 1994, au sein de l’entreprise de télécommunication norvégienne Telenor. À l’origine, ce navigateur aujourd’hui présent sur un peu plus de 2 % des ordinateurs et appareils mobiles dans le monde consistait en un simple projet de recherche, déployé et utilisé en interne.

Opera
  • Speed Dial et barre latérale très efficaces
  • Excellentes performances
  • Environnement et fonctionnalités orientés productivité
  • Nombreuses petites options qui rendent l'expérience de navigation confortable
  • Efforts de décentralisation et de sécurisation du web
  • Trop nombreux partenariats mis en avant

C’est à partir de 1996, date de sa sortie publique, qu’Opera commence à se faire un nom sur la base de technologies inventives, destinées à améliorer l’expérience de navigation en multitâche. On pense notamment à son interface MDI et son volet latéral Hotlist (prémices de la Speed Dial).

opera © Telenor Research
MultiTorg Opera, première version du navigateur déployée en interne. ©Telenor Research

Au fil des ans, Opera poursuit son évolution, abandonnant en 2013 son moteur de rendu maison Presto au profit de WebKit. Cette même année marque la réécriture complète du navigateur qui, dès le déploiement de sa version 15, repose désormais sur Chromium, et donc Blink.

Outre ses fonctionnalités vouées à simplifier la navigation, Opera s’est peu à peu penché sur les questions liées à la vie privée et au respect de l’anonymat sur Internet. Ses options se sont progressivement enrichies d’un VPN, d’un bloqueur de publicités ou encore, plus récemment, d’un crypto-wallet. Une spécialisation honorable qu’il convient toutefois d’interroger au regard de son rachat par un fonds d’investissement chinois, en 2016.

Pour cet avis, nous avons essentiellement concentré notre test sur la version Windows du navigateur. La version Android nous a permis d'effectuer les diverses opérations de synchronisation et de partage mises en place par l'éditeur.

Ergonomie et prise en main d’Opera

Opera se distingue très clairement de Google Chrome, Brave ou Microsoft Edge, optant pour une structure et un environnement similaires à ceux de Vivaldi. L’interface du navigateur s’articule autour d’une fenêtre de navigation standard surmontée d’une omnibox (barre de requêtes couplant adresses URL et moteur de recherche). À droite du champ de recherche, des icônes offrent un accès rapide à l’outil de capture d’écran, au gestionnaire d’extensions, au module de téléchargement et aux options de configuration facile d’Opera.

Astucieuses, ces options de configuration facile ont été pensées pour personnaliser partiellement le navigateur sans entrer dans les paramètres avancés d’Opera. Outre la possibilité de sélectionner un thème clair, sombre ou en accord avec les préférences du système, les réglages basiques listés permettent d’activer en un clic divers éléments importants liés à la vie privée et à la sécurité des données personnelles. C’est aussi depuis ce volet que l’on ajuste l’apparence de la page de démarrage afin d’améliorer l’expérience d’utilisation dans son ensemble.

opera © clubic.com

Les ajustements plus précis s’opèrent directement sur la page de démarrage, autrement appelée page d’Accès rapide (Speed Dial). Libre à chacun de déplacer et modifier l’ordre des vignettes affichées d’un simple glisser-déposer. Il est possible de supprimer les raccourcis non pertinents, d’épingler définitivement une page web suggérée ou d’ajouter manuellement un site web à partir de son URL. Objectif : faire de la page d’accueil d’Opera un tableau de bord fonctionnel, pratique, adapté aux usages et aux habitudes Internet les plus spécifiques.

opera © clubic.com
opera © clubic.com
opera © clubic.com

On termine ce rapide tour d’horizon avec l’élément qui différencie Opera des navigateurs grand public : la barre latérale. Située à gauche de l’interface et accessible en permanence, cette colonne d’icônes regroupe un ensemble d’options susceptibles d’améliorer, d’accélérer et/ou de simplifier l’expérience utilisateur : espaces de navigation thématiques, raccourcis vers les messageries sociales, gestion multimédia, accès instantané aux favoris, pinboards, historique, paramètres.

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La plupart des éléments de la barre latérale s’affichent dans un module flottant que l’on peut épingler à gauche de la fenêtre principale. Une possibilité de configuration idéale pour qui souhaite garder à portée de clic une conversation, une playlist musicale ou la liste détaillée de ses favoris.

On regrette toutefois qu’Opera soit livré avec un grand nombre de sites partenaires préenregistrés dans la barre latérale comme sur la page de démarrage. Bien qu’il soit possible de s’en séparer, devoir les supprimer manuellement gâche légèrement l’expérience de personnalisation que l’éditeur souhaitait fluide et agréable.

L’accès aux options et paramètres généraux d’Opera peut également perturber les internautes habitués aux environnements des navigateurs Brave, Google Chrome, Mozilla Firefox ou Microsoft Edge. Il faudra en effet cliquer sur le logo O situé dans le coin supérieur gauche de la fenêtre principale, et non sur l’icône des réglages située tout à droite de la barre de navigation.

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Les fonctionnalités et spécificités d’Opera

Synchronisation des données et partage de fichiers

À l’image de ses concurrents, Opera propose la synchronisation des données de navigation Internet sur plusieurs appareils (Android uniquement) grâce à la création d’un compte utilisateur (icône O > Synchronisation…). Le choix est laissé aux internautes concernant le type d’éléments à synchroniser.

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En marge des possibilités de synchronisation prises en charge par le compte utilisateur, Opera intègre une fonctionnalité de partage direct entre ordinateurs et appareils mobiles (Android ou iOS également équipés de l’application Opera Browser). Baptisé Mon Flow et accessible depuis la barre latérale du navigateur, le module est indépendant du compte utilisateur. Pour appairer PC, smartphones et/ou tablettes, il suffit de scanner le QR code affiché à l’écran.

opera © clubic.com
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Les appareils synchronisés peuvent échanger en temps réel des liens, documents, fichiers multimédias. L’historique est purgé au bout de 48 heures. Il est possible d’effacer manuellement des éléments avant leur suppression automatique.

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Gestion des onglets et espaces de travail

Ni pile ni code couleur : le regroupement semi-automatique des onglets dans une même fenêtre est inexistant chez Opera. En lieu et place des outils de réorganisation proposés par la concurrence, le navigateur mise sur les espaces de travail, à l’image des bureaux virtuels que l’on retrouve sur Windows, macOS ou Linux. Concrètement, ces espaces de travail consistent en une imbrication de fenêtres (avec gestion des onglets multiples) dans la fenêtre principale.

Malgré une volonté apparente de dissocier ces bureaux virtuels, on regrette qu’il ne soit pas possible d’en personnaliser les thèmes ou la page d’accueil indépendamment des autres espaces créés. En clair, la suppression d’une tuile sur la Speed Dial de l’Espace 1 entraînera la suppression de cette même tuile sur tous les autres espaces disponibles.

Par défaut, Opera dispose de deux espaces accessibles depuis la barre latérale auxquels on peut en ajouter de nouveaux (clic droit sur l’icône maison > Gérer les Espaces… > Espaces > Ajouter plus).

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Un clic droit sur un onglet > Déplacer l’onglet vers l’espace… permet de répartir rapidement ses pages web par thèmes, activités, domaines, etc. On apprécie la prise en charge de la sélection multiple des onglets qui, grâce aux touches Ctrl + clic gauche de la souris, facilite la réorganisation de plusieurs onglets à la fois.

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Les internautes les moins disciplinés apprécient l’intégration d’une option de recherche dans les onglets, capable de retrouver du contenu spécifique parmi toutes les pages web ouvertes, quels que soient les espaces de travail et les appareils synchronisés.

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Quelques options avancées améliorent le confort de navigation de manière générale. On pense à la prévisualisation des contenus en survolant les onglets à l’aide de la souris, à l’affichage des onglets du même domaine dans l’infobulle de l’onglet, ou encore au défilement vers le haut de la page en cliquant sur l’onglet actif. Toutes ces fonctionnalités peuvent être activées dans les Réglages > Avancé > Navigateur > Interface utilisateur.

opera © clubic.com
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On conclut enfin sur la possibilité d’enregistrer une session d’onglets dans un dossier épinglé à la page d’Accès rapide de manière à pouvoir charger en un clic l’ensemble des pages web sauvegardées ultérieurement.

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VPN et crypto-wallet

Impossible de parler d’Opera sans évoquer ses fonctionnalités dédiées à la préservation de l’anonymat. On pense d’emblée à Opera VPN, option gratuite et illimitée permettant aux internautes de masquer leur emplacement géographique et leur adresse IP lorsqu’ils naviguent en ligne.

Pour profiter de la fonction, il est nécessaire de se rendre une première fois dans les paramètres du logiciel (O > Réglages > Avancé > Fonctions > VPN). Une fois l’interrupteur activé, une icône apparaît dans la barre d’adresse. Il suffit de cliquer dessus pour initier ou interrompre la connexion privée, ainsi que pour sélectionner un emplacement virtuel (Europe, Amériques, Asie).

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Toujours dans les réglages, quelques options permettent aux internautes d’affiner légèrement la configuration d’Opera VPN (connexion au lancement du navigateur, contourner le VPN pour les moteurs de recherche par défaut et les sites intranet, édition de règles de contournement additionnelles).

Aujourd’hui encore, Opera s'impose comme l’un des seuls navigateurs, sinon le seul navigateur grand public, à intégrer nativement une telle solution de confidentialité.

Depuis mars 2020, le navigateur embarque également un portefeuille de cryptomonnaies permettant essentiellement d’acheter, recevoir, envoyer et vendre des ETH, ainsi que de gérer ses NFT. Pour activer le service, il faudra se rendre dans les Réglages > Avancé > Fonctions > Crypto Wallet.

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Gestion des médias et Pinboards

Partage de fichiers, espaces de travail, VPN, crypto-wallet, gestion média : plus qu’un navigateur Internet, Opera se mue en plateforme multifonction, affichant sa volonté de remplacer un maximum d’applications tierces. En témoigne son lecteur intégré, agrégateur des services de streaming audio les plus populaires.

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Les internautes peuvent se connecter à leurs comptes utilisateur et retrouver au même endroit l’ensemble de leurs musiques, clips et podcasts. Le passage d’une plateforme à une autre s’effectue en un clic, depuis le menu déroulant situé en haut à gauche de la fenêtre du lecteur.

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Les vidéos en ligne profitent également de quelques ajustements visant à rendre la navigation plus confortable en cas d’activités connexes. Le Picture-in-Picture (PiP) est applicable à l’ensemble des contenus Internet compatibles (Réglages > Avancé > Fonctions > Détachement de la vidéo), tandis que le pop out – sorte de PiP spécifiquement pensé pour les plateformes de visio – permet le détachement automatique des onglets de vidéoconférences (Réglages > Avancé > Fonctions > Faire un pop out de la vidéoconférence). Un atout qui autorise les internautes en télétravail à poursuivre leurs activités en ligne (professionnelles ou non) en marge de leurs réunions à distance.

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Enfin, un module Pinboards rappelant Pinterest, ou les Collections de Microsoft Edge, accessible dans la barre latérale, centralise toutes sortes de contenus (liens, images, texte, onglets, etc.) que les internautes épinglent, organisent en tableaux thématiques et partagent avec d’autres.

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Un couteau suisse de la productivité

On trouve chez Opera un ensemble de fonctions discrètes mais appréciées, favorisant une expérience de navigation fluide et intuitive. On pense notamment à l’outil de capture d’écran (accessible à droite de la barre d’URL) capable d’enregistrer l’intégralité d’une page grâce à la prise en charge de la molette de la souris, ou encore à l’option « pop-up de recherche » permettant d’effectuer une recherche instantanée sur le web à partir d’un mot ou d’un paragraphe sélectionné. Les résultats s’ouvrent dans un nouvel onglet via le moteur de recherche configuré par défaut.

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La personnalisation faisant partie intégrante de l’identité d’Opera, utilisateurs et utilisatrices sont autorisés à (re)définir les raccourcis clavier à l’adresse opera://settings/keyboardShortcuts.

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Dans la mesure où le navigateur est basé sur Chromium, et bien qu’Opera dispose de son propre magasin d’addons, libre à chacun d’étendre ses fonctionnalités à l’aide des extensions du Chrome Web Store.

Sécurité et vie privée d’Opera

L’organisation générale d’Opera et ses récentes actualités nous poussent à percevoir le navigateur comme un outil de confiance, soucieux de préserver l’anonymat de ses internautes et de protéger leurs données privées.

Nous avons déjà évoqué son VPN intégré, gratuit et illimité, ainsi que le développement de son crypto-wallet. Dans cette logique de web sécurisé, libre, ouvert et décentralisé, le navigateur prévoit la prise en charge du protocole P2P IPFS.

La sécurité de la vie privée passe également par les modifications autorisées des réglages WebRTC, l’activation possible du protocole DNS over HTTPS, la mise à niveau automatique de la connexion vers HTTPS ainsi que l’intégration native d’un bloqueur de publicités et de traqueurs.

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Toutefois, certains aspects d’Opera nous poussent à émettre quelques réserves. À la lecture de la politique de confidentialité, nous apprenons que le navigateur attribue à ses utilisateurs et utilisatrices un identifiant unique. Couplé aux informations de géolocalisation, ce numéro permet à la société de soumettre des annonces ciblées à ses internautes, et ce malgré l’activation du bloqueur de publicités.

Par là même, comme nous l’avons souligné un peu plus tôt, Opera ne se cache pas de mettre en avant ses partenaires, tant sur la page d’accueil que dans la barre latérale.

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Pour modifier ces réglages (publicités personnalisées et collecte de données), il faudra se rendre à l’adresse opera://settings/privacy et désactiver les interrupteurs adéquats.

On en profite pour rappeler que si la société avait été rachetée par un consortium un consortium d’investisseurs chinois (Beijing Kunlun Tech, Qifei International Development, Keeneyes Futures Holdings, Golden Brick Capital Private Equity Fund), elle a racheté ses parts en octobre 2022, ce qui ne manque pas de nous rassurer sur le traitement des données des utilisateurs

On conclut enfin sur le VPN d’Opera qui, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas un VPN mais un simple proxy établissant des connexions HTTPS/TLS classiques. L’option suffit pour accéder à du contenu géorestreint (services de streaming comme Netflix US, par exemple) mais n’offre aucune protection en plus de ce que proposent déjà la majorité des sites et serveurs web actuels.
Opera propose en revanche une vraie souscription VPN baptisée Opera VPN Pro.

Benchmarks et utilisation des ressources

Les benchmarks suivants ont été réalisés sur un PC portable (Asus VivoBook, AMD Ryzen 7 3700U, 8 Go de RAM, HDD 500 Go, Windows 11). Chaque navigateur a été testé dans sa dernière version au moment de la rédaction de cet article.

Un benchmark n’a de sens que s’il est comparé à d’autres relevés effectués dans les mêmes conditions de test. Afin d’obtenir des résultats aussi fiables que possible, seule la fenêtre du navigateur est restée ouverte sur le PC. Les mesures ont été effectuées trois fois de manière à obtenir une moyenne représentative.

Basemark Web 3.0 : performances liées à l’utilisation des applications web répondant aux standards W3C

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Jetstream 2.0 : performances liées aux traitements JavaScript et WebAssembly

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Speedometer 2.0 : performances liées à la réactivité des web apps à partir d’interactions utilisateur simulées

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Les résultats obtenus placent Opera en très bonne position vis-à-vis de la concurrence. L’usage pratique confirme par ailleurs une vitesse de navigation satisfaisante et de bonnes performances, alors que nous n’avons éprouvé aucun ralentissement injustifié au cours de notre test.

Un coup d’œil au gestionnaire des tâches nous a également démontré qu’Opera se montre raisonnable en consommation de ressources. Une économie de RAM en partie induite par la mise en pause automatique des onglets inactifs.

L’avis de la rédac

Considérant ses très bonnes performances et sa palette de fonctionnalités intégrées, il va sans dire qu’Opera rivalise sérieusement avec les navigateurs Internet grand public les plus utilisés. Plus accessible que Vivaldi en termes de prise en main, et offrant davantage d’outils avancés et de personnalisation que Google Chrome ou Microsoft Edge, le service sait aussi bien s’adresser aux internautes peu expérimentés qu’aux utilisateurs et utilisatrices chevronnés.

On apprécie fortement son environnement fonctionnel, articulé autour de nombreux raccourcis favorisant une navigation fluide et intuitive (Speed Dial, barre latérale, raccourcis vers les outils de productivité dans la barre d’adresse). L’intégration d’un lecteur multimédia compatible avec les principales plateformes de streaming audio et accessible en un clic est un plus pour qui a la (mauvaise) habitude de multiplier les onglets sans jamais les organiser. Les espaces de travail ordonnent les sessions de navigation sur Internet en fonction des diverses activités menées de front par les internautes.

On émet en revanche de solides réserves concernant les aspects liés à la sécurité et à la confidentialité des données privées. Car si Opera semble mettre l’accent sur la décentralisation du web (réglages IPFS, crypto-wallet), l’anonymat (VPN) et la protection des informations personnelles (réglages WebRTC, bloqueur de publicités et de traqueurs natif), sa politique de confidentialité, son rachat par un fonds d’investissement chinois, la kyrielle de partenaires mis en avant dans la Speed Dial et sa configuration par défaut activant la collecte des statistiques d’utilisation du service prouvent que le navigateur n’est, en réalité, pas beaucoup plus scrupuleux que Google Chrome ou Microsoft Edge.


Opera

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Fonctionnel, intuitif, confortable, affichant des performances et une vitesse de navigation excellentes, Opera n’a rien à envier aux navigateurs Internet grand public les plus utilisés que sont Google Chrome, Mozilla Firefox ou Microsoft Edge. Ses fonctionnalités orientées productivité en font un service qualifié pour les tâches du quotidien, professionnelles et personnelles. On apprécie également sa volonté d’offrir aux internautes un environnement stable et sécurisé en partie porté par sa base Chromium ainsi que ses options liées à la protection de la vie privée (VPN, bloqueur de pubs, réglages IPFS et WebRTC).

Les plus

  • Speed Dial et barre latérale très efficaces
  • Excellentes performances
  • Environnement et fonctionnalités orientés productivité
  • Nombreuses petites options qui rendent l'expérience de navigation confortable
  • Efforts de décentralisation et de sécurisation du web

Les moins

  • Trop nombreux partenariats mis en avant
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Orko
Merci pour cet article.
stratos
sur wikipedia c’est<br /> « Le navigateur Opera a été détaché de ce consortium chinois qui avait racheté Opera Software et est aujourd’hui norvégien »<br /> fr.wikipedia.org<br /> Opera<br /> Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus<br /> Cet article concerne le navigateur. Pour l’art lyrique, voir Opéra. Pour les autres significations, voir Opéra (homonymie).<br /> Le groupe chinois n’avait pas eu l’accord pour tout racheter.<br /> Sale to Chinese consortium<br /> In 2016, the company changed ownership when a group of Chinese investors purchased the web browser, c… An earlier deal was not approved by Norwegian regulators.[43] On 4 November 2016, Golden Brick Capital Private Equity Fund I L.P. completed the acquisition.[45] After divesting itself of the Opera browser and brand, Opera Software ASA[note 1] changed its name to Otello Corporation ASA.[46]<br /> en.wikipedia.org<br /> Opera (company)<br /> Opera is a Norwegian multinational technology company that specializes in web browser development, fintech, as well as services such as Opera News and YoYo Games. The company's total user base, including users of its desktop browsers, mobile browsers and other services exceeds 380 million monthly active users.<br /> Opera is headquartered in Oslo, Norway, with additional offices in Europe, China, and Africa. In 2016, Opera was acquired by an investment group led by a Chinese consortium On July 27, 201...<br /> Opera encore basé a oslo donc lois européenne<br /> parsons-technology.com – 10 Feb 22<br /> Where is Opera browser located?<br /> Can Opera browser be trusted?Opera's trusted and proven security features are built right into our safe browser, so you don't need to install third-party<br /> Est. reading time: 4 minutes<br />
LightBeamOverHeaven
J’aurais adoré pouvoir utiliser Opera GX, mais c’est le seul navigateur qui ne permet pas de mettre un moteur de recherche custom autre que ceux qui sont dans la liste par défaut<br /> Donc je peux pas utiliser Startpage, donc je peux pas l’utiliser sur le long terme, c’est vraiment dommage parce que ça pourrait me faire quitter Vivaldi si ils faisaient ça, juste ça, un truc vraiment tout simple.
cirdan
Bonjour,<br /> Ca serait bien de mettre vos informations à jour concernant une partie importante de ce dossier : le navigateur n’appartient pas à un consortium chinois, mais est aujourd’hui norvégien.<br /> Merci à @pierre<br /> Edit (page Wikipedia) :<br /> En février 2016, Opera fait l’objet d’une offre d’acquisition par un groupe d’investisseurs chinois pour un montant de 1,2 milliard de dollars, offre qui est approuvée par la direction de l’entreprise. L’offre échoue par la non-validation de l’opération par les autorités de la concurrence américaine. À la place de cette offre, le consortium chinois propose de n’acquérir qu’une partie des activités d’Opera, pour 600 millions de dollars, dans le but d’avoir l’approbation de l’autorité de la concurrence américaine.<br /> Le navigateur Opera a été détaché de ce consortium chinois qui avait racheté Opera Software et est aujourd’hui norvégien.
ChloeCls
Bonjour @cirdan @stratos<br /> Pour reprendre et résumer la chronologie d’Opera :<br /> En 2016, un consortium d’investisseurs chinois représenté par Golden Brick Capital Private Equity Fund I L.P. lance une OPA sur l’entreprise norvégienne Opera Software ASA. Cette offre vise à racheter 100% de la société pour 1,2 milliard de dollars.<br /> Les conditions ne convenant pas à Opera, le rachat est renégocié comme suit : pour 600 millions de dollars, le consortium devient propriétaire d’une partie des solutions développées par la branche BtoC d’Opera Software ASA.<br /> https://newsweb.oslobors.no/message/406030<br /> Parmi les produits cédés par Opera, on retrouve les navigateurs web (desktop et mobile) et les applications et solutions liées aux performances et à la confidentialité (dont Opera VPN, donc).<br /> Les conditions définitives du rachat stipulent également que le nom de la marque (Opera) appartient désormais au consortium. Opera Software ASA peut continuer d’utiliser cette dénomination pendant 18 mois. À l’issue de ce délai, ce qu’il reste de l’entreprise norvégienne est rebaptisé Otello Corporation.<br /> TNW | Tech – 18 Dec 17<br /> Opera Software ASA rebrands to Otello Corporation after selling its browser...<br /> Reuters is reporting that Opera Software ASA — the Norwegian company best known for its web browser — is rebranding to Otello Corporation. The company says it intends to change its stock ticker on the Oslo Bourse, although it’s yet to come<br /> Dans le même temps, la partie BtoC acquise par les investisseurs chinois devient une entreprise à part entière et conserve le nom Opera (nom toujours en vigueur en 2022). Le siège social est basé à Oslo, mais la société créée en 2016 appartient, encore aujourd’hui à des groupes chinois, basés en Chine, dont Kunlun, fondé par Yahui Zhou, actuel co-PDG d’Opera.<br /> kunlun.com<br /> en - 【昆仑万维集团官网】娱乐| 资讯 | 社交 |互联网出海<br /> 作为一家全球领先的互联网平台型公司,昆仑万维逐渐在全球范围内形成了语音社交平台StarX、社交信息分发平台Opera、UGC游戏平台Ark...<br /> Sur le conseil d’administration et les dirigeants d’Opera :<br /> wsj.com<br /> OPRA | Opera Ltd. ADR Company Profile &amp; Executives - WSJ<br /> Company profile for Opera Ltd. ADR including key executives, insider trading, ownership, revenue and average growth rates. View detailed OPRA description &amp; address.<br /> C’est cette organisation (entreprise norvégienne détenue par des groupes chinois) qui entretient la confusion autour du cadre législatif qui s’applique (ou non) à Opera, surtout lorsque la politique de confidentialité stipule :<br /> When we do collect personal data, such personal data may be transferred to partners in countries outside of the European Economic Area with a different level of data protection than that provided for under European law. Whenever we do so, we require that our partners agree to the European Union’s model contracts for the transfer of personal data to third countries (also known as the “standard contractual clauses”) to ensure adequate protection of your personal data.<br /> La formule est à la fois explicite (les données transférées en dehors de l’UE échappent au niveau de protection imposée par les lois européennes) et totalement floue (qui sont ces partenaires ? Quelles sont les mesures mises en place par Opera pour garantir le respect du cadre législatif européen ?).<br /> J’espère avoir pu répondre à vos interrogations
stratos
D’où la phrase et j’avais suivi l’affaire dans le wikipedia anglais<br /> Golden Brick Capital Private Equity Fund I L.P. completed the acquisition.[45] After divesting itself of the Opera browser and brand, Opera Software ASA[note 1] changed its name to Otello Corporation ASA<br /> divesting , c’est « depouiller » « cédé ». en gros les chinois on pas réussit a tout racheter. Mais opera c’était plus qu’un simple browser.<br /> Car il faut pas confondre Opera Software ASA qui elle est renommée Otello Corporation car appartient au chinois ca comprend Adcolony , Bemobi et skyfire. Avant opera TV qui a été vendu immédiatement et surfeasy qui a été vendu aussi<br /> Opera Software SA qui lui est les browser et a été séparé de la vente au groupe chinois<br /> il y a juste à voir le site d’otello<br /> https://www.otellocorp.com/about/otellos-history<br /> et le reste<br /> we require that our partners agree to the European Union’s model contracts for the transfer of personal data to third countries<br /> donc demande a leurs partenaires d’être en accord avec le model européen.<br /> Ensuite c’est des browser des données vont à instagram, facebook, des entreprises de sondage comme cambridge analytica. Bref rien de nouveau, opera doit juste appliquer les lois européenne quand ils transfèrent les données. mais firefox ou autres les données vont aussi dans des pays non européen.<br /> Pas mieux que chrome vivaldi edge,… sauf brave qui lui a deja eu des affaire avec les cryptomonaie aucune confiance<br /> Comme firefox qui sur android coche par default d’envoyer des données a ajust marketing , mais ne le dit pas, il faut le découvrir soit même dans les parametres<br /> What data is collected and sent to the adjust backend?<br /> Campaign Measurement Data<br /> When you download one of our mobile apps for the first time, if it uses Adjust, it sends an anonymous « attribution » request to the adjust servers. This request describes how the application was downloaded, for example, whether it was downloaded directly via the App Store or through a marketing campaign link. The data includes an advertising ID, IP address, and timestamp.<br /> Interaction Data<br /> Some of our mobile apps occasionally send adjust anonymous summaries about how often the app has been in active use recently and what features of the app are being used. These are anonymous reports that contain, for example, how many times the search, browse and erase button are pressed.<br /> Technical Data<br /> Adjust receives data such as country, language/locale, operating system and app version.<br /> support.mozilla.org<br /> How do you use Adjust in Firefox? | Privacy and Security Help<br /> How Adjust is used in Firefox mobile products.<br />
cirdan
Oui, merci ! Pas si simple de s’y retrouver et l’opacité n’est sans doute pas anodine.
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