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Les mises à jour de Google Chrome continuent à s'enchainer à un rythme vertigineux. La version 10 du navigateur est actuellement la dernière version stable disponible. Pas grand-chose de neuf par rapport à la précédente, mais quelques améliorations de performances...
Pour la version 10, Google étend cette tendance aux préférences : celles-ci ne s'ouvrent plus dans une pop-up, mais dans une pleine page disposant de son propre onglet. Le gain en confort sera sans doute significatif pour le grand public...
Du côté de l'intégration avec Windows 7, tout y est : les jumplists, les aperçus multiples pour les onglets, la barre de téléchargement intégrée à la barre des tâches, et la possibilité de coller directement un onglet au bord de la fenêtre via Aero Snap. Il faudra bien viser pour que ça marche...
Le logiciel gère les extensions depuis sa version 4, avec un catalogue de plug-ins moins fourni et moins bien rangé que celui de Mozilla, qui reste une référence en la matière Les extensions, d'une manière générale, vont moins loin que celles de Firefox pour ce qui est de la personnalisation. En revanche pour ajouter des fonctionnalités telles qu'un client Twitter accessible en pop-up comme Chromed Bird, on trouvera son bonheur
Depuis la version 9, la page d'affichage d'un nouvel onglet s'enrichit de l'intégration des « applications » du Chrome Web Store. Dévoilé en même temps que Chrome OS, celui-ci permet « d'installer » des applications web auxquelles on accède depuis des icônes disposées sur cette page, et remplace la bibliothèque d'extensions et de thèmes.
Hormis quelques applications plutôt bien pensées, il faut cependant admettre que l'on est en présence de bookmarks présentés comme des applications web. Néanmoins, l'idée a le mérite d'être bien implémentée. la version française de Chrome 10 affichera par défaut la bibliothèque des extensions « old school » : le « store » reste accessible, mais pas directement, et il n'est toujours pas disponible en français. L'ancien comportement de cette page, qui affichait une mosaïque des sites les plus visités, est toujours accessible bien que masqué par défaut. Il est possible de masquer à son tour la partie applications, ou même de la fermer complètement.
La synchronisation des données via le compte Google est toujours de la partie : signets, extensions, thèmes et réglages peuvent être synchronisés d'une machine à l'autre, de manière instantanée, en utilisant le compte Google. Une simplicité à double tranchant : ce compte commence à centraliser un très grand nombre de données... Heureusement, Google a désormais prévu une sécurité supplémentaire : il est possible de définir un second mot de passe pour le cryptage des données.

Pas d'évolution, en revanche, du côté du gestionnaire de téléchargement, qui souffre donc toujours de deux défauts : l'impossibilité de récupérer l'adresse d'un téléchargement si celle-ci dépasse le nombre de caractères prévu par la page, et surtout l'impossibilité de reprendre un téléchargement mis en pause après redémarrage du navigateur.
La gestion des signets reste minimaliste, mais efficace grâce à la présence, comme sous Firefox, d'une étoile dans la barre d'adresse, permettant d'ajouter un site aux favoris en un clic. Les résultats présents dans les favoris remonteront automatiquement en tête lors des recherches dans la barre d'adresse.
Chrome se distingue toujours par sa gestion des onglets ouverts : chaque onglet est associé à un processus distinct. On peut ainsi fermer un onglet récalcitrant sans compromettre tout le navigateur, ou libérer facilement de la mémoire, point noir de certains navigateurs...
L'accélération matérielle de l'affichage, également gérée par Firefox 4 et Internet Explorer 9, est présente dans Google Chrome, mais elle n'est pas encore activée par défaut : il faudra pour cela saisir « about:flags » dans la barre d'adresse et activer les options « Composition graphique avec accélération matérielle » et « 2D avec Canvas et accélération matérielle ». Une fois activée, l'accélération tient ses promesses, mais reste en retrait par rapport aux performances proposées par Firefox 4 et Internet Explorer 9...


Sur les CSS, Chrome bénéficiait jusqu'ici d'une avance, comme Safari, alors que les transitions n'étaient prises en charge que par le moteur Webkit. Néanmoins, Firefox 4 commence à rattraper son retard sur ce point, même si tout n'est pas encore pris en charge... Les web fonts sont naturellement compatibles. Enfin, détail qui aura son importance, quitte à froisser les puristes des standards web : Google Chrome est le seul navigateur à supporter en standard, HTML5/CSS3... ET Flash, via son plug-in intégré.
1. Interface Google Chrome
Google Chrome a indéniablement influencé tous les navigateurs modernes avec son style épuré, unique à l'époque. Depuis, tous les concurrents ont bénéficié d'un lifting dans la même lignée, avec plus ou moins de bonheur, mais Chrome conserve sa simplicité : barre d'adresse unique, menus concentrés sous un seul bouton et gestion de la plupart des sections du navigateur via des pages dans des onglets.Pour la version 10, Google étend cette tendance aux préférences : celles-ci ne s'ouvrent plus dans une pop-up, mais dans une pleine page disposant de son propre onglet. Le gain en confort sera sans doute significatif pour le grand public...
Du côté de l'intégration avec Windows 7, tout y est : les jumplists, les aperçus multiples pour les onglets, la barre de téléchargement intégrée à la barre des tâches, et la possibilité de coller directement un onglet au bord de la fenêtre via Aero Snap. Il faudra bien viser pour que ça marche...
2. Fonctionnalités Google Chrome
Du côté des fonctionnalités, rien de bien neuf dans la version 10, mais on retrouve avec plaisir les quelques améliorations apportées par les précédentes versions du navigateur, comme l'intégration du plug-in Flash ou d'un lecteur PDF minimaliste, mais efficace. Orienté vers le grand public, le navigateur saura utiliser cet atout pour séduire des utilisateurs parfois perdus face à la nécessité de télécharger un plug-in. Dans Chrome, tout est inclus par défaut !Le logiciel gère les extensions depuis sa version 4, avec un catalogue de plug-ins moins fourni et moins bien rangé que celui de Mozilla, qui reste une référence en la matière Les extensions, d'une manière générale, vont moins loin que celles de Firefox pour ce qui est de la personnalisation. En revanche pour ajouter des fonctionnalités telles qu'un client Twitter accessible en pop-up comme Chromed Bird, on trouvera son bonheur
Depuis la version 9, la page d'affichage d'un nouvel onglet s'enrichit de l'intégration des « applications » du Chrome Web Store. Dévoilé en même temps que Chrome OS, celui-ci permet « d'installer » des applications web auxquelles on accède depuis des icônes disposées sur cette page, et remplace la bibliothèque d'extensions et de thèmes.
Hormis quelques applications plutôt bien pensées, il faut cependant admettre que l'on est en présence de bookmarks présentés comme des applications web. Néanmoins, l'idée a le mérite d'être bien implémentée. la version française de Chrome 10 affichera par défaut la bibliothèque des extensions « old school » : le « store » reste accessible, mais pas directement, et il n'est toujours pas disponible en français. L'ancien comportement de cette page, qui affichait une mosaïque des sites les plus visités, est toujours accessible bien que masqué par défaut. Il est possible de masquer à son tour la partie applications, ou même de la fermer complètement.
La synchronisation des données via le compte Google est toujours de la partie : signets, extensions, thèmes et réglages peuvent être synchronisés d'une machine à l'autre, de manière instantanée, en utilisant le compte Google. Une simplicité à double tranchant : ce compte commence à centraliser un très grand nombre de données... Heureusement, Google a désormais prévu une sécurité supplémentaire : il est possible de définir un second mot de passe pour le cryptage des données.

Le compte Google peut être utilisé pour synchroniser extensions, thèmes et réglages entre différentes machines
Pas d'évolution, en revanche, du côté du gestionnaire de téléchargement, qui souffre donc toujours de deux défauts : l'impossibilité de récupérer l'adresse d'un téléchargement si celle-ci dépasse le nombre de caractères prévu par la page, et surtout l'impossibilité de reprendre un téléchargement mis en pause après redémarrage du navigateur.
La gestion des signets reste minimaliste, mais efficace grâce à la présence, comme sous Firefox, d'une étoile dans la barre d'adresse, permettant d'ajouter un site aux favoris en un clic. Les résultats présents dans les favoris remonteront automatiquement en tête lors des recherches dans la barre d'adresse.
Sécurité de Google Chrome
Google Chrome propose en matière de sécurité des options des plus classiques. On retrouve ainsi un filtre anti phishing et sites malveillants basé sur une liste noire. Comme ses concurrents, Google offre aussi un mode de navigation privée, dans lequel les données personnelles (historique, mots de passe, cookies) ne seront pas sauvegardées. Le navigateur indique clairement les sites sécurisés par un certificat dans la barre d'adresses.Chrome se distingue toujours par sa gestion des onglets ouverts : chaque onglet est associé à un processus distinct. On peut ainsi fermer un onglet récalcitrant sans compromettre tout le navigateur, ou libérer facilement de la mémoire, point noir de certains navigateurs...
Performances de Google Chrome
Google Chrome s'est fait remarquer sur ses performances, notamment par son excellent moteur d'exécution JavaScript, qui coiffait tout le monde au poteau fut un temps. Néanmoins, cette époque est clairement finie, et si Chrome propose toujours des résultats remarquables, il est désormais dépassé d'une courte tête par Internet Explorer 9, Opera 11 et Firefox 4 sur le benchmark Sunsppider. Sur le benchmark V8 en revanche, il brille toujours, suivi par Opera 11 et Firefox 4 mais loin devant Internet Explorer 9.L'accélération matérielle de l'affichage, également gérée par Firefox 4 et Internet Explorer 9, est présente dans Google Chrome, mais elle n'est pas encore activée par défaut : il faudra pour cela saisir « about:flags » dans la barre d'adresse et activer les options « Composition graphique avec accélération matérielle » et « 2D avec Canvas et accélération matérielle ». Une fois activée, l'accélération tient ses promesses, mais reste en retrait par rapport aux performances proposées par Firefox 4 et Internet Explorer 9...
Compatibilité de Google Chrome
Bénéficiant de l'avance de Webkit en matière de rendu HTML, Chrome est un très bon élève du point de vue du respect des standards du W3C, totalisant un score de 293 au HTML5 Test, et un 100% à l'Acid Test 3 du Web Standards Project. Le navigateur intègre la prise en charge la plus complète qui soit du point de vue du tag HTML5 Video, puisqu'il est le seul navigateur à prendre en charge les codecs H264, WebM et Ogg. Malheureusement, ça ne va pas durer : Google a décidé de supprimer la prise en charge H264 sur les prochaines versions, afin de privilégier son format WebM, qui est open source, mais cette décision ne va pas faciliter l'établissement d'un standard autour de la balise vidéo... La version 10 apporte en revanche la prise en charge de l'accélération matérielle sur la vidéo au format WebM.

Sur les CSS, Chrome bénéficiait jusqu'ici d'une avance, comme Safari, alors que les transitions n'étaient prises en charge que par le moteur Webkit. Néanmoins, Firefox 4 commence à rattraper son retard sur ce point, même si tout n'est pas encore pris en charge... Les web fonts sont naturellement compatibles. Enfin, détail qui aura son importance, quitte à froisser les puristes des standards web : Google Chrome est le seul navigateur à supporter en standard, HTML5/CSS3... ET Flash, via son plug-in intégré.
Notre avis sur Google Chrome
Malgré ses quelques défauts, Google Chrome reste à l'heure actuelle un navigateur indéniablement très agréable à utiliser, et très rapide. Néanmoins, s'il était clairement en avance sur son temps, ses concurrents ont désormais rattrapé leur retard en grande partie : Internet Explorer 9 se hisse quasiment à son niveau en terme de simplicité d'utilisation et de performances, et Firefox 4 ou Opera 11 auront peut être la préférence des « power users » par leurs fonctionnalités plus avancées et leur personnalisation plus étendue.- Télécharger Google Chrome pour Windows
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