Protéger tous les appareils de la maison avec un seul abonnement VPN, c’est possible. Que vous soyez plutôt configuration tranquille ou manipulation réseau niveau démoniste, il existe une solution adaptée à chaque usage.

Un abonnement VPN, plusieurs appareils. Sur le papier, l’équation est simple. Mais dans la pratique, partager un VPN avec tout votre foyer – ou avec ce pote qui vous demande régulièrement un accès pour mater une série introuvable en France – requiert un peu de méthode, et de ruse. Entre les appareils sans application dédiée, les limitations de connexions simultanées ou les questions de performance, le choix de la bonne configuration peut faire la différence. On fait le tour des principales options, des plus accessibles aux plus techniques, pour une maison entièrement protégée sans prise de tête. Et des amis bien servis.
- storage11000 serveurs
- language100 pays couverts
- lan7 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 45 jours
- thumb_upAvantage : le moins cher
- storage13124 serveurs
- language117 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le plus sécurisé
- storage3000 serveurs
- language105 pays couverts
- lan8 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : Gest. mots de passe
- storage7492 serveurs
- language118 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le réseau Mesh
Protéger toute la maison avec son VPN : 3 méthodes qui marchent (et deux pour frimer à la machine à café)
Entre solutions toutes faites et bidouilles plus ambitieuses, il existe plusieurs manières de partager efficacement un abonnement VPN. Voici les trois approches les plus simples à mettre en place, avec, en, bonus deux options plus techniques pour les profils aventureux.
1. Souscrire un abonnement multi-appareils
C’est la solution la plus directe : la majorité des fournisseurs VPN permettent d’utiliser un seul compte sur plusieurs appareils simultanément. Vous installez l’application sur chaque équipement de la maison (smartphones, ordinateurs, tablettes, Android TV, Apple TV), et le tour est joué.
C’est simple, rapide, et vous pouvez choisir librement votre localisation sur chaque appareil. Évidemment, tout n’est pas parfait, et il faudra composer avec certaines limites dépendantes du fournisseur comme de vos équipements. Tous les objets connectés ne sont pas compatibles avec un client VPN, et la plupart des abonnements plafonnent entre 5 et 10 connexions simultanées. Si vous avez une grande tribu, beaucoup d’amis et une maison blindée d’appareils IoT en tous genres, il faudra peut-être envisager une approche plus centralisée.
2. Installer le VPN sur un routeur
Configurer le VPN directement sur votre routeur permet de protéger l’ensemble des appareils connectés à la maison, y compris ceux qui ne peuvent pas faire tourner d’application (Smart TV, console de jeu, objets domotiques…). Tous les flux passent automatiquement par le VPN, sans configuration individuelle.
C’est une solution élégante et efficace, mais qui demande un peu plus de préparation. Il faut un routeur compatible, de préférence équipé d’un firmware type OpenWRT ou DD-WRT, et les fichiers de configuration OpenVPN ou WireGuard fournis par votre fournisseur VPN. Attention, toutes les box des opérateurs télécom ne permettent pas ce type de configuration – à ce jour, seule la Freebox la prend en charge, mais la restreint aux téléchargements effectués depuis la box – et le changement de localisation impose souvent de reconfigurer manuellement le serveur.
A noter enfin que certains fournisseurs VPN proposent des routeurs préconfigurés, mais ces modèles sont souvent vendus à prix fort.
Alternative plus souple : passerelle VPN sur un mini-PC ou un Raspberry Pi
Si vous n’avez pas envie de flasher votre routeur ou de remplacer la box de votre opérateur – et que vous aimez les défis, cela va de soi – vous pouvez aussi envisager de bidouiller un Raspberry Pi, un mini-PC ou même un NAS pour faire office de passerelle VPN. Installé entre votre réseau domestique et Internet, ce dispositif redirige automatiquement tout le trafic via le VPN.
Elle permet de gérer le VPN plus souplement, sans toucher à votre box, tout en couvrant plusieurs appareils. Elle exige de se retrousser un poil les manches, mais offre un bon compromis entre contrôle, compatibilité et flexibilité.
Comme pour une installation sur routeur, il faudra appliquer manuellement un fichier de configuration OpenVPN ou WireGuard, et recommencer la manip si vous souhaitez changer de serveur ou de localisation.
3. Transformer un PC en hotspot VPN temporaire
Vous n’y aviez peut-être jamais pensé, mais vous pouvez aussi utiliser un ordinateur comme relais VPN. Une fois connecté au réseau privé virtuel, il est possible de partager cette connexion avec les autres appareils via un point d’accès Wi-Fi ou Ethernet. Windows et macOS offrent tous deux des options pour créer un réseau local à partir de la connexion VPN active.
Pas besoin de routeur compatible ni de matériel dédié, et cette méthode a même un petit avantage : comme pour une installation sur routeur, elle permet de contourner la limite de connexions simultanées imposée par certains fournisseurs. Tous les appareils se connectent à l’ordinateur, mais du point de vue du VPN, il n’y a qu’une seule connexion active.
En revanche, réservez plutôt cette solution à des usages ponctuels dans la mesure où l’ordinateur doit rester allumé et connecté au VPN pour que les autres appareils puissent en bénéficier. Gardez également en tête que les performances peuvent varier en fonction de la machine utilisée, de sa connexion réseau, et du mode de partage choisi. Un vieux PC portable transformé en hotspot Wi-Fi risque de montrer ses limites bien plus vite qu’un ordinateur branché en Ethernet et bien ventilé.
Bonus : mode Hardcore, pour celles et ceux qui n’ont peur de rien
Si vous vous sentez l’âme d’un invocateur de config réseau, deux options plus techniques peuvent vous donner un contrôle encore plus poussé sur votre VPN domestique.
Niveau Cauchemar : segmenter son réseau avec un VLAN ou un réseau invité
Certains routeurs avancés permettent de créer plusieurs réseaux domestiques. En activant le VPN uniquement sur un réseau secondaire (par exemple, un VLAN ou un réseau invité), vous pouvez réserver la protection à certains appareils sensibles, tout en laissant les autres (TV, consoles, domotique) connectés au réseau principal. C’est un bon compromis entre sécurité et flexibilité, à condition d’être à l’aise avec les réglages avancés du routeur, voire de passer par un firmware alternatif ou une interface de gestion avancée.
Niveau Enfer : faire tourner son VPN sur une machine virtuelle dédiée
Sur un PC assez puissant, vous pouvez lancer une VM qui se connecte au VPN, puis partager cette connexion en réseau local. C’est une manière d’isoler totalement un usage (téléchargements, navigation privée, tests de localisation…) sans impacter le reste de votre système. Il est aussi possible, avec un peu de configuration réseau, de partager cette connexion avec d’autres appareils, mais cela demande une bonne maîtrise des ponts réseau, du routage et de la virtualisation. Ultra flexible, mais clairement réservé aux profils très expérimentés.
Si l’expérience vous tente, retenez que le VLAN est plus propre, la VM plus souple. À vous de voir selon vos usages (et la solidité de vos nerfs).
Des VPN pour protéger toute la maison sans prise de tête
Même si certaines méthodes demandent un peu de doigté technique, la bonne nouvelle, c’est qu’on peut très bien partager un VPN chez soi sans diplôme d’ingénieur réseau. Encore faut-il choisir un service adapté, capable de tenir la charge sans broncher, quels que soient les appareils connectés ou la configuration choisie. Chez Clubic, nous testons chaque année des dizaines de services en conditions réelles, sur plusieurs appareils, et en toute indépendance. Voici ceux qui offrent les meilleures garanties pour protéger toute la maison au quotidien.
CyberGhost : simple, complet, efficace
Avec plus de 11 000 serveurs répartis dans 100 pays, CyberGhost mise sur la diversité et la stabilité. Il offre de très bons débits, même sur les longues distances, et reste fluide à l’usage grâce à la prise en charge de WireGuard. L’abonnement autorise jusqu’à 7 appareils connectés en même temps, ce qui couvre largement les besoins d’un foyer classique. Compatible avec toutes les plateformes (Windows, macOS, Android, iOS, Linux), CyberGhost propose aussi une app pour Android TV, et des fichiers OpenVPN pour Apple TV, consoles et routeurs. Un bon choix pour protéger toute la maison sans se compliquer la vie.
- storage11000 serveurs
- language100 pays couverts
- lan7 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 45 jours
- thumb_upAvantage : le moins cher
- Interface graphique fluide
- Performances et rapport qualité-prix
- Serveurs optimisés pour le streaming et le P2P
- Couverture multiplateforme
- Tarif du forfait mensuel élevé
- Application iOS un peu pauvre en fonctionnalités
Proton VPN : polyvalence et transparence
Proton VPN propose plus de 13 600 serveurs dans 122 pays, avec un excellent maillage mondial. Il prend en charge jusqu’à 10 connexions simultanées, prend en charge WireGuard et propose des fichiers de configuration OpenVPN et WireGuard pour routeurs. Les applis sont stables, compatibles avec tous les systèmes, y compris Android TV et Apple TV en natif. Proton VPN coche toutes les cases pour une utilisation familiale ou multi-équipement, avec des performances solides et un vrai souci de transparence technique.
- storage13124 serveurs
- language117 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le plus sécurisé
- Le plus haut niveau de sécurité
- Interface moderne et intuitive
- Serveurs dédiés au streaming/P2P
- Protocole Stealth (fonctionne en Russie)
- Vitesse de connexion optimisée
- Pas de profils par usages spécifiques
- Pas de possibilité d'ajouter rapidement des serveurs en favoris
ExpressVPN : un écosystème prêt à l’emploi
ExpressVPN revendique 3 000 serveurs dans 105 pays, mais mise avant tout sur la qualité de connexion. Son protocole maison, Lightway, conçu comme une alternative optimisée à WireGuard, assure de bonnes performances au quotidien. Le service permet jusqu’à 8 connexions simultanées, de quoi couvrir la plupart des besoins domestiques sans risque de saturation. Il est compatible avec toutes les plateformes, y compris Android TV et Apple TV, et fournit des fichiers OpenVPN pour routeurs. À noter : ExpressVPN commercialise aussi son propre routeur préconfiguré, Aircove, à acheter séparément.
- storage3000 serveurs
- language105 pays couverts
- lan8 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : Gest. mots de passe
- Vitesses de connexion très élevées et linéaires
- Vaste couverture géographique
- Débloque les catalogues étrangers de streaming dont Netflix US et Amazon Prime Video
- Interface soignée et accessible à tous
- Prix plus élevés que d'autres solutions VPN équivalentes
NordVPN : performant et plein de ressources
NordVPN, avec plus de 7 800 serveurs répartis dans 125 pays, combine infrastructure solide et technologies maison. Son protocole NordLynx assure de très bonnes vitesses, y compris sur les connexions partagées. L’abonnement prend en charge jusqu’à 10 connexions simultanées, ce qui en fait un choix robuste pour équiper tous les membres du foyer. Compatible avec l’ensemble des OS courants, ainsi qu’Android TV et Apple TV en natif, NordVPN propose aussi des fichiers OpenVPN pour une installation sur routeur. En bonus, la fonction Meshnet permet de créer un VPN personnel entre plusieurs appareils, partout dans le monde.
- storage7492 serveurs
- language118 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le réseau Mesh
- Bonnes performances avec NordLynx
- Streaming (dont Netflix US) et accès TV très efficaces
- Très grand nombre de serveurs
- Serveurs RAM colocalisés infogérés
- Réactivité du support client
- Configuration routeur complexe
- Pas d'infos sur l'état de charge des serveurs
- Performances OpenVPN décevantes