Brave Navigateur

Modulaire, Brave supporte toutes les extensions recensées par le Chrome Web Store. Ces modules permettent à tous de personnaliser leur navigateur web en fonction de leurs besoins et de leurs habitudes de navigation. Sécurité, productivité et confort d'utilisation font partie des objectifs que se donnent ces add-ons. Mais attention : toutes les extensions ne se valent pas et il convient de les sélectionner soigneusement pour ne pas entraver la stabilité de Brave.

Outre les paramètres de stabilité, il faut également prendre en compte les risques encourus par les performances de Brave. Un trop plein d'extensions monopolise les ressources essentielles à la fluidité du navigateur, engendrant ralentissements, bugs et crashs. Il est par ailleurs nécessaire de vérifier en amont la fiabilité des modules ajoutés. Certains plugins vérolés pourraient en effet siphonner vos données personnelles et utiliser votre navigateur à des fins malveillantes. D'où l'intérêt de savoir comment bien exploiter Brave.

Qu'est-ce qu'une extension ?

Une extension est, par définition, un module complémentaire dont le but est d'étendre les fonctionnalités offertes par le navigateur. Il peut s'agir d'en renforcer la sécurité, d'en personnaliser l'affichage, d'améliorer la productivité des internautes, de faciliter l'accès à des services sans passer par leur interface web, de jouer, etc. Il existe autant d'extensions que d'usages web potentiels, ce qui en fait une richesse indispensable à la navigation.

Pour la petite histoire, Internet Explorer est le premier navigateur à avoir géré le support des extensions. En 1997, IE 4.0 autorisait les développeurs à créer des barres d'exploration et à ajouter des entrées aux menus contextuels. En 1999, la sortie d'IE 5 élargissait ces nouvelles possibilités de personnalisation à l'intégration d'entrées dans le menu « Outils » et à l'ajout de boutons à la barre d'outils du navigateur.

Depuis lors, la concurrence s'est évertuée à développer ce modèle pour proposer des extensions telles que nous les connaissons aujourd'hui. Firefox, d'abord, en 2004. Puis Opera en 2009, suivi de Chrome et Safari en 2010. Edge, quant à lui, ne rattrapera son retard qu'en 2016.

Dans ce contexte, Brave ne pouvait pas ne pas gérer les extensions. Créé en 2016 et sorti de bêta en novembre 2019, le navigateur a eu tout le temps d'observer ce qui se faisait de mieux chez ses pairs. En faisant appel au moteur Chromium, il gère nativement tout le catalogue du Chrome Web Store, offrant à ses utilisateurs plus de 190 000 modules complémentaires.

La barre d'extensions Brave
La barre d'extensions Brave

On en profite pour rappeler que certaines extensions liées à la confidentialité et à la sécurité ne sont pas utiles chez Brave. Pour une fiabilité permanente, le navigateur intègre nativement le plugin HTTPS Everywhere, de même qu'il dispose de son propre bloqueur de publicités, de cookies et de trackers.

Où télécharger des extensions ?

Comprendre comment installer une extension sur Brave est à la portée de tous. En effet, grâce à sa base Chromium, le navigateur est compatible avec la totalité des modules disponibles sur le Chrome Web Store.

Brave est compatible avec toutes les extensions du CWS

Dans la mesure où Chrome empêche l'installation d'add-ons à partir d'autres sites web, il n'est pas non plus possible de télécharger des extensions Brave en dehors du Chrome Web Store. Cette restriction date de 2018, alors que Google constatait une recrudescence des installations de plugins malveillants en dehors de la plateforme officielle.

Toutefois, malgré un niveau de sécurité partiellement garantit par le Chrome Web Store, restez vigilant. À titre d'exemple, en 2018, des chercheurs en sécurité ont mis le doigt sur quatre modules malveillants (injection et exécution de code arbitraire) cumulant près de 500 000 téléchargements dans le CWS. Il convient donc de toujours vérifier la fiabilité de l'éditeur. Si vous ne pouvez identifier de source de confiance, passez votre chemin. Vous auriez tôt fait d'installer un module instable et / ou vérolé. Au mieux, l'extension ne fonctionne pas, au pire, elle surconsomme de la RAM, fait planter le navigateur, mine des cryptomonnaies à votre insu, parfois même collecte et revend vos données personnelles.

À terme, Brave devrait disposer de son propre store d'extensions, ce qui lui permettra de s'affranchir définitivement du Chrome Web Store.

Organiser ses extensions

Pour profiter d'un navigateur au maximum de ses performances, il est impératif d'avoir connaissance de chaque extension installée. Ignorer quels modules ont été ajoutés à Brave est le meilleur moyen de laisser un add-on malveillant travailler en sous-marin.

Vérifier régulièrement ses extensions permet également de détecter les plugins dont on ne se sert pas et qui consomment inutilement des ressources. Il convient donc de savoir comment supprimer une extension sur Brave pour éviter ralentissements et bugs dommageables.

Contrôlez régulièrement vos extensions Brave

Enfin, pour des questions de stabilité et de sécurité du navigateur, il est recommandé de vérifier la fréquence de mise à jour des extensions. Un module obsolète peut crasher intempestivement, planter le navigateur et révéler des failles de sécurité exploitables par des tiers malveillants. En cas de maintenance non assurée, il est vivement conseillé de trouver une extension équivalente récente et de désinstaller sans attendre le plugin vieillissant.

Les extensions et le mode navigation privée

Par défaut, la navigation en fenêtre privée désactive les extensions installées sur Brave, et ce pour des questions évidentes de confidentialité. Il est cependant toujours possible de les activer manuellement, au cas par cas. En revanche, impossible d'activer des modules en mode navigation privée avec Tor.

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