Écriture·Inclusive·Facile, une extension pour remplacer les points du milieu des mots en points médians

Paul Taquet
Dénicheur de bons plans
29 janvier 2021 à 19h00
70
Extension écriture inclusive © Capture Ecriture·Inclusive·Facile

Écriture·Inclusive·Facile (ou e·i·f) est une extension Web créée par un internaute français. Le but de ce programme ? Transformer les points de base en des points médians.

Remplacer les points du milieu des mots en points médians, telle était la mission d'un jeune étudiant qui a mis au point un outil capable de modifier le symbole typographique en temps réel dans le cas d'un texte écrit sur ordinateur.

L'écriture inclusive devient plus lisible grâce à une extension

Sur Twitter, l'internaute @_Fleure_ explique dans un thread comment écrire normalement en écriture inclusive. Avec l'extension intitulée Écriture·Inclusive·Facile, disponible notamment sur Chrome et sur Firefox, les points dits « simples » seront instantanément substitués par des points médians. À titre d'exemple, le terme « tou‧te‧s » deviendra « tou·te·s ».

L'internaute précise que le point utilisé « ‧ » n'est pas réellement un point médian, mais un point d'hyphénation. Celui-ci est mieux lu par les logiciels de synthèse vocale destinés aux mal/non voyant‧e‧s.

Enfin, il faut savoir que le point d'hyphénation n’est pas disponible sur les claviers d'ordinateur. Pour le faire apparaître, il suffit de taper Alt+0183 sur Windows ou bien Alt+Maj+F sur Mac.

Source : Twitter

Paul Taquet

Dénicheur de bons plans

Dénicheur de bons plans

Après un diplôme obtenu dans le développement informatique, je me suis très vite orienté dans le monde de la rédaction Web en tant qu’indépendant, et principalement dans le domaine des Bons Plans. Che...

Lire d'autres articles

Après un diplôme obtenu dans le développement informatique, je me suis très vite orienté dans le monde de la rédaction Web en tant qu’indépendant, et principalement dans le domaine des Bons Plans. Chez Clubic, j’essaie d’être au taquet (le plus possible) pour relayer les meilleures offres du moment.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (70)

SlashDot2k19
Déjà qu’on est mauvais en orthographe, ça va pas aider l’e.i.f …
Element_n90
Oh, je crois que les modos vont devoir garder cet article en vue parce qu’ils vont avoir pas mal de boulot de censure à faire. Maintenant, quand on fait le choix de publier un article sur un sujet comme ça, on ne fait pas l’innocent.
Duben
«&nbsp;Il suffit d’écrire normalement en écriture inclusive&nbsp;»<br /> Donc en fait t’écris pas normalement
Element_n90
En tout cas, je suis content d’avoir appris le mot hyphénation, qui aurait cru qu’on aurait pu apprendre un mot comme ça sur un site comme clu•biK?
Element_n90
Attends, je crois ki y a un truc qui cloche avec ton message🤔
JeanFIZ
Clubic déçoit grandement là.
Droz
Pourquoi continuer d’écrire après les points ?<br /> On devrait simplement écrire :<br /> Les étudiant‧ sont coincé‧ chez eux.<br /> C’est plus joli, et c’est plus rapide.
Pernel
C’est pas fini se truc ?
Pronimo
Autant écrire en morse non? Comme ca on ne froisse personne!
cirdan
J’attends avec impatience l’extension qui supprime l’écriture inclusive de tout texte en le reformatant dans un français correct et compréhensible. Ce mode d’écriture est insupportable.
wackyseb
Il y a vraiment des gens qui vont utiliser cette écriture qui a déjà dépassé la Hype de gens qui n’ont rien d’autre à faire que de compliquer une langue Française déjà suffisamment tordue.<br /> Perso, vivement que les navigateurs aient une option pour empêcher ce formatage ridicule.
nirgal76
Ils ont quand même réussit à créer une syntaxe pour laquelle on ne peut pas lire les phrases comme elle sont écrites, c’est dire la débilité du truc.
Duben
Si, le morse femelle ou non genré
Duben
Ca s’appelle «&nbsp;le mec qui corrige les copies au bac&nbsp;» et qui va bien se marrer à coller des 0 à tour de bras
cirdan
Duben:<br /> Ca s’appelle « le mec qui corrige les copies au bac » et qui va bien se marrer à coller des 0 à tour de bras <br /> Donner «&nbsp;1&nbsp;» est encore plus humiliant !
c_planet
Ok, mais un point c’est masculin. … Y a plus qu’à tout recommencer ;-D
Bibifokencalecon
Il y a plusieurs courants pour proposer une écriture moins sexiste dans un texte destiné à un large public (on ne parle pas de littérature donc). L’écriture inclusive est une de ses propositions et ne fait de toute façon pas consensus au sein même de cette philosophie.<br /> Au Québec, on a donc :<br /> la rédaction épicène qui assure une représentation égale des femmes et des hommes. Par exemple : un Maire, une Maire. Un docteur, Une docteure. À différencier au Québec de la féminisation de métier : un Maire, une Mairesse qui est aussi permise.<br /> la rédaction non binaire qui respecte le besoin de certaines personnes d’affirmer leur non-binarité de genre. Par exemple : il / elle / iel comme pronom.<br /> la rédaction inclusive qui cherche à éviter toute discrimination dans les écrits. Par exemple à travers l’ajout systématique de point ou double point.<br /> Tous ces styles rédactionnels rentrent dans la catégorie de «&nbsp;rédaction neutre&nbsp;».<br /> Le Québec (OQLF - Office québécois de la langue française) encourage la rédaction épicène afin de ne pas surcharger l’écriture visuelle et la charge mentale de lecture. En France, je ne sais pas ce que préconise l’Académie Française.<br /> Mais encore une fois, il s’agit de style rédactionnel et non pas littéraire. L’un n’impacte pas forcément l’autre. Et à ma connaissance, il n’y a pas de volonté de rendre obligatoire un style plutôt qu’un autre. En France, le débat semble davantage centré sur une pratique rédactionnelle qui se veut non sexiste, et le style inclusif semble celui être le plus mis en avant.<br /> Et pour ceux qui pensent que tout cela c’est du «&nbsp;n’importe quoi&nbsp;» et du «&nbsp;arrêter de déconstruire la langue&nbsp;», rappelez-vous qu’il existe des langages épicènes à travers le monde.<br /> Par exemple l’Allemand (le genre «&nbsp;neutre&nbsp;» existe). Le français est issu du latin (qui a le genre «&nbsp;neutre&nbsp;»), et le Vieux Français (celui du Moyen-Âge) était épicène.<br /> L’Inuktitut - la langue principale des Inuits - est non-binaire. Quand à l’Espéranto (certes très peu parlé), il n’a tout simplement aucun genre.<br /> Dans le français moderne, le «&nbsp;masculin l’emporte sur le féminin&nbsp;» est une règle récente datant du XVIIIe siècle et justifiée par les Académiciens (ayant voté pour) par cet argument : «&nbsp;le genre masculin est réputé le plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle&nbsp;». D’où la raison pour laquelle aujourd’hui, dans nos sociétés où l’équité et l’égalité sont importantes, le débat est si âpre et présent.
maxxyme
À date, l’Académie Française ne recommande rien de tout cela car elle est clairement contre.<br /> http://www.academie-francaise.fr/actualites/declaration-de-lacademie-francaise-sur-lecriture-dite-inclusive
Bibifokencalecon
Ahah. Je viens de lire le texte de l’Académie Française. Un style un peu vieillot et paternaliste mais au final pour dire :<br /> non car trop lourd visuellement et pour l’écriture<br /> attention, toute évolution n’est pas positive, et celle-ci est particulièrement/inutilement complexe<br /> attention à l’Histoire de la langue française (patrimoine)<br /> Je peux «&nbsp;accepter&nbsp;» la logique des 2 premiers arguments, pas clairement le 3ème (je le comprends mais je ne suis pas en accord avec). L’Académie défend sa décision datant du XVIIIe siècle sous prétexte que cela détruirait le patrimoine littéraire actuel et perturberait les nouvelles générations.<br /> Et le Vieux-Français ou celui de la Renaissance ? Ils en pensent quoi ? Et ces nouvelles générations, elles en pensent quoi ?
fat_clubic
C’est bien le gros problème ce ce truc, on écrit quelque chose qui ne se lit pas.
Trantor
Voudrais pas jouer au rabat joie mais l’orthographe rectifiée de 1990 est toujours en utilisation minoritaire alors, avant que l’inclusi-f-ve-s (c’est pratique tien!) ne s’installe…
Olivier22
1: Visiblement la dictature des minorités a de beaux jours devant elle.<br /> 2: A part par pure idéologie, pourquoi nous faire part de cette information pour le moins clivante?<br /> 3: par respect pour la communauté, je ne livrerai pas le fond de ma pensée sur cette déconstruction de notre langue écrite.
Lerian
L’écriture inclusive ce n’est pas du français.<br /> Donc, on oublie cette bêtise et on écrit en français.<br /> Point final. Non-sujet.
Blackalf
Je dis ça, je dis rien…mais un point final, ça se met à la fin.
Nomad2021
Commentaire constructif, j’ai appris des choses ce soir
Blackalf
Nomad2021:<br /> Commentaire constructif, j’ai appris des choses ce soir <br /> Et il a entièrement raison, seules les langues mortes sont définitivement figées, et c’est le propre des langues vivantes de changer et d’évoluer. Le français moderne n’a plus rien à voir avec ce qu’il était il y a quelques siècles, il est donc parfaitement illusoire de dire qu’il faut le laisser tel qu’il est aujourd’hui une fois pour toutes. ^^
julicraps
Intéressant comme article, pour pousser la question de l’usage, un lien intéressant : Nombreux, tous... : les mots difficiles en écriture inclusive<br /> Tout compte fait l’écriture inclusive n’est pas systématique et doit être utilisée avec parcimonie. Après c’est une pratique destinée aux rédactions qui j’imagine doit faire bien plus de débats que nos querelles de commentaires
Pernel
Oui mais le souci c’est que d’un côté on a ceux qui veulent du non genré et de l’autre on a une réforme pour simplifier l’écriture (ognon/oignon etc.). Autant simplifier, pourquoi pas, le français est relativement compliqué, mais si on combine ça avec le non genré pour pas froisser certain, on va écrire plus simple mais plus compliqué, c’est contre productif.<br /> Je précise que je n’ai bien sûr rien contre les «&nbsp;non genrés&nbsp;», ils font ce qu’ils veulent, se sentent «&nbsp;non genré&nbsp;» s’ils se sentent mieux comme ça, mais de là a revoir l’écriture pour ça, je trouve ça un peu … «&nbsp;casque ouille&nbsp;».<br /> Je me rappel une vidéo que «&nbsp;tout le monde a vu&nbsp;», d’un nom genré dont j’ai oublié le nom car pas intéressant, prendre de haut un journaliste qui l’a «&nbsp;traité&nbsp;» d’homme, comment était il censé savoir quoi dire ? S’il se trompe, on lui explique normalement, pas besoin de plus. D’autant que sa réaction du non binaire ne dessert pas sa cause, bien au contraire.<br /> Donc bon, jusqu’à présent ça ne dérangé personne qu’on dise il ou elle, homme ou femme, pourquoi se prendre le choux a complexifier une langue déjà compliquée ? Je ne suis pas contre le changement je le rappel, juste que si ça n’apporte rien, pourquoi le faire.
kroman
Mais quelle horreur Vous n’avez pas plutôt un plugin qui traduit ça en Français ?
BlBird67
Illisible, ridicule, la «&nbsp;solution&nbsp;» pire que le mal.
BraveHeart
@ Blackalf<br /> sauf que dans ce cas précis, ce sont des modifications non pas apportées par l’usage mais sous une pression communautariste…en clair, refaire exactement la même chose qui a été demandée par Dupleix (entre autres) il y a 4 siècles…
Nerva
Je n’entrerai jamais dans le jeu des féministes : c’est la parenthèse que j’utilise et que je continuerai à utiliser…
Duben
Et une virgule c’est féminin ! Hop, go pour le point virgule, ou la virgule point
Obiwan76
Non mais franchement, qui est pour cette écriture inclusive qui rend la lecture si fastidieuse et vomitive ? Un vrai repoussoir.<br /> Arrêtons de cautionner cette régression stupide que veulent nous imposer une poignée d’extrémistes souffrant de déficience intellectuelle ou du cancer de l’esprit, fléaux si répandus ces derniers temps.<br /> S’il vous plaît Clubic, pas de ca chez vous. Merci.
nirgal76
Une langue doit évoluer certes, mais l’écrit doit rester la représentation «&nbsp;sur papier&nbsp;» du langage parlé. Si le parlé évolue, l’écrit en fait de même. Là, ça n’a pas de sens, ça ne se lit pas comme ça s’écrit. C’est bêtement idéologique.
sebzuki
" le terme « tou‧te‧s » deviendra « tou·te·s » "<br /> ça commence mal je ne vois pas pas différence !!
LAlbert11
Personnellement:<br /> Je ne vois pas en quoi utiliser un mot féminin + masculin est inclusif. Au contraire, ce la ne fait qu’appuyer l’idée qu’il n’existe que deux cases, et que chaque personne est forcée de se mettre dans une de celles-ci.<br /> On devrait utiliser du NON-EXCLUSIF et pas de l’INCLUSIF qui est par nature discriminant envers tout ce qui n’est pas inclus.<br /> Au lieu d’inventer une ÉCRITURE inclusive, si on veut réellement avoir un impact sur le sexisme, il serait bien plus intelligent de créer un LANGAGE non-exclusif qui impacterait du coup directement la pensée (puisque le langage, et non l’écrit, structure la pensée)<br /> La méthode la plus simple serait donc d’abandonner simplement toute forme de genre dans la langue française au profit d’un neutre. Non seulement cela participerait à la simplification, mais ce serait non-exclusif et respectueux de tous.<br /> Le plus simple serait sans doute de garder une des deux formes actuelles et de la déclasser neutre. Le «&nbsp;masculin&nbsp;» parait plus simple à utiliser mais si cela dérange vraiment les féministes, je n’ai pas soucis à ce que le «&nbsp;féminin&nbsp;» devienne le neutre.<br /> (Note, pour ma part, je n’ai jamais considéré que «&nbsp;le masculin l’emporte&nbsp;», mais plutôt qu’il sert de neutre…)
PirBip
Pourquoi pas ce plugin pour ceux qui s’en servent.<br /> Il faut savoir toutefois que le point médian reste encore à l’heure actuelle illisible pour la plupart des lecteurs d’écran. Ces points médians sont donc validistes, puisqu’ils excluent une partie de la population.<br /> Les alternatives au point médian existent tant que les lecteurs d’écran ne prennent pas en compte ce dernier : les tirets (tou-te-s), ou les majuscules (touTEs), qui sont accessibles pour celleux qui ont besoin d’un lecteur d’écran. S’il est possible de modifier le point médian par l’une de ces alternatives, elle devient à mon sens intéressante.<br /> D’aucuns accusent l’écriture inclusive de rendre illisible un texte (alors qu’il s’agit d’une habitude relativement facile à prendre pour peu qu’on n’aie pas de blocage), alors que la présence de lettres muettes ou d’accents disparus de la prononciation ne les dérange pas. Pourquoi ? Parce que notre cerveau a pris l’habitude d’exclure, par la pratique de la lecture, ces lettres récalcitrantes qui n’ont pas d’autre place que l’ornementation de l’orthographe. Un lecteur volontaire mettra à peine quelques heures à assimiler la lecture de l’inclusif sans que ça ne le dérange.<br /> L’inclusif, comme toute réforme orthographique de la langue, fait autant débat dans notre pays parce que la langue a été érigée, de manière idéologique, à la hauteur des valeurs à conserver de notre pays. C’était une volonté politique dès le début, c’est ce qui a mené à la création de l’Académie Française sous Richelieu. Si l’orthographe, l’écriture de notre langue, n’avait pas une place aussi prenante dans le débat public, il n’y aurait d’une part aucune raison d’en vouloir l’inclusivité puisque son pouvoir serait alors faible, mais il y aurait aussi moins de réaction épidermique quant à tout changement dans la langue.<br /> Nos pays voisins, comme l’Allemagne et l’Italie, n’ont aucun problème à avoir une langue qui change régulièrement par le biais de réformes sans que ça n’engage de houles ou de menaces quant à l’intégrité de leur territoire. De même que la Chine possède plusieurs communautés linguistiques, ce qui n’empêche pas un sentiment nationaliste fort de sa population, quand bien même ses frontières sont défendues par des Chinois qui possèdent un dialecte différent.
Mandolin-Kid
Je suis un littéraire, et je ne comprends absolument pas la nécessité d’inventer de nouveaux signes, alors que les parenthèses fonctionnent bien, se comprennent bien, ex : un(e) commerçant(e), un(e) instituteur(-trice), etc.
PHerr
Je ne crois pas qu’il existe de grammaire de l’écriture «&nbsp;inclusive&nbsp;», il vaut mieux donc attendre. Et je pense qu’on attendra longtemps, car il y a souvent plusieurs façon de faire et je ne connais pas l’autorité qui décidera du bon usage …
TotO
C’est encore plus lisible de ne pas utiliser cette notation qui a pour seul but d’entretenir la distinction entre les genres…
Blap
Justement ce point médiant est un point d’hyphénation donc totalement compatible avec les lecteurs d’écran. Ils vont d’ailleurs etre mis a jour pour etre compatibles avec tous les points médians<br /> Bernard Bouillon &gt; Ce n’est absolument pas un nouveau signe, c’etait utilisé bien avant les parentheses
TotO
Vous avez raisons dans votre raisonnement, et ce n’est pas pour rien. <br /> Prenez donc le «&nbsp;problème&nbsp;» à l’envers : Imaginez que les langues latines utilisent le genre neutre pour le masculin et que le genre féminin ait été rajouté ensuite, justement pour que se soit remarquable … Ainsi, le féminin serait déjà considéré et mis en avant, sans besoin d’en venir à une autre notation. Le pluriel resterait neutre, ce qui prendrait tout son sens.<br /> En réalité, ce que je vous demande d’imaginer est ce qui c’est passé dans l’évolution des langues latines ou la considération de la femme a déjà eu lieu dans l’antiquité.<br /> Nous héritons déjà d’une langue civilisée qui considère les genres, sans pour autant avoir souhaité la complexifier en y ajoutant un masculin. L’erreur faite est celle de l’école, à nous apprendre que le pluriel prend la marque du masculin, ce qui est originellement faux et un abus de langage.<br /> La Commission générale de terminologie et de néologie disait déjà en 1998 : «Héritier du neutre latin, le masculin se voit conférer une valeur générique, notamment en raison des règles du pluriel qui lui attribuent la capacité de désigner les individus des deux sexes et donc de neutraliser les genres.»
wackyseb
Aller chiche, on ressors L’esperanto, la langue européenne fait par les européens pour les européens. Issus des langues «&nbsp;romanes&nbsp;», elle existe déjà dans plus de 120 pays à travers le monde.<br /> Cà ressemble fort à un mélange d’espagnol et d’italien quand même mais non genré et parfaitement neutre.<br /> J’ai jamais compris qu’on ne parle pas tous cette langue et qu’elle ne se soit pas importé aux USA/Canada et Amériques du Sud à l’époque
fat_clubic
Encore une fois une écriture qui ne se lit pas n’est pas une écriture.
Aurelienazerty
Une écriture qui exclut (les dyslexiques comme moi) et qui se dit inclusive… ça m’a toujours faire rire (jaune)
Blackalf
Il y a quelqu’un (dans un autre sujet) qui ne serait qu’à moitié d’accord avec toi, puisque s’il dit la même chose au sujet de l’écriture inclusive…il dit aussi que le langage sms se lit.
Kvn_Jma
Si j’étais prof, peu importe les répercussions, une copie en écriture inclusive c’est 0 d’office avec motif «&nbsp;vous n’êtes pas ma pour faire de la politique mais écrire en français&nbsp;».<br /> L’écriture inclusive représente à mes yeux ce qui se fait de pire, c’est le cancer de la langue française, un péril mortel qui doit être combattu à tout prix et son utilisation interdite en dehors du mail qu’on envoi dans le cercle privé (et encore quelle horreur).<br /> Je suis bien content d’avoir mis mes enfants dans une école qui va de la maternelle à la prépa et que, de part ses valeurs, n’appliquera jamais l’écriture inclusive (un lycéen a essayé de faire le malin et il a compris sa douleur).<br /> L’écriture inclusive c’est bon pour les étudiants en fac de sociologie qui une fois leur temps passé sur les bancs de la fac iront pointer au pôle emploi et y resteront s’ils persistent, parce que personne de normalement constitué ne veut lire un courrier ou un mail qui défigure notre langue en plus d’être illisible.
toto1234
Element_n90 &gt; Comment ça de «&nbsp;censure à faire&nbsp;» ???!! On ne peut plus montrer son désaccord envers cette abomination ?
PirBip
C’est une écriture que VOUS NE VOULEZ PAS LIRE, et non une écriture qui ne se lit pas. Elle se lit très bien et peut parfaitement être comprise.
TofVW
Moi qui pensais que 1984 était censé nous faire peur, George Orwell doit se retourner dans sa tombe en voyant que certains s’en inspirent pour «&nbsp;construire&nbsp;» (sic) notre futur.
nirgal76
Le langage sms ne se lit pas, il se traduit avant (on le fait en temps réel par habitude, mais ça reste une traduction, il n’est pas parlé comme il est écrit). Idem pour l’inclusif.
Olivier22
Vous avez raison. Est cependant une raison pour mettre en lumière les thèses dégénérées dont notre début de siècle raffole?
ahvanco
Mais ce serait plus intelligent de rétablir le neutre que cette stupide écriture.
ahvanco
? S’adapter à cette lecture, c’est s’habituer à ne pas tenir compte de ces éléments: chacun s’habitue à lire ce qu’il veut. Est-ce un progrès ?<br /> Quand à l’écriture, bien que ça la complique sérieusement, alors que cela n’ajoute rien au sens de la phrase.
cyrano66
« Ainsi les contestations qui naissent au sujet des mots &amp; des façons de parler qu’on employe dans le Discours, naissent souvent entre les personnes de la premiere qualité &amp; du plus bel esprit, lesquelles ont tousjours eu plus de soin que les autres de parler correctement. »<br /> (Extrait - Préface au premier dictionnaire de l’académie Française - 1694)<br /> En substance le Français est depuis qu’il a été figé dans le marbre au XVIIe, une langue conservatrice, compliquée et volontairement élitiste.<br /> Un véritable outil de distinction de classe social entre les riches et les intellos qui n’ont que ça à foutrent de leurs journées que d’apprendre par cœur une orthographe exotique et une grammaire alambiquée dont l’exception est la règle ; et les gens du commun trop sots pour aligner deux phrases correctes, mais qui ont besoin d’un outil commun pour communiquer.<br /> Qu’est ce qui a changé 3 siècles plus tard ?<br /> Rien ou presque.<br /> La francophonie mène un combat perdue d’avance.<br /> Le Francais dialectal et le Français littéraire s’éloignent toujours plus. les ayatollahs de l’orthographe se passionnent pour des règles d’accord grammaticale datant du 12ème siècle et les « féministes » se trompent de combat.<br /> Sérieusement en quoi l’ajout de . et de e va promouvoir une égalité femme/homme dans nos sociétés supposées phallocrate au dernier stade.<br /> Si le Français doit être inclusif et non genré pour les futurs générations alors le travail est à moitié fait.<br /> En effet pourquoi conserver la forme genrée des noms ?<br /> Mon ami Vlad caporal au 21e RIMA, 110kg de muscle et de poile, se sent exclu et stigmatisé quand il lit :<br /> « LA sentinelle barbuE monte LA garde devant LA caserne. »<br /> Il lutte pour que l’on écrive :<br /> « La.e sentinel.le barbue.e monte la.e garde devant la.e caserne. »
Blackalf
nirgal76:<br /> Le langage sms ne se lit pas, il se traduit avant (on le fait en temps réel par habitude, mais ça reste une traduction, il n’est pas parlé comme il est écrit). Idem pour l’inclusif.<br /> Je ne suis pas vraiment d’accord, parce qu’on ne peut pas vraiment parler de «&nbsp;traduction&nbsp;» pour l’écriture inclusive qui ne concerne généralement que peu de mots dans des phrases par ailleurs normales…par contre, lorsque comme moi on n’a jamais utilisé le langage sms, il est réellement pénible et bien plus «&nbsp;dégénéré&nbsp;» du point de vue du français , ce qui ne semble pourtant pas déranger beaucoup de gens. Je suis même persuadé que parmi les intervenants de ce sujet, il y en a qui utilisent le langage sms parce qu’ils le trouvent pratique et rapide. ^^<br /> Ceci dit, je ne suis ni pour ni contre l’écriture inclusive, c’est juste histoire de débattre. Le français est aussi la langue maternelle des belges francophone, mais globalement, mes compatriotes ne se prennent pas vraiment la tête sur ce genre de question. ^^
nirgal76
C’est très français comme prise de tête.
PirBip
Chacun s’habituait déjà à lire ce qu’il veut sans avoir besoin de l’écriture inclusive.<br /> Je ne sais pas si c’est un progrès, mais ça existe et c’est utilisé. Sa graphie en point d’hyphénation est cependant jeune. Il faut voir si l’écriture conservera ou non cette graphie, notamment en tenant compte des invalidités de chacunE, voire conservera son inclusivité - un tas d’événements, notamment légaux, peuvent influer sur l’usage de l’écriture.<br /> Oui, l’inclusif complexifie l’écriture. Je ne vais pas le nier, moi-même j’ai appris pendant 20 ans à écrire sans inclusif, revoir mes habitudes d’écriture est un travail de tous les jours. D’un autre côté, au risque de me répéter, l’écriture inclusive est relativement récente dans cette forme (j’insiste là-dessus car j’ai encore les oreilles rabattues par les linguistes qui mentionnent l’inclusif avec des barres obliques ou des parenthèses). Ce qui signifie qu’aucune génération n’a appris à lire ou écrire exclusivement en écriture inclusive, bien que des ouvrages scolaires en font déjà usage (source). Il faut poser la question à ceux qui l’utilisent pour savoir à quel point ça leur complique l’écriture de leurs textes. Personnellement je ne trouve pas cette écriture moins complexe que le nombre d’exceptions que la langue Française possède, dans son orthographe entre autres, et qui rend son écriture assommante.
cyrano66
Blackalf:<br /> . Le français est aussi la langue maternelle des belges francophone, mais globalement, mes compatriotes ne se prennent pas vraiment la tête sur ce genre de question. ^^ <br /> Voilà une excellente réflexion<br /> Il y a 300 millions de locuteurs francophones dans le monde<br /> Donc la majorité des francophones ne sont pas en France<br /> De quel droit les Français s’arrogent le droit de débattre de modifier et établir des règles à la noix pour une langue qui ne leur appartient pas ? <br /> D’ailleurs c’est décidé. A partir de maintenant je n’écris plus en Français mais en Belge francophone. Suisse francophone deuxième langue et si j’ai un peu de temps je me mets au Québécois… Tabernacle !
Blackalf
cyrano66:<br /> D’ailleurs c’est décidé. A partir de maintenant je n’écris plus en Français mais en Belge francophone.<br /> Bon courage, il faudra apprendre les belgicismes en plus du français. <br /> Cumulet, crolle, ramassette, essuie-tout, tirette, toquer, tirer son plan, berdouille, cacaille, chicon, ducasse, rawette, brol, etc, etc…et n’oublions pas les septante et nonante, et les expressions spécifiques : non, peut-être !, faire de son nez, faire bébelle, ne pas avoir toutes ses frites dans le même sachet, ça va daller…il y a du boulot pour comprendre un belge qui utiliserait ses expressions habituelles au lieu de se cantonner à un français correct, comme ici.
cyrano66
C’est pas un problème.<br /> Je suis natif d’une région de France qui a son propre dictionnaire.<br /> https://fr.m.wiktionary.org/wiki/Annexe:Glossaire_du_parler_gaga
Blackalf
Nous avons aussi nos patois régionaux, on dit globalement «&nbsp;le wallon&nbsp;», mais il est en fait assez différent selon la région : le wallon carolo (région de Charleroi, où j’habite) et celui de la région du Centre (où j’ai longtemps vécu) sont très proches…par contre nous avons bien du mal à comprendre le wallon de la région de Liège. <br /> Mais les belgicismes, eux, tous les belges les utilisent. ^^
Palou
calmos, assieds-toi et prends un cecemel avec un pistolet
Blackalf
Inculte on mange une couque (petit pain brioché de forme ovale et sucré) avec le Cécémel, le pistolet est fait pour être fourré de charcuterie ou de fromage. ^^
orionb1
je ne vois pas trop en quoi ça rend plus lisible<br /> il faudrait une extension qui supprime ces trucs typographiques dits inclusifs<br /> il arrive de temps en temps que je zappe carrément les articles qui en abusent
fat_clubic
Je suis désolé mais une écriture qu’on ne peut pas vocaliser, prononcer, c’est une écriture qui ne se lit pas, elle n’est pas la transcription de l’oral (définition de l’écriture). Allez faire une dictée en écriture inclusive avec le point médian !!
kyaude
Si une forme d’écriture ou une autre introduit partimonieusement une richesse d’expression tout n’est plus qu’une question d’in-tolérance .<br /> Non plus sérieusement, si on parle de perte de temps inutile, j’attends plus des claviers virtuels et autres correcteurs orthographiques sous IA pour gérer les alphabets, des langues romanes entre autres, lors de la saisie initiale ou correction ultérieure.
cirdan
kyaude:<br /> Si une forme d’écriture ou une autre introduit partimonieusement une richesse d’expression tout n’est plus qu’une question d’in-tolérance .<br /> Je dirai plutôt que c’est une question de ce qu’on entend par «&nbsp;parcimonieusement&nbsp;». L’écriture inclusive ne change pas notre langue avec parcimonie, elle la dénature en la reformatant. Et pire, elle la rend moins compréhensible et moins lisible (faut-il rappeler que la panoplie de l’écriture inclusive ne s’arrête pas aux points entre les mots ?).<br /> En fait, la féminisation des noms de métier a effectivement amené une richesse d’expression, alors que l’écriture inclusive est une forme inadaptée à notre langue parce que son moteur est l’idéologie et non le souci de l’amélioration de cette dernière.<br /> kyaude:<br /> Non plus sérieusement, si on parle de perte de temps inutile, j’attends plus des claviers virtuels et autres correcteurs orthographiques sous IA pour gérer les alphabets, des langues romanes entre autres, lors de la saisie initiale ou correction ultérieure.<br /> Tout est désactivable !
kyaude
Merci Cirdan. Voilà pourquoi je suis d’accord avec vous et d’autres . J’ai été rédacteur de documents techniques s’adressant à une population de spécialistes. La concision était de rigueur (d’où tentation d’utiliser cette forme d’écriture) autant que la précision (obligation de ne pas exclure du domaine de définition ). A l’utilisation des documents comme support de cours j’éprouvais une gêne, en tant que formateur, à exprimer l’inclusion écrite sous forme d’artifice. Tout cela pour dire que tous ceux qui veulent transmettre, doivent le faire de façon claire ce qui exclut l’écriture inclusive. Rappelons la devise de Boileau: «&nbsp;Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.&nbsp;».<br /> Et complementairement quand les mots qui vont être dits sont presque devinés à l’avance l’idée à percevoir devient implicite pour l’auditeur.<br /> En conclusion si cette forme d’écriture sous tend une idéologie l’outil de transmission est bien mal choisi.
Voir tous les messages sur le forum
  • Indépendance
  • Transparence
  • Expertise

L'équipe Clubic sélectionne et teste des centaines de produits qui répondent aux usages les plus courants, avec le meilleur rapport qualité / prix possible.

Haut de page

Sur le même sujet