Malgré la création du statut d'éditeur de presse en ligne en juin dernier, la législation continue en effet de distinguer la presse "papier", bénéficiant d'un taux de TVA à 2,10%, et la presse en ligne, à qui est imposée au taux de 19,6%.
"Cette situation est contraire au principe de neutralité technologique et pénalise le développement des sites de presse en ligne, véritable relais de croissance des entreprises de presse aujourd'hui en crise." commente Philippe Jannet, Président du GESTE.
Une disposition qui fait en tout cas l'objet de trois amendements au projet de loi de finances qui sera discuté dans les prochains jours au Parlement. Reste toutefois à savoir si le gouvernement, échaudé par l'inefficacité des baisses de la TVA dans la restauration, acceptera un tel alignement.
