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Sur les 350 000 demandes de noms de domaine en .eu, l'Eurid en a bloqué plus de 74 000, qu'elle soupçonne d'avoir été enregistrés à des fins spéculatives...
On ne plaisante pas avec les autorités européennes. Sur les 350 000 demandes de noms de domaine en .eu déposé pendant la période de pré-enregistrement (sunrise), l'Eurid, l'organisme européene en charge de cette extension, en a bloqué plus de 74 000, qu'il soupçonne d'avoir été enregistrés à des fins spéculatives...
"Dans ce cas particulier, nous sommes convaincus que les attributaires des 74000 noms (qui ne sont que trois : Ovidio Ltd, Fausto Ltd et Gabino Ltd) agissent comme façade pour les agents. Les attributaires et les agents peuvent donc être considérés comme une seule entité. Puisque les agents ne peuvent enregistrer des noms qu'au service de clients existants et ne peuvent en aucun cas s'engager dans des opérations de 'warehousing' afin de les revendre à des prix plus élevés, ceci nous paraît un cas de rupture de contrat dans le chef des agents" explique Herman Sobrie, directeur du département juridique d'EURid.
Chargée par la commission européenne de rendre le "domaine .eu attractif pour tout Européen désirant affirmer une identité européenne sur l'Internet", l'Eurid semble donc faire preuve de fermeté dans la gestion de cette nouvelle extension. Reste à savoir si la justice confirmera ce blocage, ce qui pourrait se traduire par la libération et la remise sur le marché de plus de 74 000 noms de domaine.
On ne plaisante pas avec les autorités européennes. Sur les 350 000 demandes de noms de domaine en .eu déposé pendant la période de pré-enregistrement (sunrise), l'Eurid, l'organisme européene en charge de cette extension, en a bloqué plus de 74 000, qu'il soupçonne d'avoir été enregistrés à des fins spéculatives...
"Dans ce cas particulier, nous sommes convaincus que les attributaires des 74000 noms (qui ne sont que trois : Ovidio Ltd, Fausto Ltd et Gabino Ltd) agissent comme façade pour les agents. Les attributaires et les agents peuvent donc être considérés comme une seule entité. Puisque les agents ne peuvent enregistrer des noms qu'au service de clients existants et ne peuvent en aucun cas s'engager dans des opérations de 'warehousing' afin de les revendre à des prix plus élevés, ceci nous paraît un cas de rupture de contrat dans le chef des agents" explique Herman Sobrie, directeur du département juridique d'EURid.
Chargée par la commission européenne de rendre le "domaine .eu attractif pour tout Européen désirant affirmer une identité européenne sur l'Internet", l'Eurid semble donc faire preuve de fermeté dans la gestion de cette nouvelle extension. Reste à savoir si la justice confirmera ce blocage, ce qui pourrait se traduire par la libération et la remise sur le marché de plus de 74 000 noms de domaine.
