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Pour ce premier baromètre, les deux partenaires se sont penchés sur la question de la « crise », un sujet désormais massivement évoqué par la blogosphère. «Au-delà des critiques et des analyses de fond, les blogueurs se rejoignent lorsqu'il s'agit de demander au monde politique de reprendre l'économie en main ! On observe une politisation du débat, avec un recours nettement plus fréquent aux registres polémiques, interpellation des acteurs engagés dans la crise. Sur la gestion de la crise en elle-même, les critiques mettent à l'index une intervention étatique perçue comme injuste, avec une dénonciation des montants engagés.» peut on lire dans ce baromètre.
Un baromètre utile pour des sujets politiques ou des questions de société mais que les deux partenaires entendent également mettre au service.. des marques. « Sur un web de conversations, les marques ont aujourd'hui intérêt et vocation à être dans une démarche proactive de dialogue avec leurs publics et d'initier elles-mêmes les débats les concernant, explique Philippe Pinault, directeur associé et fondateur de blogSpirit, l'éditeur de Haut et Fort.
« Bien que sortant du cadre traditionnel des études, cette nouvelle méthodologie permet une orientation qualitative de l'analyse pour vraiment prendre la température, appréhender et comprendre la teneur des débats à des moments-clés de l'actualité. Le suivi de l'opinion peut se faire de façon régulière, mois par mois ou semaine par semaine. » ajoute Frédéric Dabi, directeur du département Opinion et stratégies d'entreprise d'IFOP.
Reste à savoir si l'échantillon constitué par ces 50 000 blogueurs est représentatif de la société française et si les « marques » et autres acteurs de l'économie se laisseront séduire par ce nouveau type d'outil marketing.
