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L'organisation de supervision du Net et des noms de domaine a finalement rejeté mercredi la création du '.xxx' comme extension des sites pornographiques.
Le porno, ras le bol ? L'ICANN a définitivement rejeté le nom de domaine '.xxx'.
Tout avait bien commencé, pourtant. En juin 2005, l'organisation internationale de supervision du Net et des noms de domaine avait donné son feu vert pour faire du '.xxx' le suffixe attitré des sites au contenu "adulte".
Les choses ont commencé à se gâter en novembre dernier. Quelques jours avant l'éventuelle adoption du '.xxx' pour commercialisation, Vint Cerf, président du conseil d'administration de l'ICANN, a ajourné le processus de validation du suffixe.
A l'époque, le comité consultatif gouvernemental (GAC) de l'ICANN signalait avoir besoin de plus de temps pour étudier un rapport sur la faisabilité du projet.
Sous la pression, l'ICANN a fourni son rapport. ICM Registry, société nord-américaine créée il y a 6 ans dans le but d'obtenir l'autorisation de commercialiser le '.xxx' en tant que nom de domaine sponsorisé (Sponsored Top-Level Domain), a moyennement apprécié.
Le registrar affirmait que le '.xxx' obligerait l'industrie pornographique en ligne, un marché lucratif qui pèse environ 12 milliards de dollars, à clarifier ses agissements en souscrivant notamment à un code de bonnes pratiques.
Si, officiellement, la Commission européenne était favorable au projet, ça n'était pas le cas du Brésil et des Etats-Unis. D'après eux, les sites concernés auraient conservé leurs adresses Internet en '.com' et le '.xxx' leur aurait donné plus de légitimité.
Enfin, de nombreux administrateurs de sites au contenu "sexuellement explicite" craignaient que le '.xxx' laisse toute latitude aux gouvernements et aux sociétés spécialisées pour filtrer leurs contenus.
Dans ce contexte, mercredi 10 mai 2006, par 9 voix pour, 5 contre, le conseil d'administration de l'ICANN a rejeté le projet d'ICM Registry.
Le porno, ras le bol ? L'ICANN a définitivement rejeté le nom de domaine '.xxx'.
Tout avait bien commencé, pourtant. En juin 2005, l'organisation internationale de supervision du Net et des noms de domaine avait donné son feu vert pour faire du '.xxx' le suffixe attitré des sites au contenu "adulte".
Les choses ont commencé à se gâter en novembre dernier. Quelques jours avant l'éventuelle adoption du '.xxx' pour commercialisation, Vint Cerf, président du conseil d'administration de l'ICANN, a ajourné le processus de validation du suffixe.
A l'époque, le comité consultatif gouvernemental (GAC) de l'ICANN signalait avoir besoin de plus de temps pour étudier un rapport sur la faisabilité du projet.
Sous la pression, l'ICANN a fourni son rapport. ICM Registry, société nord-américaine créée il y a 6 ans dans le but d'obtenir l'autorisation de commercialiser le '.xxx' en tant que nom de domaine sponsorisé (Sponsored Top-Level Domain), a moyennement apprécié.
Le registrar affirmait que le '.xxx' obligerait l'industrie pornographique en ligne, un marché lucratif qui pèse environ 12 milliards de dollars, à clarifier ses agissements en souscrivant notamment à un code de bonnes pratiques.
Si, officiellement, la Commission européenne était favorable au projet, ça n'était pas le cas du Brésil et des Etats-Unis. D'après eux, les sites concernés auraient conservé leurs adresses Internet en '.com' et le '.xxx' leur aurait donné plus de légitimité.
Enfin, de nombreux administrateurs de sites au contenu "sexuellement explicite" craignaient que le '.xxx' laisse toute latitude aux gouvernements et aux sociétés spécialisées pour filtrer leurs contenus.
Dans ce contexte, mercredi 10 mai 2006, par 9 voix pour, 5 contre, le conseil d'administration de l'ICANN a rejeté le projet d'ICM Registry.
