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A l'inverse des Etats-Unis, l'Union européenne souhaite la création d'un mode de gouvernance du Net qui repose sur "la coopération internationale".
La gouvernance de l'Internet met l'Union européenne et les Etats-Unis dos-à-dos.
Le PrepCom-3, une des réunions préparatoires à la phase II du Sommet mondial de la société de l'information à Tunis les 16, 17 et 18 novembre 2005 (www.itu.int/wsis/), a été l'occasion pour les deux entités de défendre des points de vue opposés.
Soutenue par le Brésil, l'Union européenne souhaite la création d'un nouveau mode de gouvernance qui repose sur "la coopération internationale". Ce mode vise à équilibrer les forces dans le domaine du contrôle et de l'accès à l'information à l'ère numérique.
Les Etats-Unis, fondateurs du Net et de l'ICANN, ne l'entendent pas de cette oreille.
Créée à l'initiative du Département américain du commerce en 1998, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est chargée de superviser Internet et attribution des noms de domaine.
Fin juin 2005, le Département US a signalé vouloir "garder la main sur les serveurs racines de l'Internet indéfiniment". Or, l'institution est censée abandonner à la fin du contrat avec l'ICANN, soit en septembre 2006, le contrôle sur les serveurs racines.
Fondations de l'Internet, ces 13 serveurs racines de noms de domaine sont situés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. Ils dirigent les requêtes vers le deuxième niveau du DNS (Domain Name System).
Outre les Etats-Unis et l'Union européenne, l'Organisation des Nations Unies (ONU) pourrait confirmer d'ici la fin de l'année son intention de prendre part à la supervision du Réseau - L'UE y est favorable, pas les USA.
Les autorités américaines estiment être les seules à pouvoir "préserver la sécurité et la stabilité du système". Dans ces conditions, un accord US/UE sur la gouvernance de l'Internet pourra-t-il être négocié avant l'ouverture du SMSI 2005 ?
La gouvernance de l'Internet met l'Union européenne et les Etats-Unis dos-à-dos.
Le PrepCom-3, une des réunions préparatoires à la phase II du Sommet mondial de la société de l'information à Tunis les 16, 17 et 18 novembre 2005 (www.itu.int/wsis/), a été l'occasion pour les deux entités de défendre des points de vue opposés.
Soutenue par le Brésil, l'Union européenne souhaite la création d'un nouveau mode de gouvernance qui repose sur "la coopération internationale". Ce mode vise à équilibrer les forces dans le domaine du contrôle et de l'accès à l'information à l'ère numérique.
Les Etats-Unis, fondateurs du Net et de l'ICANN, ne l'entendent pas de cette oreille.
Créée à l'initiative du Département américain du commerce en 1998, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est chargée de superviser Internet et attribution des noms de domaine.
Fin juin 2005, le Département US a signalé vouloir "garder la main sur les serveurs racines de l'Internet indéfiniment". Or, l'institution est censée abandonner à la fin du contrat avec l'ICANN, soit en septembre 2006, le contrôle sur les serveurs racines.
Fondations de l'Internet, ces 13 serveurs racines de noms de domaine sont situés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. Ils dirigent les requêtes vers le deuxième niveau du DNS (Domain Name System).
Outre les Etats-Unis et l'Union européenne, l'Organisation des Nations Unies (ONU) pourrait confirmer d'ici la fin de l'année son intention de prendre part à la supervision du Réseau - L'UE y est favorable, pas les USA.
Les autorités américaines estiment être les seules à pouvoir "préserver la sécurité et la stabilité du système". Dans ces conditions, un accord US/UE sur la gouvernance de l'Internet pourra-t-il être négocié avant l'ouverture du SMSI 2005 ?
