Acer Aspire S7 : un ultrabook à écran tactile

10 décembre 2012 à 16h11
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Après un Aspire S5 dont les performances nous avaient agréablement surpris, Acer renouvelle encore son ultrabooks 13,3 pouces pour un S7 résolument conçu pour Windows 8. Et la dalle tactile présente sur ce nouveau modèle n'est pas le seul changement opéré par le constructeur taïwanais qui cherche à montrer, avec ce S7, qu'Acer est aussi attaché à la finition que la concurrence, ZenBook Prime en tête.

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Présentation[/anchor]

Acer Aspire S7
Caractéristiques techniques
Réf. exacteAspire S7-391-53314G12aws
Ecran - Définition13,3 pouces
1 920 x 1 080 pixels
ProcesseurIntel Core i5-3317U
(1,7 à 2,6 GHz)
Nombre de cœurs2 (4 avec HyperThreading)
Mémoire vive4 Go DDR3 1 333 MHz
Carte graphique
Intel HD 4000
Stockage2x SSD LiteOn 64 Go
(RAID 0)
Lecteur optiqueNon
Wi-Fi802.11 b/g/n
Bluetooth4.0+HS
Lecteur de cartesSD, SDHC, SDXC, MMC
Connectique PC2x USB 3.0, Ethernet (via adaptateur)
Connectique A/Vmicro-HDMI 1.4, VGA (via adaptateur), casque/micro
Webcam0,9 mégapixel
Clavier68 touches chiclet sans pavé numérique
Touchpad106 x 60 mm cliquable multipoint
OSWindows 8 64 bits
Garantie1 an
Batterie4 cellules 36 Wh
Dimensions323 x 224 x 12 mm
Poids
1,26 Kg
Qu'on se le dise, cet Aspire S7 n'a pas grand-chose à voir avec le précédent ultrabook d'Acer, à savoir le S5. Et alors qu'Asus, après un coup d'essai déjà fort réussi, a réalisé un coup de maître avec son ZenBook Prime, Acer tâtonne. Et le problème est souvent le même : le taiwanais mise tout sur la performance, mais pêche par un manque de finition et une qualité de construction en retrait par rapport à Asus ou Dell (sur son XPS 13). Une situation qu'Acer souhaite faire évoluer avec ce S7 qui passe pour être le premier ultrabook haut de gamme de la marque.

La coque entourant l'écran, premièrement, semble faite d'un plastique brillant assez quelconque. Il s'agit en réalité d'un verre Gorilla Glass. C'est certes moins esthétique que l'aluminium, mais nettement mois sujet aux rayures, notamment. Ce traitement donne également à l'écran une rigidité très appréciable, qui inspire confiance.

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Du Gorilla Glass (2, cette fois) il est également question sur l'écran. Un verre qui, comme au dos, est entouré d'un joint dont la pause souffre de quelques approximations, comme le montre cette photo.

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L'avantage de ce Gorilla Glass 2 : une résistance accrue face aux dalles plus classiques. Mais une contrepartie d'importance : une forte propension aux reflets. Ce défaut est toutefois bien compensé par le très bon taux de contraste de l'image produite (950:1). Un score davantage dû aux très bons noirs (merci la dalle IPS) qu'à la luminosité plutôt faible de la dalle. Avant calibration, nous avons en effet relevé un très petit 84 cd/m², alors que les noirs étaient excellents (0,11 cd/m²) et les couleurs plutôt chaudes et pas vraiment fidèles (deltaE moyen de 9,5). Après calibration et alors que notre valeur cible se situait à 200 cd/m² pour la luminance, nous n'avons obtenu « que » 181 cd/m². Les noirs restaient excellents (0,19 cd/m²) tandis que la colorimétrie devenait parfaite (deltaE moyen de 0,5).

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Un écran peu lumineux mais bien contrasté, une image aux couleurs fidèles, mais surtout un écran Full HD ! Acer a en effet enfin opté pour une définition de 1 920 par 1 080 pixels, comme ce qui existe sur le ZenBook Prime d'Asus. L'espace de travail s'en trouve nettement agrandi par rapport au S5, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Toujours à propos de l'écran de cet Aspire S7, sachez que ce dernier est tactile, Windows 8 oblige. Notez d'ailleurs qu'aucune version du S7 n'est prévue sans cet écran tactile. Les bords permettent d'effectuer tous les gestes prévus par le nouvel OS de Microsoft sans aucun souci, et l'utilisation sous Modern UI est agréable. Et si nous ne sommes pas de grands fans du bras tendu vers l'écran, force est de constater que, par moment, la main va vers l'écran plutôt que vers le touchpad. Quoi qu'il en soit, cet usage restera occasionnel tant la définition importante vous empêchera d'utiliser vos doigts sur le bureau.

Et ce n'est pas la possibilité donnée par Acer de rabattre complètement l'écran de son ultrabook à 180° par rapport au clavier qui changera la donne. Car cette position couchée de l'Aspire S7 n'est, selon nous, pas ce qui se fait de mieux au niveau de l'usage tactile d'un ultrabook. D'une part parce qu'Acer a opté pour un raccourci clavier (Fn + O) pour passer son écran du mode portrait au mode paysage plutôt que d'utiliser un accéléromètre, ce qui est un peu contraignant à l'usage.

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D'autre part, le clavier fait « de trop » dans cette configuration, et nous préférons de loin le concept du Yoga de Lenovo, qui marie mieux selon nous l'usage ultrabook et l'usage tactile sans pour autant avoir à dissocier l'écran du clavier comme cela existe sur la VivoTab d'Asus.

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Un mot à propos de la charnière de l'Aspire S7 : Acer a prévu un durcissement de la course au-delà de l'angle couramment utilisé en mode « classique ». Pour passer l'ultrabook en position couchée, il faut donc forcer un peu. Une bonne idée qui empêchera, on l'espère, que les charnières ne prennent trop de jeu.

Des charnières faites d'aluminium, comme le pourtour du clavier et du touchpad, ou encore celui de l'écran. Notez que ce dernier vient s'enficher complètement dans le châssis, créant ainsi un liant très esthétique avec les bords du clavier. Esthétique, mais pas seulement, puisque cette astuce permet à l'Aspire S7 d'être l'ultrabook 13,3 pouces le plus fin du marché, devant le Samsung Series 9, avec une épaisseur constante de seulement 12 mm.

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Notez toutefois que l'ultrabook de Samsung, dont le design profilé a été davantage travaillé, semble plus fin que le modèle Acer. L'Aspire S7 n'est par ailleurs pas aussi compact que son concurrent coréen, qui mesure 1 cm de moins en largeur et 9 mm de moins en profondeur, mais l'est davantage que le ZenBook Prime ou l'Aspire S5.

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Il est en revanche légèrement plus lourd que le précédent ultrabook d'Acer, puisqu'il affiche 1,26 Kg sur la balance, contre 1,19 Kg pour le S5. Cela reste toutefois plus léger que les 1,38 Kg de l'UX31A d'Asus, sans que l'équilibre général de la machine n'en pâtisse : lorsque vous soulevez l'écran par la petite encoche qu'Acer a judicieusement ajoutée mais que nous aurions aimée plus profonde, le châssis se soulève à peine.

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Cette relative légèreté de l'Aspire S7 est en partie due à l'utilisation de plastique pour ce qui est de l'arrière du châssis. La matière choisie n'est pas vraiment un problème en soi, mais la couleur en est un : ce blanc est particulièrement salissant, et cela se voit nettement sur les quatre patins qui soutiennent l'ultrabook.

En résumé, l'Aspire S7 est un ultrabook extrêmement fin, résistant et relativement léger, doté d'un écran certes brillant mais fort bien contrasté et disposant d'une définition Full HD, mais dont la finition pourrait encore être améliorée. C'est évident toutefois, Acer a progressé. Et pour ne rien gâcher, le constructeur reste fidèle à sa stratégie au niveau des performances, comme nous allons le voir.

Configuration matérielle[/anchor]

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Quels composants constituent notre Aspire S7-391 de test ? Parlons tout d'abord du processeur, un Core i5-3317U largement utilisé dans la conception des ultrabooks. Et pour cause, c'est l'un des derniers modèles en date, puisqu'il appartient à la génération Ivy Bridge gravée en 22 nm. Doté de deux cœurs physiques et quatre logiques (grâce à l'HyperThreading), il fonctionne à des fréquences comprises entre 1,7 et 2,6 GHz. Acer propose de substituer ce CPU par un Core i7-3517U plus véloce. Quoi qu'il en soit, l'enveloppe thermique du processeur reste la même (17 W) ainsi que la partie graphique qui lui est associée, à savoir le HD 4000. Suffisant pour afficher votre bureau ou une vidéo, insuffisant pour la plupart des jeux, surtout dans la définition Full HD de l'écran.

Pour accompagner ce processeur, Acer a prévu 4 Go de mémoire vive. Bon point : l'utilisation de deux modules de 2 Go, qui permet d'utiliser le mode double canal, offrant ainsi des performances bien meilleures qu'en mode simple canal. Mauvais point : Acer a opté pour de la mémoire cadencée à 1 333 MHz, alors que le contrôleur mémoire du Core i5 qu'abrite cet Aspire S7 gère la mémoire fonctionnant à 1 600 MHz.

Pour en finir avec les composants, sachez qu'Acer nous refait ici le coup du S5, puisque le constructeur a de nouveau opté pour un RAID 0 de deux SSD en standard pour le système. Sur notre configuration de test, il s'agit de deux LiteOn de 64 Go (CMT-64LM3), mais il est possible d'opter pour deux SSD de 128 Go, pour une capacité totale de 256 Go.

Forcément, les performances sont au rendez-vous et le démarrage de la machine, notamment, est particulièrement raccourci, même si Windows 8 y est évidemment pour quelque chose. Globalement, la machine est extrêmement réactive, et c'est appréciable. On ne peut toutefois pas s'empêcher de craindre pour les données que vous stockerez dans ce portable. L'utilisation du RAID 0 est en effet un peu risquée, puisqu'il suffit, pour rappel, qu'un seul des deux SSD connaissent une défaillance pour que l'ensemble des vos données soient perdues. C'est un choix, assumé par Acer, mais qu'il serait toutefois bon de porter à la connaissance des acheteurs. Et le Backup Manager, qui évitent dans une certaine mesure la perte de données, ne sont pas des excuses suffisantes à notre goût.

Côté connectique, rien de très surprenant sur cet Aspire S7 : sa finesse n'empêche pas la présence de deux ports USB 3.0, d'un port micro-HDMI, d'une prise micro/casque et d'un lecteur de cartes SD. Le connecteur Thunderbolt, présent sur le S5, est ici aux abonnés absents. Notez la très petite taille du connecteur secteur, qui fait craindre une durée de vie raccourcie. Le transformateur d'alimentation, en revanche, nous semble un peu volumineux pour un portable de cette taille.

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Notez également l'étrange positionnement du bouton de mise sous tension, sur le côté gauche de l'appareil. Rappelez-vous, Acer nous avait déjà fait le coup sur l'Aspire M5, avec un bouton devant. Un choix étrange dicté en fait par l'agencement des composants du PC, et notamment de celui de la carte-mère. La finesse n'a pas que des avantages...

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De même, en voulant alléger son ultrabook au maximum, Acer le prive d'une batterie à forte capacité comme on peut en trouver sur le MacBook Air. Avec seulement 36,5 Wh, comme sur l'Aspire S5, on risque d'être limité du point de vue de l'autonomie.

Notez en revanche les efforts consentis par le constructeur au niveau des accessoires fournis avec son ultrabook haut de gamme : alors que le S5 pâtissait de la comparaison avec l'Asus ZenBook Prime, le S7 n'a plus rien à envier à ce dernier en la matière. Adaptateur micro-HDMI vers VGA, USB vers Ethernet, souris Bluetooth et une pochette de bonne facture : cette fois, Acer a bien fait les choses.

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Terminons par l'équipement « multimédia » de cet ultrabook : le son qui émane de l'Aspire S7 s'échappe de deux orifices placées à l'avant, sous le portable. Ces deux ouvertures, couplées à la résonance du support, donnent une étrange spatialisation du son. Toujours est-il que malgré l'absence complète de basses fréquences, l'écoute n'est pas désagréable, d'autant que la puissance est au rendez-vous.

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Enfin, un mot sur la webcam qui équipe ce portable : un modèle 0,9 mégapixel qui n'est pas digne d'un portable à ce prix, l'image fournie étant tout simplement médiocre, notamment en basses lumières.
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L'image fournie par la webcam avec un bon éclairage, puis sans


A l'usage, ergonomie[/anchor]

Avec des composants toujours performants et une qualité de construction nettement revue à la hausse, Acer nous semblait être sur la bonne voie pour aller chatouiller les meilleurs ultrabooks du marché. Mais ça, c'était avant de tomber sur le clavier qui équipe l'Aspire S7, qui souffre de plusieurs problèmes.

Tout d'abord, les touches de l'ultrabook d'Acer sont enfoncées dans le châssis, et sont placées à un niveau plus bas que les rebords du clavier. Une forme concave qui a pour conséquence d'offrir aux touches une course plus que limitée. L'effet sur la frappe est assez déroutant, et si certains s'y feront sans doute, il n'est pas évident que ce soit le cas pour tout le monde.

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Ce choix s'explique simplement par le design de l'Aspire S7, dont l'écran s'enfiche complètement dans le châssis, afin de le protéger plus efficacement, mais surtout de diminuer l'épaisseur de l'ultrabook. Pour éviter que les touches ne viennent frotter contre l'écran, le clavier est enfoncé dans le châssis. Compréhensible, mais pas très ergonomique.

Mais là n'est pas le principal problème. En effet, à vouloir trop changer son clavier, Acer s'est selon nous tiré une balle dans le pied. Le constructeur est parti du principe que son ultrabook étant conçu pour Windows 8, la surface tactile de son écran devait se substituer aux raccourcis clavier utilisant les touches de fonctions. Une réflexion poussée par un souci d'esthétisme qui, selon Acer, passait par un allègement du clavier. Un allègement drastique, puisque des 87 touches présentes sur l'Aspire S5, on passe à 68 touches !

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Conséquence, les touches placées au sommet du clavier ne comptent pas moins de 4 caractères, alors que les raccourcis usuels (luminosité, circuit sans fil...) sont relégués à la seconde rangée. De même, la touche ALT a disparu au profit d'un ALT GR que l'on trouvait précédemment à droite de la barre d'espace.

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Pour faire un simple @, il va falloir changer vos habitudes : il faudra passer par un CTRL + ALT GR + 0. C'est tellement plus simple ! De même, les utilisateurs du très pratique ALT-F4 devront désormais s'acquitter d'un Fn + ALT GR + F4 bien moins pratique.

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La touche Suppr a également été déplacée à côté du pavé directionnel, tandis que la touche ² se retrouve bizarrement placée à côté d'un verrouillage majuscule réduit. Quant au pavé directionnel, il est toujours aussi petit... Bref, vous l'aurez compris, nous ne sommes pas vraiment fans de ce clavier. La simplification voulue par Acer nous semble au contraire aboutir à une importante complication.

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C'est d'autant plus dommage que le constructeur avait pris un soin tout particulier quant au rétroéclairage qui équipe ce clavier. Non seulement le dispositif est réglable en intensité, automatiquement ou manuellement, mais au lieu d'éclairer le dessous des touches comme cela se pratique habituellement, Acer a choisi d'illuminer directement les lettres, évitant ainsi les fuites de lumière. Bien vu !

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De même, le touchpad qui équipe l'Aspire S7 nous a globalement satisfaits. Et s'il manque légèrement de hauteur (il perd 6 mm par rapport au S5), sa glisse et sa précision dans la gestion du multipoint en font un dispositif de pointage tout à fait convenable. Dommage donc qu'Acer ait à ce point sacrifié son clavier au profit du design et de l'esthétisme. Nous aurions aimé un compromis moins drastique.

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Côté suite logicielle, Acer a en partie écouté ceux qui se plaignent de devoir désinstaller un bon nombre de programmes dont ils n'ont pas l'utilité et qui sont pourtant « imposés » par tel ou tel constructeur. On trouve ainsi un Acer Explorer qui a pour but de présenter les différents logiciels qu'il est possible d'installer sur l'ultrabook. Une sélection de ces programmes est toutefois préinstallée par Acer, au rang desquels on compte la suite clear.fi et le Cyberlink MediaEspresso 6.5.

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Notez également la présence d'applications Modern UI comme newsXpresso, WeatherBug, Social Jogger ou Crystal Eye qui sont plutôt bien conçues (particulièrement newsXpresso), mais qui font quelque peu doublon avec ce qui existe déjà dans Windows 8. La raison de leur présence sur l'ultrabook : une volonté de continuité pour les fidèles d'Acer, afin de ne pas trop modifier leurs habitudes. Une telle réflexion pour le clavier aurait été la bienvenue...

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Le traditionnel Backup Manager est de nouveau présent, mais change pour l'occasion de look, pour adopter une interface plus moderne, sans que ses fonctionnalités ne soient en revanche modifiées en profondeur. Quant au LiveUpdater, il fait toujours aussi bien le travail, en mettant à jour pilotes et logiciels.

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Notez enfin la présence de l'Acer Cloud, qui apparait pour la première fois. Après avoir créé votre Acer ID, vous serez en mesure d'activer cette fonction qui vous permettra de synchroniser vos documents entre vos différents appareils Acer, sans toutefois délocaliser vos données sur un serveur comme on l'entend habituellement lorsqu'on évite l'informatique dans les nuages.


Enfin, Acer reconduit le Theft Shield introduit sur le S5. Lorsque l'ultrabook sort de la zone de couverture de la borne Wi-Fi à laquelle il est connecté, une alarme particulièrement désagréable se fait entendre. Impossible d'éteindre cette dernière, même en maintenant appuyé le bouton d'alimentation.


Il existe également une application, disponible sous Android, qui permet de lier votre smartphone à l'ultrabook. Ce dernier génère un réseau Wi-Fi ad-hoc auquel le smartphone doit se connecter. Si celui-ci s'éloigne de l'ultrabook (ou inversement), la douce alarme se fait entendre.

Performances : les scores de l'Acer Aspire S7[/anchor]

L'Acer Aspire S7 est le premier ultrabook que nous testons sous Windows. Ne disposant plus des ultrabooks précédemment testés, nous ne pouvons donc vous offrir de comparatifs aussi fournis que d'habitude du point de vue des performances.

Cependant, nous avons récemment reçu un Twist de Lenovo, lui aussi équipé de Windows 8, et disposant de composants communs avec l'ultrabook d'Acer. C'est donc le Twist qui servira de sparring-partner au S7 dans les graphiques qui suivent.

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Sous Cinebench, le Core i5-3317U des l'Aspire S7 et Lenovo Twist sont naturellement très proches, avec un score semblable à celui réalisé par ce même processeur sous Windows 7 (voir notre test du Samsung Series 9).

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Sous Primordia, qui privilégie la fréquence de fonctionnement, nos deux ultrabooks offrent là encore des performances tout à fait similaires et semblables à celles obtenues sous Windows 7 lors de précédents tests.

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3DMark 11 va évaluer les performances du HD 4000 présent dans le processeur du S7. Etonnement, ce dernier réalise un score significativement plus élevé que celui du portable Lenovo. Nous allons comprendre pourquoi juste après.

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Le test de bande passante mémoire réalisé sous Sandra montre en effet que le portable d'Acer est nettement plus performant que celui de Lenovo. La raison en est simple : lorsque le premier utilise deux modules de mémoire et profite du système de double canal, le second ne possède qu'une barrette de mémoire et fonctionne donc en simple canal.

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Everest mesure les débits moyens atteints par le RAID 0 de deux SSD présents dans le S7. Les résultats sont impressionnants, avec un débit en lecture séquentielle qui atteint presque 900 Mo/s. Le Twist de Lenovo, dont le SSD de 128 Go n'agit qu'en tant que cache du disque dur, souffre évidemment de la comparaison, sauf en lecture aléatoire de petits fichiers.

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Au niveau du temps d'accès moyen en lecture aléatoire, les scores sont nettement plus équilibrés, mais toujours à l'avantage de l'Aspire S7.

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PCMark 7, via son test complet, sollicite tous les composants de la machine pour fournir un chiffre global de performance. Résultat, grâce à son stockage et une bande passante mémoire bien plus efficaces, le S7 surclasse le Twist de Lenovo.

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Que donnent nos deux portables avec un test applicatif tel que Winrar ? Pour le savoir, nous avons lancé une compression d'un dossier de 250 Mo contenant des fichiers de diverses tailles. Là encore, le RAID 0 de SSD présent au sein de l'Aspire S7 fait une nette, très nette différence.

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La différence est moindre sous Mediacoder, qui utilise davantage le processeur que le stockage. L'écart est principalement due à la différence au niveau de la bande passante mémoire. Nous avons ici encodé un fichier MKV de 650 Mo en H.264 avec un bitrate de 1 000 Kbps.

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Un ultrabook n'est certes pas fait pour jouer, mais on peut tout de même se demander comment se comporte une telle machine dans un jeu comme Call of Duty 4, peu gourmand en puissance. Sans surprise, nos deux machines se comportent de la même façon, puisque dotées du même processeur. Les performances sont proches, par ailleurs, de ce que nous observions sous Windows 7.

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Dans un format aussi réduit qu'un ultrabook, et d'autant plus quand il est extrêmement fin comme l'est le S7, la question de la montée en température est cruciale. Force est de constater que l'ultrabook d'Acer se comporte plutôt bien en la matière et ce, pour une raison toute simple que nous allons détaillée immédiatement.

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L'Aspire S7 ventile très fort en charge, évacuant ainsi efficacement la chaleur. Et cela s'accompagne inévitablement de nuisances sonores non négligeables, qui montent ici à plus de 50 dB(A). C'est nettement plus que le Twist qui ne dépasse pas les 41,1 dB(A). Au repos en revanche, et comme la très grande majorité des ultrabooks, il est totalement silencieux. Le Twist pâtit en revanche de la présence de son disque dur au repos : au lieu des 34,2 dB(A) du S7, nous avons mesuré 38,2 dB(A) pour le portable de Lenovo.

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Qu'en est-il maintenant de la consommation de l'ultrabook d'Acer. Au repos, elle est particulièrement contenue, même si certains modèles font légèrement mieux. En charge, le résultat est bon également, et si l'on s'en tient à ces données, l'autonomie proposée par ce portable doit en principe être intéressante.

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Las, Acer a une nouvelle fois utilisé une batterie d'une capacité relativement faible. L'autonomie du S7 s'en ressent forcément, et ne dépasse pas les 3h15, ce qui est bien trop faible pour un ultrabook haut de gamme.

Notre avis[/anchor]

Avec son nouvel ultrabook, Acer a consenti de nombreux efforts sur la finition et la qualité de fabrication. On est encore trop loin de la perfection, mais les progrès sont notables. Les principaux atouts du S7 restent son exceptionnelle finesse et la qualité de son écran.

Sur les composants, la vélocité impressionnante de la machine ne compense pas suffisamment la capacité bien trop faible de la batterie. Les accessoires fournis par Acer sont en revanche les bienvenus.

Sur l'ergonomie, notre jugement est nettement plus sévère. Car si le touchpad manque simplement d'un peu de hauteur pour être très satisfaisant, il n'en va pas de même du clavier, qui souffre d'un grand nombre de défauts.

Enfin, sur le concept d'ultrabook tactile, nous sommes plutôt dubitatifs. Lorsque l'écran est rabattu à plat, le clavier gène un peu et limite l'utilisation au mode portrait. Et en position « notebook », l'usage du clavier est plus rapide et moins fatiguant que le clavier virtuel, tandis que le touchpad reste plus précis que le l'écran. Sous Modern UI en revanche, l'usage de la dalle tactile prend son sens, d'autant que cette dernière répond parfaitement aux différentes sollicitations. Estimer l'intérêt de cet écran tactile revient à évaluer celui de Modern UI.

Un ultrabook tactile comme l'Aspire S7 est-il un bon moyen de pousser l'utilisateur à utiliser davantage la nouvelle interface de Microsoft ? Par rapport à un PC de bureau, sans aucun doute. Certes, les habitudes doivent évoluer par rapport à l'usage du traditionnel duo clavier-souris, et ce n'est pas toujours simple. Mais le duo Modern UI - interface tactile arrive à convaincre, du moins en ce qui concerne la consultation ou le casual gaming. Reste qu'il ne nous semble pas qu'Acer ait produit un ultrabook résolument tourné vers l'usage tactile comme peut l'être le Yoga de Lenovo.

Les constructeurs vont faire évoluer leurs ultrabooks pour s'adapter à Windows 8, en incluant des dalles tactiles qui font, au passage, grimper la facture. Et il parait vraisemblable que l'ultrabook non tactile se fera rare dans les prochains mois. Mais peut-être qu'Acer est resté un peu trop classique quant à l'intégration de sa dalle tactile, qui semble finalement ici n'être qu'un simple accessoire. À 1 300 euros le modèle en Core i5 et 128 Go de SSD, nous ne sommes pas preneurs, tout simplement.

Acer Aspire S7

5

Les plus

  • Performances globales
  • Finition en nets progrès
  • Écran Full HD bien contrasté
  • Finesse / Accessoires en série

Les moins

  • Clavier aberrant
  • Autonomie indigne
  • Bruit en charge
  • Reflets de l'écran

Performances8

Autonomie4

Ergonomie / Finition6

Positionnement tarifaire4


Frédéric Cuvelier

Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement...

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Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.

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