Facebook détecte automatiquement les conversations suspectes dans ses pages

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Le réseau social Facebook part à la chasse aux messages suspects sur ses pages : c'est ce qu'a révélé le chef de la sécurité du service à Reuters, hier. Joe Sullivan explique néanmoins que cette détection ne se focalise que sur certains types d'échanges, pour prévenir notamment les attitudes pédophiles.

On savait que Facebook faisait le gendarme concernant les personnes avec des intentions suicidaires, mais on sait aujourd'hui qu'il ne s'arrête pas là, et qu'il traque également les pédophiles sur son réseau. Un fait révélé dans une affaire ayant mené à l'arrestation d'un suspect qui agissait sur la plateforme.

« Un homme d'une trentaine d'années parlait de sexe avec une fillette de 13 ans résidant en Floride, et envisageait de la rencontrer avec l'école le lendemain. Le système de scan de messages et de chats de Facebook, très puissant mais peu mis en avant, a automatiquement signalé l'échange aux employés, qui l'ont lu et ont alerté la police. Cette dernière a arrêté l'homme le lendemain » explique Reuters. Un système dont les autorités de l'Etat font l'éloge : « La manière et la vitesse avec laquelle Facebook nous a contacté nous a donné la possibilité d'agir très rapidement » assure Jeffrey Duncan, superviseur de la police de Floride.

Joe Sullivan, responsable de la sécurité sur Facebook, met néanmoins en avant que l'objectif du réseau social n'est pas de surveiller tout ce qui se dit sur ses pages : le système se base sur certaines phrases et mots-clés pour détecter d'éventuels messages suspects. Ces derniers sont ensuite traités manuellement. « Nous n'avons jamais voulu mettre en place un environnement où nos employés espionnent les conversations privées, il est donc important pour nous d'utiliser une technologie ayant un très faible taux de faux positifs » explique-t-il.

Ce n'est pas la première fois que Facebook intervient directement dans une affaire criminelle : en avril dernier, le réseau social avait fourni 62 pages de documents issus du compte d'un suspect dans une affaire de meurtre.

Facebook donne cependant très peu de détail concernant le fonctionnement de ce système, et n'indique pas si le traitement des informations concerne d'autres territoires que les Etats-Unis à l'heure actuelle.
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