La Commission Nationale des Communications (NCC) de Taïwan a débuté une campagne visant à enrayer la distribution des téléphones de contrefaçon. C'est ainsi que les personnes jugées coupables de commercialiser ces terminaux seront assujetties à une amende équivalente à 6380 euros.
Cependant, en rapportant les propos de Lo Jin-Sian, directeur du département de gestion de la NCC, le magazine Taiwan Today précise que « la NCC se fiche de savoir si ces téléphones sont des copies d'un modèle original ou s'ils violent les lois de protection de droits d'auteurs ». En effet au coeur du problème, la commission craint surtout que ces appareils ne respectent pas les mesures établies pour l'utilisation des fréquences radio. « Cette politique a été mise en place afin que les droits du consommateur soient respectés. Cette régulation est similaire à celle pratiquée aux Etats-Unis ou au Japon », ajoute M. Jin-Sian.
Puisqu'il ne s'agit pas véritablement d'un problème de protection de droits d'auteurs, la loi ne sanctionnera pas les possesseurs de terminaux de contrefaçon mais seulement les commerçants. Cette initiative a déjà été mise en place sur les plateformes de ventes aux enchères de Yahoo! et Luten qui filtrent davantage la mise en ligne de smartphones à vendre.
Paradoxalement, puisque l'iPhone commence à être commercialisé en Chine, les imitations se vendent bien moins chères qu'auparavant et leur prix de vente aurait chuté de 46 à 31 euros ; un phénomène que nous retrouvons également à Taïwan.