Test de l'iPhone SE : un grand smartphone de petite taille ?

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L'iPhone SE vient remplacer l'iPhone 5s en bas de la gamme d'Apple. Et contrairement au 5c, qui remettait de vieux composants dans un nouveau design, il s'agit cette fois ci de conserver le châssis du 5s pour y intégrer l'essentiel des composants du 6s. Un smartphone 4 pouces haut de gamme, en somme, pour satisfaire la demande des utilisateurs pas convaincus par les modèles grande taille.

Mise à jour 07/04 : tests approfondis sur l'autonomie et ajout du vidéo test.

Le design de l'iPhone 5 fait de la résistance

Il n'y a pas grand-chose à dire sur le design de l'iPhone SE, à tel point qu'on évoque encore ce qu'il aurait pu être, selon les rumeurs qui ont précédé son lancement. Rumeurs qui se sont avérées fausses : l'iPhone SE, pour Special Edition est un iPhone 5/5s, dont le numéro est passé à la trappe, sans doute pour qu'il reste au catalogue plus d'un an sans que ça fasse tache. Pas de bords plus incurvés, pas de verre bombé, juste le même bloc d'aluminium, le même dos métallique agrémenté de deux parties en verre, les mêmes bords anguleux. Les seules différences se situent dans les chanfreins, désormais aussi mats que le dos, et l'ajout d'une nouvelle version Or Rose, qui apporte un peu de couleurs au trio Gris Sidéral, Argent et Or. On aime ou on déteste le coloris, mais il épouse assez bien ce design vu et revu, et donne surtout envie d'autres couleurs.



En soi, le design du 5/5s était plutôt réussi, à défaut d'être nouveau. Fin, élégant, et offrant une bonne prise en main, il rappelle les MacBook Air : de « vieux » ordinateurs, complètement ennuyeux, mais éprouvés. L'iPhone SE, c'est un peu la même histoire : il plaira à ceux qui se moquent de la nouveauté, et qui sont restés sur leur 5 ou 5s pour cette raison. Et franchement, par rapport à l'évolution entamée avec les 6 et 6 Plus, on se dit que les équipes de Jony Ive avaient plutôt visé juste en 2012. Pas d'effet « savonnette », certes, partiellement corrigé sur le 6s, et surtout, pas d'appareil photo qui dépasse de la coque. Il n'en reste pas moins que les amateurs de nouveauté resteront sur leur faim : Apple n'a fait aucun effort pour moderniser sa coque.

L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.
L'iPhone SE sous toutes ses coutures.


Permettez-nous tout de même de faire le deuil de notre iPhone « bas de gamme » rêvé : un écran un peu plus grand, de 4,3 pouces par exemple, et un design rappelant les iPod Touch 5G en un peu plus épais. Et des couleurs, on se répète. Quitte à conserver un écran de 4 pouces, qui a il est vrai l'avantage de ne pas imposer une quatrième taille d'écran aux développeurs d'applications, on aurait au moins pu bénéficier d'un réajustement des bordures autour de la dalle, mais là encore Apple est coincé par son capteur TouchID. La vraie raison, de toute façon, on la connaît : rogner sur les coûts de production pour proposer un iPhone « bas de gamme » pas trop cher... Et surtout, qui ne sacrifie pas trop les marges du constructeur non plus !

Composants : un coeur de 6s qui bat à l'intérieur

Apple n'est pas le premier à tenter le coup du smartphone « haut de gamme » de petite taille. Sony a essayé, à plusieurs reprises, avec ses Xperia Zx Compact, reprenant à chaque fois l'essentiel de la fiche technique du vaisseau amiral de l'époque. On aurait même apprécié que d'autres constructeurs en prennent de la graine : force est d'admettre que ça n'a pas été le cas.

L'iPhone SE reprend la plupart des caractéristiques de l'iPhone 6s sorti en septembre dernier. Il s'agit donc des meilleurs composants disponibles dans un iPhone... jusqu'en septembre prochain. La puce A9 anime le smartphone, et alors qu'on pouvait craindre un bridage de ses performances pour rentrer dans le petit format de l'iPhone SE, il n'en est rien : il s'agit exactement de la même puce, cadencée à la même fréquence. Toujours double cœur et cadencée à 1,85 GHz, elle est gravée en 14 nm... Dans le meilleur des cas si le Chipgate est toujours d'actualité. On se souvient en effet que les différences de finesse de gravure entre les puces TSMC et Samsung avaient soulevé des inquiétudes quant à la consommation de l'une ou l'autre.

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A9 oblige, l'iPhone SE embarque une puce NFC pour Apple Pay (et uniquement pour Apple Pay). En revanche, si le capteur TouchID est de la partie, il s'agit de la première génération du lecteur d'empreinte digitale, et non de sa seconde version plus véloce, même un peu trop pour certains.

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La différence principale tient évidemment dans l'écran : la dalle LCD IPS 4 pouces signe son retour, relativement semblable à celle du 5s, c'est à dire de bonne qualité mais... petite ! Côte à côte, les deux écrans affichent quelques différences : celui du SE paraît un peu moins juste (une légère teinte jaune, mais plus lumineux. Dans tous les cas, il s'agit d'un bon écran, un cran en dessous, toutefois, de celui du 6s, sans parler de la taille.

3D Touch, la technologie de sensibilité à la pression introduite sur l'iPhone 6s, n'est pas de la partie. Franchement, on se demande comment les menus contextuels et les modes Peek et Pop auraient trouvé leur place sur un petit écran. Plus généralement, on ne peut pas dire qu'on ait été enthousiasmé par les usages de 3D Touch au sein des applications. On aurait même tendance à dire qu'on ne regrette pas les appuis accidentels ou mal pris en compte.

Un peu plus dommage : pas de 3D Touch, donc pas de Taptic Engine. Faute du moteur de retour haptique, l'iPhone SE embarque un vibreur « classique » et moins agréable.

Le processeur est épaulé par 2 Go de mémoire vive, là encore comme sur l'iPhone 6s. Un bon point, car le seul appareil iOS à 1 Go encore en vente est désormais l'iPad Mini 2. En revanche, il y a un point où il ne fallait pas copier l'iPhone 6s : la capacité de stockage interne. Et pourtant, l'iPhone SE, sans surprise d'ailleurs, commence à 16 Go. Vu la taille maximale des photos et vidéos produites par son capteur - on y revient plus bas - et le prix de départ de 489 euros, c'est totalement insuffisant. Un peu moins scandaleux que sur un smartphone à 749 euros, certes, mais à peine plus excusable. Apple a les moyens de faire démarrer sa gamme à 32 Go, et même à son prix un peu plus bas, le SE reste un smartphone haut de gamme. Par rapport à l'iPhone 5s précédemment sur ce créneau, la seule bonne nouvelle est qu'on passe à 64 Go et à non à 32 sur le modèle supérieur. Mais l'écart est désormais de 100 euros, alors qu'il n'était que de 50 euros sur le 5s !

4 pouces : un retour plaisant ?

Revenir à un écran de 4 pouces quand on est habitué à de grandes tailles n'est pas une mince affaire. Après deux générations d'iPhone grand format, on avait oublié à quel point l'écran du 5s était à l'étroit !

On avait également oublié, dans certaines situations, à quel point le design de l'iPhone 6/6s - ne parlons pas de l'énorme Plus - s'avèrait beaucoup moins confortable à une main. Passée l'impression de naviguer sur un timbre poste, on retrouve un plaisir et une simplicité d'utilisation qui confirment qu'il y a vraiment de la place pour tous les formats de smartphones, et que la marche vers les grandes tailles n'est pas inéluctable.

En fait, tout est question d'usage. Les utilisateurs dont le smartphone est l'écran mobile principal pourront se trouver effectivement à l'étroit. Comme sur le dernier iPod Touch, on perd évidemment l'immersion d'un écran étendu pour les jeux ou le visionnage de films et de séries, et vu ce qu'il y a à l'intérieur de l'iPhone SE, on pourrait penser que c'est dommage. Pour ces usages là en particulier, le 6S demeure donc nettement plus confortable.

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En revanche, pour une partie des utilisateurs, le téléphone reste un outil destiné avant tout à la saisie de messages, l'utilisation rapide des réseaux sociaux, du web, la lecture audio, la téléphonie (eh oui !)... Bref, un objet facile à glisser dans une poche et facile à utiliser à une main, notamment dans les transports, et pas forcément une mini tablette. Et dans ce cas, un petit format comme celui du SE demeure imbattable. Tout tombe sous le pouce sans trop forcer, à moins d'avoir de très petites mains, et le design anguleux est à l'épreuve des glissades.

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Logiquement - encore heureux, devrait-on dire - l'iPhone SE tourne comme un charme, aussi bien qu'un iPhone 6s, bien que le 5s, équipé d'un A7 déjà assez performant, ne souffrait pas encore de baisse de régime particulière. Les 2 Go de mémoire vive sont bienvenus, notamment pour conserver plus longtemps en mémoire les onglets de Safari.

Dans l'ensemble, il n'y a vraiment rien à signaler puisque rien n'a vraiment bougé. La qualité d'écoute de la partie téléphonie nous a paru semblable à celle des modèles précédents, sans aucun problème particulier à constater, tout comme l'accroche réseau ou le fix GPS. Le rendu de la sortie casque est toujours celui d'un iPod : propre mais neutre.

Photo : un capteur de très bonne qualité

La photo est sans doute le point sur lequel l'intérêt d'avoir un 6s dans un petit format est le plus net. Vu la taille de l'écran de l'iPhone SE, on ne profite, certes, pas au maximum des performances du A9. En revanche, embarquer le très bon capteur du 6s, même s'il n'est pas le meilleur sur le marché, dans un tout petit smartphone est un sérieux avantage.

Pour rappel, et sans rentrer dans le détail d'une partie photo que l'on avait examinée dans notre test de l'iPhone 6s, Apple a enfin franchi le cap des 12 mégapixels avec un capteur toujours signé Sony, aux photosites un peu plus petits que sur l'iPhone 6 (1,5 µ contre 1,22 µ précédemment), mais compensés par le procédé de Deep Trench Isolation qui réduit le risque de parasitage électrique entre les pixels. L'ouverture, toujours à f:2,2, est désormais dépassée par d'autres modèles comme le OnePlus 2 ou les deux derniers Samsung Galaxy S.

Par rapport au 5s, on gagne également la technologie Focus Pixel (détection de phase) inaugurée avec l'iPhone 6.

En pratique, les images réalisées sont de très bonne qualité et laissent l'iPhone 5s sur le carreau, et pas que pour sa résolution inférieure. La différence n'est pas flagrante dans de bonnes conditions d'éclairage : le 5s était déjà relativement bon sur ce point. Les photos sont homogènes et détaillées, peut-être un poil trop douces.

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L'écart se creuse nettement sur les images en situation de faible luminosité. Même si l'iPhone SE descend d'un smartphone qui n'est plus le meilleur sur ce point, on remarque une différence flagrante avec des images beaucoup plus bruitées sur iPhone 5s, et moins bien définies sur les bords.

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L'APN qui équipe l'iPhone SE n'est pas le meilleur sur le marché, mais tout de même un très bon compromis entre photos de qualité, réactivité de déclenchement et simplicité de l'interface (qui sera même trop simple pour certains utilisateurs). Les Live Photos sont aussi de la partie : l'idée est de filmer une mini vidéo au moment de la prise de vue, pour afficher ensuite une photo animée dans la galerie. C'est toujours aussi sympa, mais toujours aussi gadget, et on préférerait un mode plus utile comme le Zoe de HTC qui permettait surtout d'anticiper sur le déclenchement et de sélectionner un instant qui aurait pu vous échapper.

Côté vidéo, on gagne la même avancée que sur le 6s : la capture en 4K. Rien de plus à dire là dessus que sur le grand frère. On retrouve les mêmes caractéristiques, et notamment un recours au codec H264 plutôt que le plus récent HEVC. Les vidéos produites sont de très bonne qualité, malgré un son en mono. Néanmoins, là encore, si vous prévoyez de filmer en 4K, optez directement pour le modèle 64 Go. À plus de 370 Mo la minute, vous allez le remplir assez vite.

On déplore également l'impossibilité de changer de résolution sans sortir de l'app Photos et d'aller fouiller dans les paramètres système.

Performances : un cœur d'iPhone 6s

L'iPhone SE est équipé du même processeur que l'iPhone 6s : c'est sans surprise qu'on retrouve des performances tout à fait similaires, et donc parmi ce qui se fait de mieux actuellement. Sur Geekbench 3, on est surtout épaté par le rendu simple cœur, difficile à égaler, même par des haut de gamme plus récents. Le score multi-cœur est un peu en retrait, et c'est logique : là où les quadri ou octo-cœurs sont devenus la norme, l'iPhone n'en embarque toujours que deux.

Benchmark : 568-5786


Du côté des performances graphiques, c'est là encore du tout bon : l'iPhone SE est très à l'aise en Open GL ES 3.0 avec une cadence avoisinant les 60 FPS dans le test Manhattan de GFX Bench. Intéressant : les 57 FPS mesurés sous ce test sont un peu au dessus des 55 FPS obtenus sur l'iPhone 6S. Logique : il y a moins de pixels ! En Offscreen, en revanche, les scores sensiblement à l'avantage du 6s.

Benchmark : 568-5790


Signalons tout de même que lors de l'exécution de ces tests, qui poussent l'iPhone SE dans ses derniers retranchements, la chauffe au dos et sur les bordures en aluminium est très importante.

En pratique, on a pu vérifier ces très bonnes performances dans tous les jeux testés qui tournent sans le moindre accroc, notamment ceux qui utilisent le framework Metal comme Asphalt 8 ou OceanHorn. Sur les jeux, la chauffe nous a nettement moins gênée, mais on n'est pas à l'abri d'un titre particulièrment exigeant qui fasse monter la température.
Benchmark : 568-5792


Autonomie

L'iPhone SE embarque une batterie de capacité légèrement supérieure à celle de l'iPhone 5s. En pratique, ça semble lui réussir, au point de dépasser, en pratique, l'iPhone 6s !

On note en fait surtout une bonne gestion des périodes d'inactivité : pendant notre utilisation, nous n'avons pas eu à déplorer de chute de la batterie en pure perte. Nous avons testé l'iPhone SE sur trois jours, comme smartphone principal. Sur le premier jour, l'usage était assez « casual » : synchronisation de mails personnels (donc peu d'activité), utilisation de Twitter, Facebook et Instagram avec notifications push activées, surf web, écoute de podcasts (via l'application Overcast) et quelques appels.

Débranché de son chargeur à 10h15, l'iPhone SE finit la journée, aux alentours de 23h, à 53% de sa batterie. Et toujours le même constat : sur les périodes d'inactivité, le niveau descend si peu qu'on s'est demandé s'il n'y avait pas un problème sur l'indicateur ! On a perdu l'habitude de voir un téléphone rester à 100% aussi longtemps, hors poids lourds de l'autonomie comme le Huawei Mate 8.

Sans recharge nocturne, et avec le même usage sur le jour suivant, l'iPhone SE rend finalement l'âme vers 19h, soit après 32h d'utilisation !

La troisième journée est plus intensive : nous ajoutons un mail pro en push, avec une activité assez soutenue, la fonction « Dis Siri » en tâche de fond, et la synchronisation d'une Apple Watch, mobilisant donc le Bluetooth.

Cette fois ci, l'iPhone SE est déjà à 48% à 20h, ce qui reste un score honorable, mais rendant du coup la recharge quotidienne nécessaire pour ne pas tomber en rade le lendemain. Mais dans tous les cas, on reste au dessus de l'iPhone 6s, qui dans les mêmes conditions, dépassait rarement la quinzaine, voire la vingtaine d'heures.

Dernier test intéressant, car mobilisant l'écran en permanence : la lecture vidéo en continu avec Wi-Fi activé et écran à 100%. Avec une même vidéo 720p au format MP4 d'une durée de 2h41, lue avec le lecteur par défaut sous iOS 9.3.1, l'iPhone SE finit à 72%, contre 58% pour l'iPhone 6s.

Notre avis

On se demandait, une fois l'iPhone 5s disparu du catalogue d'Apple, ce qu'il adviendrait du format 4 pouces. On a la réponse : il repart pour un tour avec l'iPhone SE. Même design, à quelques détails près, et composants revus à la hausse. Et s'il s'agit sans doute de l'iPhone le plus ennuyeux de tous les temps, faute de la moindre vraie nouveauté, il vient combler un vide potentiel dans la gamme, sur un segment de plus en plus déserté par les constructeurs.

En fait, hormis le Sony Xperia Z5 Compact, dont le prix est à peu près similaire, il est peu ou prou le seul smartphone de petite taille embarquant des composants haut de gamme, même s'il s'agit d'un haut de gamme en passe d'être supplanté d'ici quelques mois (et déjà dépassé, sur certains points, par des concurrents du 6s).

La demande pour ce produit n'est sans doute pas énorme, mais elle n'est pas non plus négligeable. Isolé avec son seul format 4 pouces, Apple faisait cavalier seul à contre-courant. Désormais, l'iPhone SE est un choix dans une gamme, pour ceux qui ne comptent pas se servir de leur smartphone comme d'une mini tablette. Et pour cet usage, c'est un très bon produit, notamment pour ses qualités en photo, et son autonomie épatante

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Tout n'est pas rose (désolé) pour autant. Quitte à conserver un petit format, on aurait vraiment aimé disposer d'un écran un tout petit peu plus grand. Une dalle 4,3 pouces n'aurait pas compromis l'usage à une main, tout en renforçant légèrement l'immersion dans les jeux ou la vidéo.

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Et franchement, proposer 16 Go en standard, surtout quand le prix européen démarre à 489 euros, c'est placer ses marges un peu trop haut dans sa liste de priorités. Ce ticket d'entrée un peu rude limite l'intérêt de l'iPhone SE, mais si vous cherchez un smartphone de petite taille qui ne fait aucun compromis sur son processeur, sa mémoire vive ou la qualité de son appareil photo, le plus petit des iPhone demeure une valeur sûre.

iPhone SE

8

Les plus

  • Les performances d'un haut de gamme
  • Très confortable à une main
  • APN de qualité
  • Très bonne autonomie

Les moins

  • L'écran pourrait être un tout petit peu plus grand
  • Prix européen rude
  • 16 Go en standard

Finition8

Ergonomie8

Autonomie9

Puissance9

Photo8



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