Les prévisions récemment dévoilées par l'institut d'analyse IDC pour le deuxième trimestre 2008 font état d'une légère progression d'Intel sur le marché des processeurs x86, avec des parts de marché qui progressent de 0,9% sur trois mois pour atteindre 79,7%. Son principal concurrent, AMD, aurait quant à lui livré 19,7% des processeurs sur ce trimestre, un résultat en baisse de 1,2%.
Après Pat Gelsinger, c'est au tour de Dadi Perlmutter de profiter de l'espace médiatique offert par l'IDF pour annoncer des nouveautés dans la gamme de produits Intel et plus particulièrement dans le segment mobile. C'est ainsi que Perlmutter a officialisé l'arrivée des processeurs quadri-coeurs pour ordinateurs portables. Intel devrait donc proposer le Core 2 Extreme QX9300 et le Core 2 Quad Q9100, deux processeurs quadri-coeurs gravés en 45nm et utilisant l'architecture Penryn.
Après la politique, place aux annonces produits. Dans son keynote, Pat Gelsinger, actuel vice président entreprise d'Intel, a consacré une bonne partie de son temps à Nehalem, la nouvelle architecture d'Intel qui fera ses premiers pas avec les processeurs Core i7 (voir Le successeur du Core 2 Duo sera le Core i7). Pat Gelsinger a tout d'abord indiqué que les premiers processeurs Core i7 arriveront bien sur le marché en fin d'année. Alors que les caractéristiques de l'architecture Nehalem ont déjà été largement discutées, avec pour démarrer quatre coeurs sur un design monolithique profitant chacun de la technologie HyperThreading, l'intégration d'un contrôleur mémoire DDR3 sur trois canaux, l'utilisation d'un nouveau bus système, le QPI, ou encore l'ajout des instructions SSE 4.2.
C'est aujourd'hui que s'ouvre l'IDF, le salon des technologies Intel, à San Francisco. Alors que l'on attend de cette première journée diverses annonces, la journée de pré-ouverture de l'IDF, alias Day Zero fut l'occasion pour Intel de présenter quelques-uns de ses travaux en matière de recherche. Nous vous parlions ainsi hier des avancées en matière de technologies pour les écrans sans fil (voir Des progrès pour l'affichage sans fil chez Intel), mais il nous faut également revenir sur ce qu'Intel baptise le Mobile Wellness Management dans le cadre de ses recherches Carry Small, Live Large. Il s'agit ici de développer tous azimuts les capteurs pour fournir toujours plus d'informations sur l'état de l'individu à la machine avec pour ambition de rendre les périphériques qui nous entourent capables, à terme, de nous identifier : une télécommande pourrait ainsi vous reconnaître à la façon dont vous appuyez sur les touches.
Un processeur AMD Athlon 64 2000+ cadencé à 1 GHz testé par Tom's Hardware prouve qu'AMD dispose d'une arme intéressante pour concurrencer l'Atom d'Intel. D'après les tests réalisés par Tom's Hardware, le dernier né de chez Intel aurait effectivement du soucis à se faire. En effet, la plateforme Athlon 64 2000+ associé à un chipset AMD780G consommerait moins d'énergie qu'une plateforme Atom 1,6GHz + 945G, même si l'Athlon 64 2000+ reste plus gourmand qu'un Atom avec une consommation de 8 watts.
En ce jour de pré-ouverture de l'IDF, le salon tri-annuel des technologies Intel, le géant de Santa-Clara présentait quelques-uns de ses travaux de recherche notamment en matière d'échange de données avec des écrans sans fil. Le sujet avait déjà été abordé en avril dernier lors de l'IDF Shanghai (voir Intel évoque les écrans sans fil) et cette fois-ci Intel développe un peu plus les technologies à mettre en place au niveau de l'écosystème, plutôt que les technologies de transmission pures et dures. Ainsi Intel faisait la démonstration d'une technologie logicielle permettant de détecter automatiquement les écrans présents sur le réseau sans fil afin d'envoyer le signal vidéo sur l'écran en question. La démonstration était assez complexe puisqu'on avait d'un côté un UMPC Sony avec une carte Wi-Fi tournant sous Ubuntu et envoyant le signal vidéo non pas directement au téléviseur (aucun téléviseur avec récepteur sans fil n'existant pour le moment) mais à un ordinateur portable. L'ordinateur portable était connecté au téléviseur et retransmettait ainsi le signal vidéo. L'objectif de la démonstration était de mettre en avant la découverte automatique par le logiciel de la présence de l'écran sans fil sur le réseau et d'activer la sortie vidéo vers ce moniteur tout en sécurisant la transmission.
Spécialiste de l'audio, Creative Labs s'est initialement fait connaître du grand public par l'entremise de ses cartes son de la série Sound Blaster, avant de se diversifier largement pour proposer des webcams ou même des baladeurs MP3. Alors que la carte son constitue le cœur de métier historique de Creative Labs, l'évolution du marché des PC a lourdement pesé sur cette activité, la dite carte son étant passée en quelques années du statut d'accessoire indispensable à celui d'accessoire franchement superfétatoire. Il faut dire que l'intégration d'un circuit audio directement sur les cartes mères a brusquement limité tout l'intérêt de la carte son dédiée et ce bien souvent au mépris des problématiques de qualité audio.
Il y'a encore quelques années, l'idée de faire tourner Windows nativement sur un Mac était complètement farfelue, tout comme l'était le passage à des processeurs x86, le PowerPC étant considéré comme la grande force de la plate-forme. Il était évidemment possible de faire tourner Windows en émulation, grâce à Virtual PC de Connectix, racheté depuis par Microsoft, mais les besoins en ressource de l'émulation d'un processeur x86 sur une architecture PowerPC étaient tellement importants que les performances très limitées interdisaient tout usage autre qu'occasionnel. La donne a changé avec la sortie des premiers Mac équipés de processeurs Intel en janvier 2006, quelques mois après une annonce choc qui avait pris tout le monde de cours. Très vite, quelques courageux développeurs se sont lancé le défi de faire tourner une version de Windows sur un Mac.
Intel remet ça ! Le célèbre fabricant de microprocesseur a organisé sa « Intel Demo Competition 2008 » pendant le mois de juillet et août. Le principe est identique à celui de l'année dernière, à savoir créer des démos avancées en tirant profit des dernières technologies processeurs (nouvelles instructions, architecture multicoeurs...).
En marge du futur lancement de la plateforme Core i7 dont nous parlions hier, Intel met à jour le catalogue de la famille Core 2. Quatre nouveaux processeurs gravés en 45 nm font leur apparition, tandis que le prix d'un ancien modèle baisse.
Le fondeur Intel devrait lancer en toute fin d'année ses nouveaux processeurs de bureau dont l'architecture est connue sous le nom de code Nehalem. Celle-ci a déjà fait l'objet de nombreuses actualités dans nos colonnes, l'architecture ayant été largement dévoilée par Intel. Le site Expreview a dévoilé en fin de semaine dernière le nom officiel de ces prochains processeurs. Exit les Core 2 Duo et place donc aux processeurs Core i7. Intel choisit donc de conserver la marque Core en agrandissant la famille Core avec l'arrivée des Core i7. Histoire de vous faire patienter, voici les premiers logos :
Asus n'en finit plus de décliner le concept de l'Eee PC, et ne cesse de multiplier les références. Au sommet de la pyramide formée par la marque Eee PC, on devrait trouver dès le mois de septembre un modèle haut de gamme, aujourd'hui référencé comme le S101 : un ordinateur de 10,2 pouces, plus fin que les actuels Eee PC, et doté d'un disque SSD de 32 Go. L'ensemble serait animé par le processeur Atom N270 cadencé à 1,6 GHz d'Intel, et accompagné de 1 ou 2 Go de mémoire vive.
Alors qu'Intel vient de lancer officiellement Centrino 2, le fondeur aurait déjà en ligne de mire la prochaine évolution de sa plateforme pour ordinateurs portables, articulée autour des processeurs de génération Nehalem. D'après le magazine Digitimes, cette nouvelle plateforme porterait le nom de code Calpella, et pourrait voir le jour dans le courant du troisième trimestre 2009.
Evoqué depuis le mois d'octobre 2006, lors de l'acquisition d'ATI, le projet Fusion d'AMD se fait depuis largement désirer : aucune nouvelle concrète n'a été donnée par le fondeur, ce qui laisse place à tout type de conjectures. La dernière en date nous vient du site TGDaily, qui tiendrait ses informations de sources industrielles proches d'AMD : le projet Fusion devrait être concrétisé par une première puce tout en un baptisée « Shrike », qui réunirait au sein d'une même enveloppe un processeur double coeur de type Phenom et un processeur graphique de type DirectX 10.1, dont le nom de code serait RV800. La production de cet ensemble irait à la firme taïwanaise TSMC, qui mettrait à profit ses lignes de gravure en 40 nanomètres, inaugurées en mars dernier.
Le géant de Santa-Clara, Intel, profite du salon SIGGRAPH 2008 pour détailler publiquement, du moins en partie, sa nouvelle architecture connue sous le nom de code « Larrabee ». Et contrairement aux précédentes architectures Intel, Larrabee vise le monde de la 3D, et trouvera in-fine sa place dans une carte graphique. Radicalement différente des architectures 3D conventionnelles, Larrabee tire ses racines de l'idée qu'à terme les architectures CPU et GPU convergeront. Alors que les CPU évoluent de façon à offrir notamment les meilleures performances pour une certaine consommation électrique, les GPU évoluent eux vers une utilisation générale qui leur permet de s'exprimer non seulement dans les jeux mais aussi dans des applications plus conventionnelles.
A l'occasion de la publication des derniers résultats financiers de la société britannique ARM, l'un des spécialistes des processeurs mobiles, ce sont quatre contrats de licence qui ont été annoncés comme signés et qui suscitent la curiosité des industriels du marché. Qui sont ces nouveaux acteurs du marché l'OEM qui ont pu en bénéficier ?
Michel Piquemal est le directeur du développement et le responsable pour la France de la société Access, qui développe les systèmes d'exploitation mobiles Garnet OS (ex Palm OS) et ALP (Access Linux Platform), en parallèle du navigateur web multi-plateforme NetFront.
Un temps prévus pour le troisième trimestre de l'année, les premiers processeurs Atom double coeur d'Intel pourraient finalement n'être lancés que le 21 septembre prochain, selon le site Fudzilla. Ces puces ne feraient donc leur entrée sur le marché, et dans les nombreux netbooks actuellement en préparation chez les fabricants, que dans le courant du quatrième trimestre. Le premier modèle double coeur introduit par Intel serait référencé comme le Atom N330, et verrait le jour à un prix de 43 dollars la pièce pour mille unités, à comparer aux 29 dollars actuellement facturés dans ces conditions pour un Atom N230, simple coeur.
AMD en route vers un modèle fabless ? Suite à sa récente nomination à la tête d'AMD, Dirk Meyer aurait indiqué à l'occasion d'une conférence relative aux résultats financiers de la firme son intention de conférer leur autonomie propre aux activités de production du fondeur. Rapportés par le site Statesman.com, ses propos faisaient soi-disant état de la création d'une nouvelle entreprise, dont AMD ne serait pas forcément l'unique propriétaire, et qui réunirait tous les avoirs d'AMD en matière d'usines, à commencer par les centres de production de Dresde, en Allemagne.
Le SoC (System on Chip),un marché d'avenir ? Plus d'un an après les premières évocations du projet Tolapai, Intel lève aujourd'hui officiellement le voile sur ses ambitions en matière de systèmes sur puce, et lance son premier produit commercial, un processeur tout en un référencé sous l'appellation un rien barbare de « Intel EP80579 ». Les composants de type SoC réunissent au sein d'une même puce l'ensemble des éléments nécessaires au bon fonctionnement d'un système, et prennent généralement place au sein d'équipements électroniques, grand public ou professionnels.
Depuis que la science utilise l'informatique dans des domaines comme la physique des particules, la biologie moléculaire ou encore l'astronomie, les chercheurs ont un besoin toujours plus important de puissance de calcul. Parallèlement, le nombre d'ordinateurs dans le monde ne cesse de croître, tout comme la vitesse des réseaux qui parcourent les continents. Partant de ce constat, quelques chercheurs et informaticiens se sont interrogés sur l'énorme potentiel que représente le parc informatique planétaire face à des problèmes scientifiques toujours plus complexes. En effet, cette solution de calcul externalisée se veut à la fois d'une puissance inégalée et d'un coût de production relativement faible en comparaison des supercalculateurs et autres clusters utilisés dans les universités.
Alors qu'Intel vient de réduire le prix de certains de ses processeurs Core 2 Duo, son concurrent AMD procède également à quelques ajustements tarifaires, résumés dans le tableau ci-dessous. Cinq processeurs Phenom voient leur prix baisser de 20 à 30 dollars, tandis que cinq puces de la gamme Athlon X2 connaissent une réduction comprise entre 21 et 41 dollars. Les prix finaux sont ici exprimés en euros, et sont donc représentatifs du tarif auquel devraient être vendus les processeurs concernés dans les jours à venir. Le haut de gamme d'AMD, incarné par le Phenom X4 9850, se négocie donc maintenant pour un montant compris entre 198 et 210 euros, selon les informations communiquées par le fondeur.
Bien qu'il tienne déjà la dragée haute à son principal concurrent AMD, le fondeur Intel vient d'opérer une baisse de prix sur certains de ses processeurs grand public. Les tarifs, ici donnés en dollars, correspondent pour mémoire au prix unitaire d'un processeur dans le cadre de l'achat de mille pièces. Ces baisses de prix, qui vont jusqu'à 31% pour le Core 2 Duo E8500, devraient être rapidement répercutées sur les puces vendues au détail, y compris en France.
Où en sera le monde de l'informatique dans 40 ans ? Las de leur emploi, deux talentueux physiciens dénommés Robert Noyce et Gordon Moore fondent, le 18 juillet 1968, une petite société baptisée Integrated Electronics, et parviennent à convaincre un capital-risqueur de réunir des fonds pour lancer leur activité. En seulement deux jours, celui-ci réunit 2,5 millions de dollars qui permettent à Moore et Noyce, rejoints par Andrew Grove, de proposer sur le marché leur premier produit commercial : un module de mémoire SRAM de 64 bit, le « 3101 Schottky ».
L'existence d'un futur processeur connu sous le nom de code Bobcat et destiné au marché en plein essor des UMPC et autres ordinateurs portables à bas prix de type Netbook a été confirmée en fin de semaine dernière par Dirk Meyer, tout juste nommé directeur général d'AMD. Evoqué pour la première fois il y tout juste un an, Bobcat serait donc positionné comme un concurrent direct des processeurs Atom d'Intel que l'on retrouve dans la plupart des derniers netbooks lancés sur le marché, du MSI Wind à l'Eee PC 901 en passant par l'Acer Aspire One, mais aussi des processeurs Nano de VIA.
La dernière feuille de route du fondeur AMD révèle l'apparition d'un nouveau socket, prévu pour 2010, le socket G34. Doté de 1974 broches et dérivé du socket G3, le socket G34 serait lancé en même temps que la seconde génération de processeurs 45nm d'AMD. L'occasion d'évoquer le premier de ces futurs processeurs connu sous le nom de code Sao Paolo et doté de huit coeurs. Le Sao Paolo serait un processeur embarquant deux dies quadri-coeurs de classe Shanghai. Tout comme le processeur Magny-Cours, doté de 12 coeurs, le Sao Paolo devrait utiliser l'interface HyperTransport 3.0 et embarquer 12 Mo de mémoire cache de troisième niveau en plus des 512 Ko de mémoire cache de second niveau pour chaque coeur.
AMD annonce aujourd'hui ses résultats financiers pour le second trimestre 2008. Des résultats en baisse de 7% par rapport au premier trimestre mais en hausse de 3% par rapport à la même période il y a une année maintenant. Le fondeur fait état d'une perte nette de 1,189 milliards de dollars avec une perte opérationnelle de 143 million de dollars : c'est plus qu'initialement prévu. La marge brute n'est elle non plus pas à la fête puisqu'elle chute de 41% au premier trimestre à seulement 37% pour ce second trimestre. AMD en profite pour confirmer la vente de ses divisions en charge du développement de solutions graphiques pour les appareils mobiles (téléphones, GPS, Smartphones, etc) et pour les téléviseurs numériques. Le groupe se dit en recherche d'un acheteur potentiel.
Alors qu'Intel s'apprête à lancer en fin d'année sa nouvelle architecture de processeurs x86, connue sous le nom de code Nehalem, les rumeurs vont bon train quant à sa prise en charge par les chipsets concurrents. En effet, Intel s'apprête à opérer un changement pour le moins radical avec Nehalem en reléguant le FSB ou Front Side Bus aux oubliettes pour le remplacer par un nouveau bus système, le QPI. Problème pour les fabricants tiers de chipsets, ce nouveau bus requiert une nouvelle licence, et les négociations avec le géant de Santa-Clara sont apparemment difficiles. D'autant plus difficiles que NVIDIA, le premier concerné par cette licence, a des relations on ne peut plus tendues avec son rival Intel, ce dernier n'ayant jamais réussi à obtenir une licence pour la technologie SLI.
En dépit de la baisse moyenne du prix de vente des processeurs, Intel parvient à réaliser sur le deuxième trimestre de l'année 2008 un chiffre d'affaires de 9,5 milliards de dollars, en hausse de 9% sur un an. Le numéro un mondial des semiconducteurs dégage dans le même temps un bénéfice net en hausse de 25% à 1,6 milliard de dollars, correspondant à un bénéfice par action de 0,28 dollar. La marge brute s'établit quant à elle à 55,4%, contre 53,8% sur le premier trimestre de l'année. Intel affirme maintenant s'attendre à un chiffre d'affaires compris entre 10 et 10,6 milliards de dollars pour le troisième trimestre, des prévisions supérieures à celles des analystes financiers.
