© JBL
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Petite, compacte, l’enceinte Bluetooth Flip est un modèle que JBL a lancé depuis plusieurs années et qu’il fait évoluer de manière régulière. Nous en testons la sixième version qui doit conserver les principaux atouts de la gamme tout en améliorant sensiblement la configuration audio.

Les plus
  • Design toujours aussi agréable
  • Enceinte compacte et robuste
  • Rendu audio convaincant
  • Certification qui passe en IP67
  • Bluetooth 5.1 multipoint
  • Autonomie qui tient la route
Les moins
  • Précision du son à fort volume
  • Ni jack 3,5 mm ni kit mains-libres
  • Codec SBC seulement
  • Stéréo via une seconde enceinte

À la manière de ce qu’il a réalisé en mars dernier avec la Charge 5, JBL a effectivement opté pour un système de haut-parleur à deux voies. Autour d’un haut-parleur de graves prévu d’abord pour les basses et les médiums, il a donc disposé un tweeter haute fréquence pour des aigus « clairs et nets » à en croire le communiqué de lancement. Le Bluetooth ainsi que la certification IP évoluent également, mais dans une moindre mesure.

Fiche technique JBL Flip 6

Résumé
Type d'enceintes2.0 (Stéréo)
Puissance nominale30W
Norme Bluetooth5.1
Autonomie12h
Performances
Type d'enceintes2.0 (Stéréo)
Puissance nominale30W
Réponse en fréquence63 Hz - 20000 Hz
Nombre de haut-parleurs2
Taille des haut-parleurs80mm
Connectivité
Norme Bluetooth5.1
Codecs BluetoothSBC
Wi-FiNon
Portée10m
NFCNon
Tuner FMNon
Mode StéréoOui
Connectiques
Entrée Jack 3.5 mmNon
Microphone intégréNon
Batterie
Autonomie12h
Temps de charge de la batterie2.5h
Câble d'alimentationUSB-C
Caractéristiques physiques
Hauteur68mm
Largeur178mm
Profondeur72mm
Poids550g
Certification IPIP67
La JBL Flip 6 ressemble à s'y méprendre à la précédente Flip 5 © Nerces

À mi-chemin entre les Go / Clip et la Charge

JBL n’a pas pour habitude de faire table rase du passé et de bouleverser ses gammes de produits. En ce sens, la sortie de la Flip 6 est la suite logique des évolutions observées sur les autres enceintes Bluetooth compactes de JBL comme les Go 3, Clip 4 et Charge 5. Esthétiquement, elle ressemble à s’y méprendre au précédent modèle, la Flip 5. Elle adopte donc le même format oblong et ses dimensions sont pour ainsi dire identiques, à quelques millimètres près : 178 x 68 x 72 mm pour un poids particulièrement contenu de 550 grammes.

La conception de la Flip 6 est également très proche de celle de sa grande sœur. Extérieurement, elle dispose du même habillage « grillagé » et des mêmes extrémités en caoutchouc dur pour amortir au maximum les potentiels chocs reçus par une enceinte que son fabricant destine clairement aux usagers nomades. La « façade » évolue légèrement avec pour principal changement la modification de la présentation du logo. À l’arrière, les changements sont encore plus minimes, il faut dire que JBL avait déjà réalisé la plupart des modifications clés avec la Flip 5.

Au dos de l'enceinte, une connectique minimaliste © Nerces

Il n’est donc pas question d’un retour de la regrettée entrée audio mini-jack et la charge se fait toujours via un port USB-C. Un voyant de charge est bien visible aux côtés du bouton de mise sous tension et de celui d’appairage Bluetooth. La même dragonne est présente à proximité alors que les boutons de contrôle sont situés un peu au-dessus. Là encore aucun changement et on dispose donc des mêmes boutons : l’espèce « d’infini » pour le mode Party, les « + » et « - » pour le volume ainsi que le bouton de lecture / pause qui permet aussi de passer à la piste suivante.

On regrette que JBL n’ait toujours pas décidé d’intégrer de commande pour la piste précédente. Il convient aussi de noter que comme les Flip 4 et 5, la 6 n’intègre aucun microphone : on ne peut donc l’utiliser comme kit mains-libres. Enfin, pour ce tour du propriétaire, soulignons que les accessoires livrés se limitent à quelques notices sans intérêt et à un câble de recharge d’environ un mètre : il se branche en USB-C sur l’enceinte et en USB-A sur le chargeur / PC avec un connecteur qui a le bon goût de pouvoir être branché dans n’importe quel sens.

Peu de boutons et toujours pas de fonction « piste précédente » © Nerces

Égalisation et modes « party » / « stéréo »

Avant d’embrayer sur la partie logicielle et les options de cette Flip 6, précisons que – comme souvent au lancement d’un nouveau produit – JBL a réduit la voilure côté coloris disponibles. Alors que la Flip 5 est actuellement disponible en onze teintes différentes, il faut se contenter de quatre pour la Flip 6 (bleu, rouge, gris et noir) en attendant que le fabricant lance d’autres variantes avec le succès du produit. Un succès qui ne devrait pas faire faux bond à JBL dans la mesure où la Flip 6 semble ne proposer qu’améliorations sur améliorations par rapport à sa grande sœur.

Côté connexion, rien de bien exaltant à signaler, mais le passage au Bluetooth 5.1 est dans la logique des choses. Il doit permettre de libérer davantage « l’espace Bluetooth » et d'éviter la congestion du fait de périphériques toujours plus nombreux : un bénéfice indirect pour l’utilisateur lambda. L’appairage est impeccable et si ce n’est pas obligatoire, nous conseillons tout de même de se tourner vers l’application mobile JBL Connect afin de gérer au mieux son enceinte. C’est par exemple le seul moyen de mettre à jour le micrologiciel de la Flip 6.

Pas l'application compagnon la plus complète, JBL Connect progresse avec un égaliseur trois bandes © Nerces

L'application JBL Connect n’est pas connue pour ses fonctionnalités foisonnantes, mais avec la Flip 6 on a tout de même la bonne surprise de découvrir la présence d’un égaliseur trois bandes. On est heureux de pouvoir modifier les graves, les médiums et les aigus, même si nous aurions aimé quelque chose d’un peu plus complet. JBL Connect permet aussi de désactiver la tonalité de connexion, de consulter le guide de l’utilisateur ou d’activer le mode PartyBoost… chose que l’on peut faire aussi très facilement directement depuis le bouton de contrôle.

Cette option est indiquée pour les « grands rassemblements festifs ». Elle permet d’associer jusqu’à 100 enceintes et s’offre le luxe de venir mélanger différents modèles d’enceintes JBL alors que le mode stéréo autorise lui la cohabitation de deux enceintes afin d’offrir un son stéréo. Hélas, ce dernier ne permet pas d’associer des générations différentes d’enceintes : Flip 5 et Flip 6 ne peuvent donc s’associer pour fournir de la stéréo. Précisons que le côté « festif » de l’enceinte est soutenu par sa certification IP67 qui assure un certain niveau de protection contre l’eau et la poussière alors que la Flip 5 n’était « que » IPX7.

JBL met évidemment en avant le côté « outdoor » de son enceinte © JBL

Joli équilibre audio, merci le tweeter

Qui dit enceinte nomade, dit aussi usages multiples et la Flip 6 est particulièrement à l’aise dans de nombreux scénarios. Nous venons de le dire, la certification IP67 est évidemment un atout pour l’emmener un peu partout avec soi, sans (trop de) crainte. La présence d’un petit égaliseur sur l’application JBL Connect est un autre atout qui permet de compenser une certaine tendance à « oublier » les basses. Le défaut n’est pas propre à JBL et toutes les enceintes compactes ont tendance à manquer de coffre. Rien de surprenant à cela.

La Flip 6 fait un peu mieux que la Flip 5 à ce niveau, mais on aura toujours l’impression d’un léger manque de présence notamment sur des morceaux hip-hop par exemple. Pour le reste, le bilan est positif et si JBL ne daigne toujours pas proposer autre chose que du SBC, il a apporté quelques améliorations bien vues à ce que proposait la Flip 5. Les basses manquent d’un peu de présence, mais les choses gagnent en homogénéité sur tout le reste du spectre, disons entre 100 Hz et 15 kHz. On remarque un coup de moins bien sur les aigus extrêmes, mais rien de dramatique.

JBL évoque déjà neuf coloris, mais seuls quatre sont actuellement disponibles © JBL

On apprécie en revanche la traditionnelle « signature » JBL avec des bas-médiums bien présents : à ce niveau, on peut faire confiance à JBL pour bien connaître les goûts de son public, même si, là encore, l’égaliseur peut permettre de moduler le rendu. On regrette que les sons peinent un peu à bien se dissocier les uns des autres, mais on apprécie en revanche la bonne directivité de l’enceinte. Il n’est pas question d’un son à 360°, mais sous la plupart des angles, la restitution est agréable. Bien sûr, nous l’avons dit, il n’est ici question que de monophonie.

Compacte, la Flip 6 pêche un peu côté « réserve de puissance » et elle ne constituera pas l’accessoire privilégié pour sonoriser le salon, même d’un petit appartement. De plus, à fort volume, on perd vite en clarté. Notons que, comme souvent, une latence est observable et pourra entraîner un décalage son / image sur vos vidéos si le lecteur utilisé ne dispose d’aucun moyen de compensation. Enfin, avant de conclure, impossible de faire l’impasse sur la question de la batterie : les choses n’évoluent pas par rapport à la Flip 5. On dispose de 4 800 mAh qui assurent une autonomie d’environ 12 heures à environ 40 % de volume. Il faut compter sur 2 heures 30 pour une recharge complète.

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JBL Flip 6, l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Depuis quelques années, JBL a décidé de faire évoluer très tranquillement ses enceintes et la Flip 6 est à l’image de ce credo. Les différences avec la Flip 5 sont pour le moins subtiles, mais elles ont au moins l’avantage d'aller dans le bon sens. Le Bluetooth évolue vers le 5.1 et on dispose maintenant d’une certification IP67 alors qu’un petit tweeter vient compléter le système de haut-parleurs. On profite d’un son plus équilibré et l’égaliseur logiciel complète bien les choses. La Flip 6 n’est pas une révolution, mais les progrès sur la Flip 5 sont bien réels.

Les plus
  • Design toujours aussi agréable
  • Enceinte compacte et robuste
  • Rendu audio convaincant
  • Certification qui passe en IP67
  • Bluetooth 5.1 multipoint
  • Autonomie qui tient la route
Les moins
  • Précision du son à fort volume
  • Ni jack 3,5 mm ni kit mains-libres
  • Codec SBC seulement
  • Stéréo via une seconde enceinte