Axel Braun a beau être un expert en matière de films parodiques pour adultes , il n'apprécie pas que l'on s'approprie illégalement son œuvre : le réalisateur de films pornographiques vient de déposer une plainte contre 7 098 internautes ayant téléchargé illégalement l'un de ses films via BitTorrent.
Un nouveau vent de critiques souffle sur l'ACTA. Certains acteurs et chercheurs américains contestent les positions soutenues par les négociateurs au traité. Pour rappel, l'ACTA regroupe 37 pays et vise à établir en ensemble de règles mondiales en faveur de la protection des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle.
L'Hadopi est maintenant bien en place et émet déjà ses e-mails à destination des internautes surpris en train de télécharger illégalement. Pour autant, la haute autorité cherche encore à faire mieux passer son message. Cette fois, ce sont les députés qui sont sommés de participer à l'aventure...
Toutes les questions concernant l'Hadopi ne sont pas encore réglées. La question de l'indemnisation des FAI lors de l'identification des internautes pose encore certains problèmes. Le ministère de la Culture et les FAI négocient toujours, mais pour quel compromis ?
L'éditeur du logiciel d'échange de fichiers en P2P Limewire vient d'annoncer la fermeture du service suite à la réception d'une injonction formulée par un tribunal américain l'enjoignant de cesser séance tenante la distribution de son programme. Jeudi matin, le site Limewire.com n'affiche plus que la décision de justice faisant état de cette injonction.
Les modalités d'application de la « Carte Musique », un dispositif visant à développer l'appétit des internautes pour les offres de musique légale en ligne, viennent d'être précisées par le gouvernement au travers d'un décret publié au Journal Officiel du 26 octobre. Le lancement officiel est censé intervenir le 28 octobre prochain.
Si la machine Hadopi est aujourd'hui bel et bien lancée, les débuts se révèlent visiblement laborieux : PC Inpact diffuse aujourd'hui de nouvelles informations concernant les pratiques de la Haute autorité, et livre un chiffre quelque peu étonnant : 8 à 10% des adresses IP envoyées aux FAI pour identification ne seraient tout simplement pas identifiables.
Lors d'une émission diffusée sur France 5, l'acteur Thierry Lhermitte a livré en partie sa position sur la loi Hadopi. Il regrette que le texte ne réponde pas totalement à la problématique du téléchargement illégal et se dit régulièrement insulté sur le Web.
Après avoir eu une position plus que partagée sur la procédure et l'envoi des e-mails dans le cadre de la riposte graduée, Free rentre dans le rang. Après les rumeurs insistantes évoquant les premiers envois d'e-mails, cette fois la confirmation a été donnée.
Il est parfois amusant de voir à quel point un serpent peut se mordre la queue. Malgré des questions insistantes au sujet du volume d'e-mails envoyés par l'Hadopi auprès de l'autorité elle-même et des FAI, la réponse se terminait régulièrement par un peu gratifiant « No Comment ».
A l'heure où l'Hadopi envoie ses premiers e-mails et qu'elle tance les mauvais élèves, il reste encore à déterminer comment se fait l'échange d'informations entre l'autorité et les FAI. C'est désormais chose faite puisque l'opérateur Orange reconnaît qu'un contrat a bien été passé portant sur l'échange des données personnelles des clients.
En plus de lutter activement contre les éditeurs de logiciels peer-to-peer, les ayants droits américains se tournent désormais vers Google. En effet, il a été révélé que le géant de la recherche avait été contacté le mois dernier par la RIAA, chargée de représenter les intérêts des artistes musicaux outre-Atlantique et l'IFPI, la fédération internationale de l'industrie phonographique. Ces organisations souhaiteraient disposer de moyens permettant de repérer plus facilement les contenus illégaux.
Ce mercredi matin, un nouveau décret a été publié au Journal Officiel. Il oblige clairement les FAI à envoyer les e-mails d'avertissement dans le cadre de la loi Hadopi. Un texte qui montre clairement combien certains passages de la loi restaient encore à préciser.
Entre l'opérateur Free et le ministère de la Culture, il y avait comme un malentendu au sujet de l'envoi des e-mails Hadopi. D'un côté, le FAI respectait la loi qui n'imposait aucune obligation de transmission de ces e-mails. De l'autre, l'Hadopi était visiblement gênée par la question au point de ne pas vouloir l'aborder lors de la dernière conférence de presse.
Le ministère de la Culture indique, que la « carte musique » vient d'être approuvée par la Commission européenne. Selon un communiqué, la rue de Valois explique qu'il s'agit là d'un « élément majeur de l'action du ministère de la Culture et de la Communication en faveur du développement de la consommation légale de musique en ligne ».
Après les informations montrant qu'un accord aurait été passé entre l'opérateur Free et le ministère de la Culture, un démenti est parvenu. Le ministère explique n'avoir passé aucun accord portant sur le coût de l'identification des internautes téléchargeurs.
Les petits coups de pression successifs de l'opérateur Free ont fini par payer. A en croire une information du Point.fr, l'Etat aurait accepté d'indemniser le FAI dans l'identification de ses abonnés. Une adresse IP coutera alors 65 centimes par internaute qui seront reversés à Free.
Après de multiples rebondissements, la loi Hadopi est en application. Qu'est ce que ça change ? Que peut on encore faire pour la contourner ? L'offre légale permet-elle enfin de se passer du P2P ou de Megaupload ? On vous livre les réponses !
La gauche n'aime pas Hadopi, et si cela ne tenait qu'à elle, la Haute Autorité serait de l'histoire ancienne : c'est, dans les grandes lignes, ce qu'a expliqué le député PS Christan Paul sur la chaîne LCPAN mercredi, dans l'émission Ca vous regarde.
La récente conférence de presse donnée par l'Hadopi a été l'occasion d'aborder la question des futurs logiciels labélisés. Ces programmes serviront à l'autorité à apprécier plus facilement le cas d'un internaute surpris en train de télécharger illégalement des contenus protégés par le droit d'auteur. Pour autant, rien ne dit à l'heure actuelle quand ils seront publiés.
Un épisode de plus s'est déroulé au sujet de l'inénarrable loi Hadopi et de la participation des FAI. L'opérateur Free avait décidé de ne pas envoyer les premiers e-mails Hadopi. Estimant respecter la loi et l'article L.331-25 du code de propriété intellectuelle, il ne souhaitait pas non plus « collaborer » avec la haute autorité. Ambiance...
Ce mardi avait lieu la conférence de presse organisée par l'Hadopi. Parmi les sujets abordés, les Labs de la haute autorité, la position de Free sur l'envoi (ou non) des premiers e-mails et également la question des logiciels de sécurisation « labellisés ». Sur le principe, la consultation doit être close le 30 octobre prochain, pourtant certains éditeurs nous avaient déjà avertis de la disponibilité de certaines solutions...
L'affaire agite le Web depuis ce matin et quelques doutes planent encore sur l'authenticité de la chose, mais il semblerait bien que la cyber-identité du premier « client » de l'Hadopi soit désormais connue : il s'agirait d'un internaute connu sous le pseudonyme de TuNi54, un abonné d'Orange qui aurait reçu le fameux courriel hier soir.
La haute autorité vient de donner sa conférence de presse. On pouvait attendre une officialisation du lancement des premiers e-mails ou des avancées en matière de labellisation des logiciels de sécurisation mais le sujet était visiblement ailleurs. L'Hadopi a souhaité évoquer la mise en place des « Labs », plateformes de réflexion autour des usages Web de demain...
L'information vient d'être confirmée par le service de presse de l'opérateur. Free a fait le choix de ne pas envoyer le premier e-mail censé mettre en œuvre la riposte graduée. A croire que tous les FAI ne sont finalement pas Hadopi ready...
Dans un billet publié sur le blog Bug Brother, la question du chiffrement et des conséquences de la loi Hadopi sont évoquées. L'utilisation du VPN (Virtual Private Network) ou réseau chiffré est même mise en lumière comme une source de gênes pour les services secrets...
Les négociateurs de l'ACTA (Anti counterfeiting Trade Agreement) viennent de trouver un accord de principe. Réunis à l'occasion du 11ème round à Tokyo, les 37 pays seraient donc parvenus à s'entendre sur une réglementation mondiale en faveur de la protection des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle.
Après avoir validé l'application Google Voice la semaine dernière, Apple a fait une nouvelle fois preuve d'ouverture ce week-end en acceptant un nouveau programme jusque-là refusé dans l'App Store, et pour cause : il s'agit d'un gestionnaire de téléchargement BitTorrent.
Le site Hadopi.fr a officiellement ouvert ses portes vendredi, en fin de matinée. L'occasion pour les internautes qui se sentent concernés par les problématiques liées au téléchargement illégal d'aller voir d'un peu plus près ce que leur réserve la Haute Autorité chargée de l'enrayer. Au programme, un site très clair, au ton volontairement très didactique, mais qui manquera sans doute de consistance pour qui connait le sujet.