Suite aux informations faisant état de fuites concernant le jeu Halo Reach, Microsoft a décidé de réagir. Dans un message, l'éditeur explique que des bannissements auront bientôt lieu...
L'affaire Wawa-Mania rebondit. Alors que son fondateur, Dimitri Mader, aussi connu sous le nom de Zac doit être convoqué par la Justice au début du mois de septembre, le site de l'Atild, son principal soutien annonce qu'il cessera d'exister en l'état, pour se tourner vers des activités de soutien, sans appels aux dons.
Après avoir tenté d'opérer le rachat du site The Pirate Bay, la société Global Gaming Factory (GGF) a décidé de jeter son dévolu sur Demonoid. Le site de trackers BitTorrent pourrait être racheté afin de développer une activité légale. Pourtant, le responsable du site dément toute volonté de vendre sa « communauté »...
La semaine dernière nous informions que l'Hadopi comptait encore le week-end prochain distribuer ses dépliants aux péages. Un acte de pédagogie en vue de mobiliser les vacanciers sur les risques du téléchargement illégal. Une piqûre de rappel avant, peut-être de recevoir un e-mail d'avertissement...
L'Hadopi se met en marche. La haute autorité chargée d'endiguer le téléchargement illégal en France vient de lancer sa campagne de sensibilisation. Ses responsables avaient clairement maintenu que leur but était de faire de la pédagogie et d'attendre les retours de vacances pour que le message passe au mieux. Du coup, l'Hadopi donne rendez-vous sur les péages.
C'est par petites touches que les acteurs de l'industrie musicale ou les responsables politiques critiquent le succès d'Apple. Plus précisément, iTunes est au centre du viseur à cause de son modèle économique et de la manne qu'il procure à la firme. Vitrine de l'offre légale de musique elle souffre du manque, selon EMI, de prise en compte de tous les acteurs...
Titulaires d'un concours de la fonction publique, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) recrute toujours. Plus de dix postes sont à pourvoir pour le 1er septembre prochain, de façon à répondre aux besoins créés par le lancement du dispositif de riposte graduée voulu par le gouvernement.
Qui paiera pour l'identification des abonnés se cachant derrière les adresses IP recueillies par la Hadopi auprès des ayant droits. D'après l'édition du jour du quotidien La Tribune, la question n'a pas encore été tranchée. Elle soulève même quelques réticences du côté des fournisseurs d'accès à Internet, qui entendent bien être défrayés des frais associés à cette identification. La plupart de ces derniers l'ont fait savoir fin juillet au ministère de la Culture, à l'exception notable de SFR qui, selon La Tribune, serait prêt à assurer cette mission gratuitement.
Réconcilier les internautes avec l'achat de films, sans pénaliser les salles obscures ? C'est à cette gageure que s'attaque le réseau Utopia avec la mise en place d'une opération découverte clé USB pour 5 euros.
Alors que le pays s'apprête à voter pour les élections législatives, la loi instituant un filtrage du web en Australie pourrait ne pas passer. La majorité pourrait être renversée et la loi passerait alors rapidement aux oubliettes. L'opposition politique est, en effet, très remontée contre ce projet qui vise à bloquer tous les sites classés « Refused Classification » parlant de pornographie mais aussi d'anorexie ou d'euthanasie...
La classe politique se divise sur l'offre légale en ligne et sur l'alternative à la loi Hadopi. Si les premiers e-mails d'avertissement devraient bien partir prochainement, il avait été décidé de fournir des moyens viables pour pouvoir consommer autrement des contenus en ligne. Cette « porte de sortie » du téléchargement illégal devait être initiée par la mission Zelnik.
L'Hadopi avait, en début de semaine, lancé une consultation publique relative aux « spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation ». En détail, elle porte sur le projet qu'avait préparé le spécialiste en sécurité Michel Riguidel sur la constitution d'une liste de logiciels censés se préserver des foudres de la haute autorité.
Le Web s'était ému des mésaventures de Jérôme Bourreau-Guggenheim, allant jusqu'à parler de lui comme du premier « martyr Hadopi ». Le jeune homme, renvoyé par son employeur pour avoir tenu dans une correspondance privée des propos critiques envers la loi Hadopi, vient d'annoncer que la plainte qu'il avait déposée pour licenciement discriminatoire avait été classée sans suite. Sur un site fraichement lancé, il annonce la création d'une association visant à défendre la libre expression.
La peur du gendarme, un remède efficace au téléchargement illégal ? C'est ce qu'affirment les résultats d'un sondage commandité par le Snep (Syndicat National de l'édition Phonographique) et relayé jeudi matin par le Parisien / Aujourd'hui en France. Réalisé par l'Ifop début juillet, par téléphone sur un échantillon de mille personnes sélectionnées selon la méthode des quotas, il révèle que 69% des personnes interrogées seraient prêtes à arrêter de « pirater » si elles encouraient une amende de 1500 euros ou la suspension de leur abonnement à Internet.
Il s'agissait du dernier virage à négocier pour la loi Hadopi, plus une formalité qu'un écueil : le conseil des ministres. Ce dernier vient de présenter la loi et sa mise en route. Sur le site de l'Elysée, un rappel est donc fait des objectifs de la loi et des sanctions en cas de téléchargement illégal d'œuvres protégées.
Signe qu'elle se met en place progressivement (le dernier décret d'application vient d'être publié), l'Hadopi vient d'envoyer un communiqué sur une nouvelle phase de sa construction. L'autorité lance une consultation publique relative aux « spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation ». En détail, elle porte sur le projet qu'avait préparé le spécialiste en sécurité Michel Riguidel.
L'Australie essaie de censurer la censure. C'est tout du moins ce qu'explique le quotidien du pays The Age, repris par Numerama, lorsqu'un journaliste a demandé à connaître la teneur des prochaines mesures du pays. La partie du document transmis comportait alors la quasi-totalité des informations masquées par des bandes noires...
Alors que les vacances du gouvernement sont prévues pour le 3 aout, la dernière touche au dispositif Hadopi se met en place. Il ne manquait plus à l'autorité qu'un décret pour être pleinement efficace. C'est désormais chose faite avec la validation du dernier décret par le Conseil d'Etat. La phase de tests de l'Hadopi se termine, la « phase active » va donc débuter...
L'Hadopi est toujours dans une phase de tests. Pour autant, Eric Walter, le secrétaire général de la haute autorité continue d'expliquer quels en seront les objectifs. Selon le responsable, « Le nombre total de saisines (constats avec preuve du téléchargement, ndr) provenant de la musique et du cinéma pourrait en effet potentiellement atteindre 125.000 par jour, et on peut imaginer une montée en charge ».
L'ayants-droit dresse un panorama de l'industrie musicale pour 2010. Dans son rapport intitulé « L'économie de la production musicale », le Syndicat national des producteurs phonographiques (Snep) estime que le marché de la musique est toujours légèrement en baisse et que l'écoute en ligne progresse sur les plateformes connues comme iTunes, Spotify ou via Dailymotion et même... eMule.
Peu à peu, les rumeurs concernant les retards de la loi contre le téléchargement illégal se confirment. Alors que l'idée d'un lancement effectif en septembre était clairement mise de côté, il semble bien que finalement, les premiers e-mails d'avertissement partiront bien à la rentrée.
Alors que la France à son Hadopi, nos voisins britanniques continuent de débattre sur l'intérêt et sur la manière de taxer les voies pour télécharger illégalement. PRS for Music, un ayant-droit estime que la solution serait de simplement taxer les fournisseurs d'accès à Internet (FAI).
Les négociateurs du traité ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Act) compte bien garder le fruit de leurs travaux secrets. Si la communication se fait désormais bien avec le Parlement européen, ce dernier a fait savoir qu'il ne dévoilerait pas la teneur des débats aux citoyens de l'Union.
Les ayants-droit américains refont de la lutte contre le téléchargement illégal leur cheval de bataille. Cette fois, c'est l'ensemble des spécialistes du secteur, professionnels de l'industrie de la pornographie en tête, qui souhaitent mener des actions judiciaires communes.
Saisi par la Fédération belge anti-piratage (BAF, pour Belgian Anti-piracy Federation), le tribunal de commerce d'Anvers a finalement refusé d'imposer aux fournisseurs d'accès Belgacom et Telenet le filtrage du site The Pirate Bay, estimant que la demande était disproportionnée par rapport aux délits rendus possible par son intermédiaire. Partant de cet échec, la BAF estime qu'il incombe au gouvernement d'intervenir.
Pour les vieux geeks, ce nouvel épisode politico-Web 2.0 ressemble un peu au film presque mondialement connu « Je sais rien mais je dirai tout ». Nanard cultissime qui a définitivement fait entrer le cinéma français dans une phase de renouveau. Le groupe UMP de l'Assemblée nationale avait pourtant rassemblé mercredi soir députés, bloggeurs, responsables de firmes, de FAI, d'ayants-droit... pour débattre des données personnelles, d'Hadopi et de neutralité du Net.
Le rapport Gallo ne fera plus parler dans les couloirs de l'Union européenne. Tout du moins, les débats vont s'arrêter cet été puisque le vote de ce texte a été repoussé à la rentrée, en septembre. Ce report permettra à chacun d'affûter ses arguments en vue de futures négociations portant sur le très controversé traité ACTA.
Alors que l'Hadopi prépare bien chaudement l'envoi des e-mails pour ceux qui seraient surpris en train de télécharger des musiques ou vidéos illégalement, les Etats-Unis tirent un premier bilan de leurs mesures. Selon le site Torrentfreak, la RIAA (Recording Industry Association of America), un ayants-droit américain aurait ainsi envoyé 1,8 million d'e-mails. Sans que la tendance du téléchargement n'a réellement changé.
Le coût de la loi Hadopi a toujours nourri des interrogations. Il faut préciser que dès les premiers débats, la question de la somme que couterait la mise en place d'un système de traque des internautes qui téléchargent était centrale. Entre le budget de l'Hadopi et son coût estimé, la part des FAI et des ayants-droits, chacun doit mettre la main à la poche...