iMac 21,5 pouces 2012 : une évolution tout en finesse

Stéphane Ruscher
Spécialiste informatique
13 décembre 2012 à 16h09
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L'iMac d'Apple s'offre sa mise à jour annuelle. Cette fois-ci, et avec un peu de retard, le Mac tout-en-un se paye une cure d'amincissement, au prix de la perte du lecteur optique.

Design et ergonomie[/anchor]

Tous les 2 ou 3 ans, Apple fait évoluer le design de l'iMac, même si le concept de base reste le même depuis 2004, à savoir un design proche de celui d'un écran LCD, en plus épais puisque le dos renferme tous les composants et supports de stockage.

La principale nouveauté de l'iMac version 2012 était à prévoir après les derniers Mac Mini et les MacBook Pro Retina : la disparition totale du lecteur optique. Les formes de l'ordinateur s'adaptent en conséquence : les bordures ne dépassent pas les 5 mm... Mais le dos est du coup beaucoup plus bombé, et même légèrement plus épais, en son centre que sur les modèles précédents ! En revanche, l'ensemble (écran plus pied), occupe moins d'espace en profondeur.



L'absence du lecteur optique n'est pas le seul changement induit par ce nouveau design : le slot SD disparaît par la même occasion du bord droit pour atterrir... au dos de l'ordinateur ! Autant la proximité entre le slot SD et le Superdrive nous dérangeait sur les modèles précédents (oui, on avoue, on a failli y perdre une carte un jour), autant ce placement s'avère finalement encore moins pratique puisqu'il faudra désormais ajouter les cartes SD à la liste des connexions pénibles à réaliser, nécessitant de passer derrière l'écran. La manie du design épuré de Jonathan Ive a encore fait une victime !

Enfin, on se dit logiquement que 5 mm d'épaisseur, ça fait peu pour une trappe d'accès à la mémoire vive, située traditionnellement sous le « menton » de l'iMac. Et c'est sans doute la conséquence la plus fâcheuse du lifting de l'iMac 2012 en version 21,5 pouces : il n'est tout simplement plus possible de changer soi-même la mémoire vive sans démonter l'écran ! Cette régression est d'autant plus frustrante que rien ne l'impose techniquement : le gain en finesse des bordures est plaisant d'un point de vue esthétique, mais le bénéfice sur un ordinateur fixe n'est pas aussi important que sur un portable. Et surtout, le modèle 27 pouces n'en souffre pas : une trappe est bien présente au dos de l'écran !

La connectique est donc toujours aussi difficile d'accès pour les périphériques amovibles, mais le faible poids de l'ordinateur permet de le retourner avec plus d'aisance (même si on aimerait surtout ne pas le déplacer du tout). La répartition des ports évolue sensiblement : on constate l'ajout d'un second connecteur Thunderbolt réservé jusqu'ici au modèle 27 pouces... Et la disparition du FireWire 800. Les 4 ports USB et l'Ethernet Gigabit sont toujours de la partie.

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Composants[/anchor]

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L'iMac est le dernier modèle d'Apple à passer à l'architecture Ivy Bridge d'Intel, déjà présente sur tous les MacBook ainsi que sur la dernière version du Mac Mini. On dispose ici de processeurs quadri-cœurs en version desktop. Comme toujours la gamme se décompose en 2 modèles par taille d'écran. L'entrée de gamme est équipée d'un Core i5 3300S cadencé à 2,7 GHz (3,2 GHz en TurboBoost). Le second modèle part sur un Core i5 3470S à 2,9 GHz, capable cette fois-ci d'atteindre 3,6 GHz en mode TurboBoost. Pour ce modèle, une option vers un Core i7 3770S à 3,1 GHz est proposée pour 200 euros supplémentaires. Des choix pertinents donc, mais qui se heurtent au calendrier assez tardif d'Apple : ces iMac voient le jour alors que la prochaine génération de processeurs Intel, Haswell, est déjà prévue pour le 1er semestre 2013. Et comme les Mac ont traditionnellement une cadence annuelle de mise à jour, il faudra attendre au mieux l'été prochain pour pouvoir profiter de ces processeurs sur les iMac. Frustrant...

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Les iMac perpétuent la dualité de leurs prédecesseurs : processeurs desktop, mais GPU mobile. Le premier modèle est équipé d'une GeForce GT640M, et le second d'une GT650M. Pas d'option sur ce point.

Cette carte anime un écran LCD à dalle IPS qui fait toujours figure de référence dans son domaine. Il faut bien entendu préciser que cette génération d'iMac ne passe pas encore au Retina Display, mais dans la mesure où un 21,5 pouces Retina serait censé afficher une résolution de 3 840 x 2 160 pixels si on s'en tient aux habitudes d'Apple, on se dit que le Mac capable d'assurer un tel affichage de manière fluide n'existe peut-être pas encore. Il faudra donc faire avec du Full HD (1 920 x 1 080 pixels). En revanche, rien à redire sur le rendu des couleurs et le taux de contraste, toujours très satisfaisants, sachant qu'Apple calibre désormais ses iMac à l'usine. Les angles de vision sont impeccables comme d'habitude, et un changement dans le procédé de fabrication élimine l'espace de 2 mm entre l'écran et la vitre. Pas de doute, cet iMac ne faillit pas à la réputation d'Apple !

Les supports de stockage subissent plusieurs modifications notables. Comme évoqué précédemment, la principale est l'absence de lecteur optique. Lors de notre test du Mac Mini 2011, nous avions trouvé cette suppression prématurée, surtout pour un ordinateur idéal pour être utilisé dans le salon.

En un an, la situation a certes évolué, et il faut bien admettre que les usages de CD ou de DVD deviennent de plus en plus anecdotiques : le Mac App Store est suffisamment fourni aujourd'hui pour ne plus avoir à insérer de galette dans son lecteur pour installer un logiciel, et même les derniers éditeurs emblématiques comme Adobe font désormais tout pour dissuader leurs utilisateurs d'acheter des versions boîte de leurs logiciels (voir notre test de la Creative Suite 6). Reste néanmoins l'usage vidéo : les iMac ont depuis longtemps des écrans tout indiqués pour la lecture de Blu-ray, mais Apple ferme définitivement la porte sur cette évolution, qu'elle n'aura donc jamais soutenu.

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L'ancien iMac et son lecteur optique


L'autre évolution est l'apparition d'un lecteur hybride, le Fusion Drive, combinant la rapidité d'un SSD et la capacité de stockage d'un disque dur, Mac OS X se chargeant de basculer de manière transparente entre les deux. Concrètement, le système et les applications sont exécutés depuis le SSD, exclusivement dans un premier temps, puis répartis selon leur fréquence d'utilisation entre les 2 disques, une fois que l'espace du SSD est rempli. Les données sont déplacées par blocs et l'utilisation est transparente pour l'utilisateur qui ne voit qu'un seul volume.

En revanche, le SSD conserve toujours 4 Go de libres afin de réaliser les écritures de données en priorité. Ainsi, si vous copiez un fichier de plus de 4 Go sur le volume, la copie sera initiée sur le SSD, puis basculera sur le disque dur une fois la limite de 4 Go dépassée. Si les performances semblent être au rendez-vous, on peut légitimement se demander si une sécurité supplémentaire ne pourrait pas être apportée par la sauvegarde des données du SSD de 128 Go sur le disque dur.

Malheureusement, aussi prometteuse soit-elle, cette option... est une option ! Alors que les MacBook Air, entrée de gamme d'Apple en portable, bénéficient en standard d'un SSD, Apple impose toujours un disque dur sur tous ses ordinateurs de bureau. Pire : sur ces nouveaux iMac, les disques durs passent de 7200 à 5400 tours/minute sur les 21,5 pouces !

Concernant l'option Fusion Drive, elle est disponible uniquement sur le second modèle 21,5 pouces, et uniquement en version 128 Go / 1 To, alors que le modèle 27 pouces propose également une version 3 To. Ou comment inciter dans tous les cas à opter pour un modèle 27 pouces... L'option est facturée 250 euros, et uniquement disponible sur l'Apple Store.

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Les 2 modèles 21,5 pouces sont en revanche équipés de 8 Go de DDR3 à 1600 MHz. On pourra partir sur 16 Go pour 200 euros supplémentaires, mais ça sera à prendre où à laisser. Comme écrit plus haut, à moins de se découvrir une passion pour le démontage d'écran, il vous sera en effet impossible de la changer vous-même... Ce sera tout de même faisable, étant donné que la mémoire vive n'est pas soudée à la carte mère. Reste que l'absence de trappe d'accès sur le modèle 21,5 pouces laisse un arrière goût de segmentation artificielle : comment ne pas y voir une incitation de plus pour passer directement au modèle 27 pouces.

Comme tous les Mac passés à Ivy Bridge (c'est-à-dire tous sauf le Mac Pro qui reste « à part »), le nouvel iMac voit ses ports, toujours au nombre de 4, passer à l'USB 3.0. Ils sont complétés par 2 ports Thunderbolt, que l'on trouve enfin sur le modèle 21 pouces qui était jusqu'ici limité à 1 seul port. La connectique haut débit d'Intel fait également office de sortie vidéo au format Mini Display Port, et même d'entrée vidéo, mais uniquement en Thunderbolt. Vous pourrez donc y connecter un MacBook Air ou un MacBook Pro disposant de la connectique... Mais rien d'autre.

Le Firewire 800, en revanche, passe à la trappe, comme sur les MacBook Pro Retina. Apple propose un adaptateur Thunderbolt vers Firewire 800, mais comme d'habitude, ne le fournit pas en standard. Le port Ethernet est toujours compatible Gigabit, et la sortie casque toujours au format 3,5 mm. L'écran intègre toujours une webcam, pardon une Facetime camera 720p, tandis que 2 micros sont désormais présents.

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On termine par le sans fil, rien de neuf : Bluetooth 4.0 et Wi-fi B/G/N.

À l'usage[/anchor]

L'iMac a toujours été un ordinateur simple et agréable à utiliser, et cette version 2012 n'apporte pas de changement radical par rapport à la version précédente. La résolution d'écran reste la même, et si on est loin du confort de lecture des MacBook Pro Retina, la qualité de la colorimétrie et des angles de vision rattrape le tout, tandis que le panneau frontal est moins sensible aux reflets. On gagne donc au change, même si l'effet « wow » est moins présent que sur un écran Retina.

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La finesse de la coque n'apporte pas de bénéfice immédiat, à part peut-être la légereté de l'écran, qui devient plus facile à déplacer pour accéder à la connectique. En tous cas, une conclusion s'impose : malgré le gain en finesse (en fait pas si évident puisque le centre est aussi épais qu'auparavant), la température ne s'en ressent pas, au contraire même puisqu'il faut vraiment pousser l'iMac 2012 dans ses retranchements pour le sentir chauffer. Ca n'était pas le cas des modèles précédents qui dégageaient en permanence une certaine chaleur.

Conséquence fort agréable : l'iMac 21,5 pouces, que nous avons pourtant testé dans sa version Core i7 3,1 GHz, reste relativement silencieux, même à plein régime, les ventilateurs produisant un bruit très supportable !

On aurait pu également craindre le pire pour la qualité du son, mais en fait, Apple a réussi à l'améliorer par rapport au design en vigueur jusqu'ici : on pourra peut-être reprocher des aigus un peu trop scintillants, mais le son paraît nettement moins étouffé sans que les basses ne souffrent trop. Bien vu !

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La webcam nous a paru tout à fait correcte, assez semblable en fait à celle de la génération précédente d'iMac. L'image apparaît néanmoins comme un peu plus précise.

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Pour le reste, rien à redire : la carte graphique dédiée fournit une fluidité d'affichage absolument impeccable, et l'intégration des gestes tactiles à OS X Mountain Lion toujours aussi agréable (l'iMac peut être acheté avec une Magic Mouse ou un Magic Trackpad).

Quid du Fusion Drive ? Dans la pratique, la fonctionnalité semble tout à fait transparente, et même de toute façon invisible au premier abord puisque le déplacement de données ne s'effectue qu'une fois les 128 Go du SSD remplis. Les performances du SSD nous ont semblé comparables à celles des derniers MacBook Pro Retina, c'est-à-dire satisfaisantes. En revanche, si vous optez pour le modèle de base, il vous faudra vous replier sur les taux de transferts d'un autre âge du disque dur 5400 tours/minute proposé en standard. Pour un usage occasionnel, ça sera suffisant, mais si vous souhaitez obtenir de bonnes performances notamment sur des tâches comme le montage vidéo, les 250 euros supplémentaires seront à considérer !

Performances sous OS X[/anchor]

Afin d'évaluer les performances de l'iMac 21,5 pouces 2012, nous effectuons une série de tests sous OS X 10.8.2. Toutes les mises à jour disponibles sont installées au préalable. Le modèle qui nous a été fourni pour le test est équipé d'un Core i7 3770S à 3,1 GHz, d'une Geforce GT650M, d'un Fusion Drive 1 To et de 16 Go de mémoire vive. Ses performances seront donc supérieures à celles du modèle standard proposé en magasin.

Geekbench

On commence avec Geekbench, qui réalise une série de tests sur le processeur et la mémoire pour délivrer un score global.

Benchmark : 178-2316


L'iMac 2012 et son Core i7 3,1 GHz fait mieux, ici, que le 27 pouces de 2011, testé à l'époque avec un Core i7 Sandy Bridge à 3,4 GHz.

Cinebench

Cinebench 11.5 est un test basé sur Cinema 4D de Maxon, en fait deux tests qui nous intéressent ici. Le premier réalise un rendu de scène en mode « multithreadé », et le nombre de cœurs disponible influe donc sur le résultat.

Benchmark : 178-2318


Cinebench confirme le constat : avec un score de 7,11 et malgré une fréquence légèrement inférieure, le Core i7 3,4 disponible en option sur l'iMac 21,5 pouces surclasse l'ancien haut de gamme.

Benchmark : 178-2320


Sur le test OpenGL, on disposait sur l'iMac 27 pouces d'une AMD Radeon 6970M. Sur notre iMac 21,5 pouces 2012, c'est une Geforce GT650M, qui fait... 1 FPS de plus !

Photoshop Benchmark v3

Le Photoshop Benchmark v3 de DriverHeaven exécute une batterie de filtres sur une image de 7 000 x 5 443 pixels. Le test a été réalisé avec Photoshop CS6 pour ce nouveau MacBook Air, mais sur le plan de l'application de filtres, les performances de Photoshop CS6 sont très semblables à celles de la version CS5.1, et les résultats comparables.

Benchmark : 178-2322


Sans surprise, l'iMac 21,5 pouces 2012 fait ici bien mieux que tous les autres modèles et pour cause : il dispose à la fois d'un processeur plus puissant et d'un SSD, puisque le test a été exécuté sur un iMac fraichement installé, et donc sur lequel les applications s'exécutent toutes depuis la partie SSD du Fusion Drive.

Quickbench

On passe aux performances du SSD. Quickbench réalise trois tests, en lecture et en écriture. Le test Standard est réalisé sur des fichiers entre 4 et 1024 Ko, le test Large sur des fichiers entre 2 et 10 Mo et le test Extended sur des fichiers entre 20 et 100 Mo. Le test Standard est également réalisé en accès séquentiel et en accès aléatoire.

Benchmark : 178-2332


Les débits observés rappellent fortement ceux du SSD qui équipe les MacBook Pro Retina 13 et 15 pouces, et donc légèrement en dessous de ceux des MacBook Air 11 et 13 pouces version 2012.

Consommation et température

L'iMac 2012 21,5 pouces, équipé ici d'un Core i7 3,1 GHz consomme environ 30 W au repos, avec une température de processeur autour de 40°. En charge (Torture Test de Prime 95), la consommation atteint des pointes de 97 W, tandis que le processeur passe à 79° lorsque le ventilateur n'est pas activé, et redescend vers 71° une fois que celui ci atteint son plein régime.

Performances sous Windows[/anchor]

En plus de ces tests sous Mac OS X, il est intéressant de tester les performances de l'iMac 2012 sous Windows. Afin de le comparer aux derniers Mac testés et équipés de GPU dédiés, à savoir les iMac de 2011 et le MacBook Pro 15 pouces Retina, nous avons utilisé Windows 7 comme référence, en téléchargeant bien sûr, comme d'habitude, toutes les mises à jour système, ainsi que les derniers pilotes Boot Camp, avant d'effectuer les tests.

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3D Mark Vantage

Le test graphique de 3D Mark Vantage consiste en 2 séquences en temps réel. Le test est réalisé en 1 600 x 900 pixels, la résolution que nous avions utilisée pour le MacBook Pro Retina 15 pouces.

Benchmark : 178-2324


Pas de surprise : l'iMac devance légèrement le MacBook Pro 15 pouces, et reste légèrement en dessous de l'ancien iMac haut de gamme.

Far Cry 2

On passe ensuite au benchmark de Far Cry 2. Ici nous réalisons le test dans des conditions qui peuvent paraître assez faibles (1 600 x 900 pixels, niveau de détail high, pas d'anti aliasing), mais qui nous permettent de comparer les résultats aux iMac précédents.

Benchmark : 178-2328


Même constat sur FarCry 2 : l'iMac 27 pouces dépassait les 80 FPS, et l'iMac 21,5 pouces fait un peu moins bien.

Crystal Disk Mark

Terminons avec Crystal Disk Mark qui nous permet de tester les performances de la partie disque dur du Fusion Drive, puisque sous Boot Camp, seul le disque dur est reconnu. Ici, évidemment, les performances sont très loin de celles observées sur la partie SSD testée plus haut.

Benchmark : 180-2336


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Performances en jeu[/anchor]

En plus des tests que nous avions réalisés sur les iMac version 2011, nous avons effectué des tests de performances sur 3 jeux : Tom Clancy Hawx 2, Mafia II et F1 2012. Ici, nous n'avons pas de point de comparaison (nous utiliserons ces mesures lors de futurs tests). Les tests ont été réalisés en résolution native (1 920 x 1 080 pixels), et sans synchronisation verticale. On obtient une moyenne de 71 FPS sur Hawx 2 (sans anti aliasing), et de 69 FPS sur F1 2012 (pas d'anti aliasing, niveau de détail élevé). Sur Mafia II (anti aliasing 16X, anti crénelage et PhysX désactivés), le score est un peu moins bon mais reste dans la limite du jouable : 40,2 FPS.

Conclusion[/anchor]

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D'année en année, l'iMac laisse la même impression : il s'agit d'un ordinateur à la finition impeccable, aux performances très satisfaisantes, et à la simplicité d'utilisation confondante. Rien de tout cela n'est démenti par cette nouvelle gamme, qui gagne en finesse, même si le bénéfice n'en est pas aussi évident que sur un portable, et adopte des composants et une connectique qui la remettent dans la course.

C'est néanmoins un des principaux défauts que l'on pourra émettre au sujet de ces nouveaux iMac : leur arrivée finalement assez tardive par rapport à la roadmap d'Intel. Les mises à jour de 2011 étaient sorties au mois de mai, alors qu'il aura fallu attendre, dans le meilleur cas, le 30 novembre. Un peu tard quand on sait qu'Intel annonce ses processeurs de génération Haswell pour le premier semestre 2013...

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C'est d'autant plus regrettable que l'iMac 21,5 pouces qui nous intéresse ici perd en évolutivité : on ne peut même plus changer la mémoire vive soi-même sans démonter l'écran. Quant aux configurations, elles accusent une régression au niveau du support de stockage : si le nouveau Fusion Drive mélange habilement SSD et disque dur pour un résultat transparent pour l'utilisateur, il est réservé au second modèle, et demeure une option. Pour les autres, on repasse sur un disque dur 5400 tours/minute, une aberration en 2012.

On pourra également s'émouvoir de la disparition du lecteur optique, même si le marché de la vidéo comme celui des logiciels va vers la dématérialisation, et être déçu par l'absence d'un écran Retina. Certes, la dalle IPS de ces nouveaux iMac affiche d'excellentes performances, mais on aimerait vraiment goûter au Retina sur ces grands écrans, d'autant plus que les iMac sont tout de même équipés de GPU assez performants.

Reste qu'au final, malgré sa segmentation artificielle qui incite clairement à opter pour le modèle 27 pouces et ses composants qui risquent de se retrouver assez vite dépassés, le nouvel iMac 21,5 pouces est un bon Mac tout en un qui saura satisfaire les utilisateurs qui privilégient la simplicité à l'évolutivité.

Apple iMac 2012 21,5 pouces

6

Les plus

  • Performances processeur/GPU
  • Design impeccable
  • Qualité de l'écran
  • FusionDrive prometteur

Les moins

  • Disque dur 5400 tours/minute en standard
  • Plus d'accès à la mémoire vive
  • Plus de lecteur optique
  • Arrive un peu tard...

0

Performances8

Design9

Equipement/prix7



Stéphane Ruscher

Spécialiste informatique

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Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique élect...

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Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique électronique, en faire même un peu, regarder des films pas trop bêtes, et rire d'humour absurde.

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