Et si les appareils tombaient toujours sur leur meilleure face, tout comme les chats retombent toujours sur leurs pattes ? C'est ce qu'envisage Apple dans une demande de brevet décrivant plusieurs mesures de protection en cas de chute.
Le site Internet Apple Insider a récemment repéré dans les bases de données du bureau américain des brevets (USPTO, équivalent de l'INPI en France) une demande de brevet déposée en septembre 2011 et intitulée « Mécanisme de protection pour appareil électronique ». La firme y décrit plusieurs mécanismes plus ou moins saugrenus pour prévenir ou limiter la casse en cas de chute.
Réflexe de redressement
Le premier consiste à modifier le centre de gravité de l'appareil pour qu'il tombe sur la face la moins fragile ou la plus facile à remplacer.
Pour ce faire, un terminal tel qu'un smartphone scruterait en permanence les données des capteurs de position (accéléromètre et gyroscope) et, en cas de changement brusque, donnerait une impulsion calculée à la volée à l'aide du poids et du moteur du ou des vibreur(s). Des volets escamotables, sortes d'aérofreins affectant l'aérodynamique du produit, sont également envisagés. Les boutons protubérants pourraient également se rétracter. Pour un appareil plus lourd tel qu'un ordinateur portable, les ingénieurs d'Apple ont également imaginé un rail le long duquel un poids se déplacerait à l'aide d'électro-aimants.
S'agripper aux écouteurs
Un second mécanisme, probablement le plus réaliste à ce jour, consiste à agripper le connecteur d'une paire d'écouteurs ou d'un casque pour retenir l'appareil.
Une boîte noire à double tranchant
Enfin, dans une autre optique, Apple prévoit d'enregistrer les données d'un accident jusqu'à la panne. Selon le descriptif du brevet, celles-ci seraient transmises à la maison mère par les techniciens du service après vente en vue d'améliorer les futures générations d'appareils. Mais elles risquent également de mener à des refus de prise en charge sous garantie, en cas de chute ayant épargné l'extérieur mais pas l'intérieur par exemple.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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