Google lance comme prévu ses deux nouveaux smartphones, ou plutôt son nouveau modèle, décliné en deux tailles : le Pixel et le Pixel XL. Remplaçant les Nexus 5X et 6P, ils sont tous deux basés sur un même design, et intègrent des composants haut de gamme, avec un prix lui aussi en hausse.
Cette actualité ayant rencontré un certain succès dans la semaine, nous la remettons en avant afin que ceux qui n'aient pas pu profiter de l'information puissent en avoir connaissance.
Première différence par rapport à la gamme Nexus : les deux tailles d'écran partagent le même nom, le même design, en 5,1 et 5,5 pouces, et le même constructeur, visiblement HTC, qui n'est plus mis en avant. Les deux téléphones arborent un look proche d'un iPhone 6/7, à un détail près : la partie supérieure du dos, qui abrite le capteur d'empreinte digitale comme sur les Nexus 5X et 6P, est en verre.
Le Pixel intègre un processeur Qualcomm Snapdragon 821. La puce est basée sur quatre cœurs Kryo, offrant des performances et une efficacité énergétique deux fois plus élevées que le Snapdragon 810, que l'on trouvait dans le Nexus 6P, et un gain de 10% en performances de 10% par rapport au Snapdragon 820, présent dans le OnePlus 3, le LG G5 ou le HTC 10. Côté graphique, le gain par rapport au 820 est plus limité : 5% de plus pour l'Adreno 530.
L'appareil photo du Pixel se vante d'une note de 89 sur le site DXOMark, le meilleur résultat jamais obtenu par un smartphone selon Google. L'APN principal intègre un capteur de 12 mégapixels, des photosites de 1,55 µm et une ouverture à f/2.0. Côté logiciel, SmartBurst réalise une rafale et sélectionne automatiquement l'image la plus nette, tandis que le mode HDR Plus améliore la qualité des images en situation de faible luminosité, notamment une série d'expositions courtes au lieu d'une seule longue exposition.
Google a également travaillé la stabilisation vidéo qui échantillonne le gyroscope 200 fois par seconde.
Le Pixel propose une recharge rapide, et permet de gagner 7 heures d'autonomie en 15 minutes. Le petit modèle intègre une batterie de 2 770 mAh, contre 3 450 pour le grand modèle.
Les principales différences se situent au niveau de l'écran : 5,1 pouces en Full HD pour le petit modèle, et 5,5 pouces en WQHD pour le Pixel XL. Les deux dalles utilisent la technologie AMOLED. Google revoit donc légèrement ses tailles d'écran à la baisse : les Nexus 5X et 6P étaient respectivement équipés d'écrans 5,2 et 5,7 pouces.
Le Pixel exécute Android Nougat, ainsi qu'un nouveau launcher, en fuite depuis quelques semaines, Google Pixel Launcher pour Android disponible en téléchargement. Comme prévu, il se débarrasse du bouton dédié au tiroir d'applications, désormais accessible depuis un balayage depuis le bas de l'écran. Les mises à jour seront automatiques, et Google propose un nouvel outil permettant de transférer ses données depuis un iPhone, incluant un adaptateur avec les téléphones.
Google Assistant est intégré au système, accessible depuis un appui prolongé sur le bouton d'accueil, proposant enfin un vrai équivalent de Siri ou Cortana, là où le modèle de Google Now proposait une approche sensiblement différente. Comme Cortana, Google Assistant est capable de comprendre le contexte de la conversation.
Côté prix, après avoir tenté de flirter (un peu) avec des tarifs plus agressifs pour le Nexus 5X (enfin, aux Etats Unis...), Google revient clairement sur un positionnement ouvertement premium, et un prix de 649 dollars, ou 27 dollars/mois sur le Google Store. Les précommandes sont ouvertes dès aujourd'hui aux Etats Unis, au Royaume Uni, en Allemagne, en Australie et au Canada. Le Pixel sera disponible en Inde à partir du 13 octobre. La France n'est pas mentionnée pour le moment, mais les prix pour l'Allemagne donnent une idée, et elle ne vend pas du rêve : 759 euros pour le Google Pixel 5,1 pouces en version 32 Go, et 899 euros pour la version XL en 5,5 pouces ! Les versions 128 Go sont respectivement vendues à 869 et 1 009 euros.
Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique élect...
Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique électronique, en faire même un peu, regarder des films pas trop bêtes, et rire d'humour absurde.
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