Eizo DuraVision FDH3601 : un moniteur 4K en production de masse

26 mars 2012 à 17h56
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Présenté en juin dernier et jusqu'à présent écoulé au compte-goutte, l'Eizo DuraVision FDH3601 est récemment entré en production de masse. Un pas de plus vers la démocratisation du 4K et l'occasion de faire le point sur ses spécificités.

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Le « DuraVision FDH3601 » est le premier moniteur informatique affichant une définition 4K. Cette définition, en vigueur dans le domaine du cinéma depuis quelques années déjà, était jusqu'à présent réservée à des écrans très spécialisés, de diagonale souvent supérieure et d'autant plus chers.

En affichant 4096 x 2160 pixels sur une diagonale de 36 pouces (91 cm), l'écran d'Eizo affiche une résolution somme toute modeste d'environ 130 pixels par pouce, contre environ 320 pour l'écran HD 720p d'un Samsung Galaxy Nexus par exemple, mais l'étau se resserre sur les diagonales courantes des moniteurs, jusqu'à présent privées de très hautes résolutions (Full HD du 21 au 27 pouces ou QHD du 27 au 30 pouces).

Reste qu'en se destinant au contrôle aérien, à la géophysique ou à la médecine, ce moniteur offre des spécifications inédites. En particulier un affichage sur 10 bits à partir d'une table LUT sur 16 bits, de quoi afficher 1,07 milliard de couleurs et éviter les aplats dans les dégradés (phénomène dit de banding). La fonction Digital Uniformity Equalizer compense quant à elle les divergences de luminosité et de chrominance sur toute la surface de la dalle, qui bénéficie d'ailleurs d'un rétroéclairage à LED adapté à un fonctionnement 24 h/24.

Sa définition 4K requiert quoi qu'il en soit deux liaisons DisplayPort ou deux liaisons DVI Dual Link. Il peut également juxtaposer deux sources 2K, sans aucune bordure, ou les afficher en picture-in-picture (PIP).

L'« Eizo DuraVision FDH3601 » sera donc accessible à tous très prochainement, pour un prix non communiqué, variant en fonction du projet du client. Du temps des premières unités, on parlait d'un montant de 25 000 euros.

Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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