Critique Foundation : l'Empire a le cul entre deux crises

21 novembre 2021 à 18h18
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Fondation © Apple TV+

Apple TV+ voulait, elle aussi, sa grande série de science fiction. Mais pour lutter face à The Expanse, Star Wars et autres Star Trek, il fallait frapper fort, quitte à prendre des risques. C'est donc sur la saga aussi culte que complexe Fondation, d'Isaac Asimov, que la firme a jeté son dévolu.

Pour quel résultat ? C'est ce que nous allons voir tout de suite.

Foundation
  • Vous aimez la grande science-fiction
  • Vous voulez en prendre plein les yeux
  • Les adaptations qui prennent des libertés ne vous dérangent pas
  • Vous êtes allergique à la science-fiction
  • Vous n'aimez pas les séries aux directions ambigues
  • Vous voulez une adaptation à la lettre

Accompagnez la lecture de cet article avec la musique de la série :

Fiche technique Foundation

Résumé

Informations

Genre
Science-Fiction, Drame
Réalisation
Josh Friedman, David S. Goyer
Editeur
Skydance Television, Phantom Four production
Plateforme
Apple TV+
Nombre de saisons
1
Nombre d'épisodes (Total)
10
Classification
Déconseillé / interdit aux moins de 12 ans

Foundation : yes, no, maybe, I don't know, can you repeat the Seldon ?

Alors que l'Empire galactique humain domine les étoiles grâce, notamment, à une lignée de clones au pouvoir depuis des siècles, un homme, le Docteur Hari Seldon, prédit la chute imminente du système. Grâce à la psychohistoire, une science mathématique capable de calculer les événements futurs, Seldon parvient à convaincre l'Empereur de bâtir une Fondation où sera conservé tout le savoir de l'humanité, pour pouvoir la reconstruire après cette catastrophe inévitable.

Après la diffusion de ses deux premiers épisodes, ma confiance en cette adaptation de Fondation était assez élevée, et plus encore après l'annonce d'une future saison 2. Mais à l'issue des 10 épisodes de cette première saison, le doute est de mise.

L'œuvre culte d'Isaac Asimov fait partie de ces sagas de SF réputées impossibles à adapter. Et dans les faits, la série invoque peu de réminiscences des livres… Mais c'était assez inévitable.

Fondation © Apple TV+

Si vous connaissez le matériau original, vous savez que Fondation est une œuvre assez lente, qui se déroule sur une gigantesque période temporelle, qui est peu portée sur l'action et… plutôt abstraite, ce qui n'est jamais aisé à porter à l'écran. Un concept aussi flou et peu visuel que les « mathématiques capables de prédire l'avenir » est un véritable casse-tête à introduire, et les équipes de David S. Goyer et Josh Friedman (qui comptent d'ailleurs dans leurs rangs Robyn Asimov, la fille de l'auteur américano-russe) ont bien fait ce qu'elles ont pu, du moins on l'imagine.

Découvrez notre critique du roman d'Isaac Asimov :

Les chiffres, c'est pas une science exacte

Cet élément absolument central de Fondation est finalement plutôt bien amené et expliqué dans les débuts de la série. Il devient malheureusement secondaire par la suite, laissant la place à d'autres intrigues et personnages, pour montrer un peu plus de conflits armés et de politique que de science. Admettons, le choix s'entend pour intéresser les spectateurs et les garder éveillés en rendant l'ensemble plus dynamique.

Fondation © Apple TV+

On regrette alors que ces intrigues, tournant autour de personnages, de villes entières voire de planètes, ne soient pas toujours captivantes ou surprenantes. Peut-être avons-nous avalés trop de séries ces dernières années, mais les trois quarts des plot twists de Fondation se repèrent à 100 années-lumière, et ce, malgré les changements opérés par rapports aux livres… Nous y reviendrons.

Le show se montre parfois un peu trop générique, perdant alors de vue ce qui faisait l'identité des romans, ce qui les rendait uniques et précurseurs. Néanmoins, quelques idées fonctionnent vraiment bien, à commencer par les histoires concernant l'Empereur… que nous vous laisserons découvrir.

Fondation © Apple TV+

Les personnages et les jeux d'acteur sont également à saluer, tout particulièrement les performances de Lee Pace (Halt and Catch Fire) et Jared Harris (Chernobyl).

Mais en dehors de quelques sursauts de génie, la plupart des histoires racontées ennuient, qu'il s'agisse d'un récit à l'échelle galactique ou d'un drame plus intime et personnel. Si avec les livres on se sentait investis par la mission des héros pour appliquer le « Plan » de Seldon, ici on se retrouve passifs, contemplant des événements dans lesquels on ne s'immerge pas ou peu.

« On aurait adoré que Fondation devienne un pilier du catalogue Apple TV+ »

La série, ambitieuse, multiplie en outre les bonds temporels et géographiques, nécessitant une véritable attention pour ne pas perdre le fil conducteur, dont la direction générale est d'ailleurs rarement très claire. Les faiblesses et les temps morts sont heureusement compensés par l'introduction d'éléments mystérieux, tandis que quelques épisodes (notamment vers la fin de la saison) parviennent à donner aux spectateurs l'envie de poursuivre pour comprendre les ressorts de l'intrigue.

Fondation © Apple TV+

Pour nourrir cette dernière, et pour échapper aux pièges d'une transposition scabreuse, la production a en fait choisi ici de raconter sa propre histoire en développant des éléments secondaires des romans. Et le choix se défend, en cela qu'elle permet notamment de construire les personnages (pas toujours de manière très adroite, certes) que l'on pourrait bien retrouver dans de prochaines saisons.

Et de fait une saison 2 est déjà en chemin, alors que David S. Goyer a évoqué son souhait d'en réaliser idéalement huit. Avec sept tomes constituant le Cycle de Fondation, on comprend qu'il en garde sous le pied…

De l'Art ou de l'adaptation

Un autre choix qui se tient, qui fera peut-être grincer des dents certains et tant pis pour eux, c'est celui du changement de sexe (et partiellement de destin, mais chut) de deux protagonistes. Une décision bienvenue pour moderniser un récit de son époque (1951), initialement très masculin.

Ce que l'on a du mal à comprendre en revanche, c'est le fait de balancer l'un des plus gros retournements scénaristiques des livres au détour d'un misérable dialogue, sans rien en faire par la suite… L'effet de surprise est totalement gâché et désamorcé : dommage.

Fondation © Apple TV+

À cette étape de la critique, vous pourriez vous demander : pourquoi continue-t-on de regarder Fondation ? Eh bien sans doute pour voir toujours plus de plans époustouflants et découvrir ce que cet univers visuel a à nous offrir. En effet, en termes de production, Apple TV+ ne se moque vraiment pas du monde, et le résultat pourrait être encore plus bluffant que ce que propose le pourtant déjà solide film Dune (en tout cas sur une belle télévision).

La mise en scène et les décors intérieurs comme extérieurs sont tous plus travaillés les uns que les autres, et pour la partie sonore, la plateforme s'est payée les services de Bear McCreary (Battlestar Galactica) qui ravit nos oreilles dès le générique.

Reste qu'un bel enrobage ne fait malheureusement pas tout. On aurait adoré que Fondation devienne un pilier du catalogue Apple TV+, peut-être que cela arrivera avec la (les ?) prochaine(s) saison(s), mais pour l'heure, For All Mankind conserve à nos yeux sa place de leader, captivant dès son lancement et sans discontinuer.

Fondation © Apple TV+
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Foundation n'est pas une mauvaise série. Mais la première saison de cette adaptation de l'œuvre hautement complexe d'Asimov n'est, sans grande surprise, pas parfaitement satisfaisante. Malgré une débauche de moyens impressionnante, force est de constater, que l'on soit connaisseur ou non des romans originaux, qu'il n'est pas évident de rentrer dans la série et de se sentir investi dans son récit. L'espoir reste heureusement permis pour la suite.

Les plus

  • Vous aimez la grande science-fiction
  • Vous voulez en prendre plein les yeux
  • Les adaptations qui prennent des libertés ne vous dérangent pas

Les moins

  • Vous êtes allergique à la science-fiction
  • Vous n'aimez pas les séries aux directions ambigues
  • Vous voulez une adaptation à la lettre

Besoin d'une nouvelle série à regarder ? Retrouvez toutes nos chroniques et critiques séries.

Antoine Roche

Journaliste spé culture pop (séries/ciné/JV), technologie (SVoD, OS, apps…) et jeux de mots douteux. Pas forcément dans cet ordre.

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Commentaires (46)

zeebix
J’ai personnellement aimé cette première saison, trop courte à mon goût, mais de qualité.
supermerguez
Avec mon épouse on aime beaucoup.<br /> La réalisation est quand même incroyable et la qualité d’image de Apple TV permet d’en profiter pleinement.
Zosobk
Je ne connais pas l’œuvre originale mais je trouve l’article un peu dur avec cette série. La qualité est là et l’histoire est plutôt cohérente malgré les différentes histoires. C’est vrai que les 2 premiers épisodes étaient meilleures que les suivants. J’ai plutôt hâte de voir la suite et je suis un spectateur assez difficile surtout avec les séries…
kanda
C’est surement pas le «&nbsp;Fondation&nbsp;»’ attendu. C’est «&nbsp;autre chose&nbsp;» qui s’inspire de Fondation mais pas plus. La partie Terminus est une demi-farce hélas. Mais si l’on fait abstraction des multiples sacrilèges, c’est une série SF sympa avec une belle réalisation.
Ginkoh83
Les «&nbsp;fans&nbsp;» d’Asimov c’est comme ceux de Star Wars, il y a ceux qui ne jurent que par le triptyque central des 3 romans et ceux qui voient le tout (7 romans) comme un ensemble cohérent. Un commentaire plus haut parlait de la non présence des Cléon mais si on lit les 7 bouquins ils y sont bien !<br /> De mon côté j’ai lu toute son «&nbsp;histoire du futur&nbsp;» soit environ 20 bouquins, des nouvelles sur les robots en passant par le trop sous-estimé cycle d’Elijah Bailey qui est un Blade Runner puissance 10 par son côté enquête policière jusqu’au cycle de Fondation. C’est donc de manière chronologique que j’ai découvert Fondation qui commence par l’histoire de Seldon justement.<br /> Si l’épisode 1 était vraiment réussi je n’ai vraiment pas aimé le second avec trop de scènes d’amourette inappropriées et injustifiées et des prises de libertés par rapport à l’œuvre que j’ai eu du mal à digérer. J’ai poursuivi le reste de la saison avec plus de détachement, en me disant que ce n’était qu’une adaptation qui s’inspirait des romans car sinon on peut vraiment considérer qu’il y a peu de respect des écrits d’Asimov. Au final oui ça se laisse regarder, c’est souvent beau et bien mis en scène. Mais j’ai quand même pris plusieurs coup de poignards par moments par l’irrespect vis à vis de l’œuvre, notamment avec le personnage de Demerzel…
Wen84
Bref, ça a quand meme l’air d’etre bien médiocre. Encore un projet cahier des charges (Mais il parait que c’est une qualité)
smover
Fondation est un chef d’oeuvre de la Science-Fiction avec 3 livres fantastiques, et des suites à rallonge faites pour l’argent.<br /> Les 3 livres sont géniaux, et au même titre que Dune -le film de Denis Villeneuve est quasi parfait pour moi- ils auraient mérité une adaptation fidèle.<br /> Quelle prétention sans borne a pu avoir l’équipe Apple TV de se dire qu’ils vont revoir l’histoire et faire mieux que l’auteur ? Hallucinant de voir une telle oeuvre traitée de la sorte.<br /> N’y allons pas par quatre chemins : les livres sont passionnants, la série est chiante. Qu’elle soit très bien réalisée ne change rien.
Styxou
Ayant lu les romans, j’ai apprécié cette série.<br /> Ce n’est évidemment pas une adaptation fidèle, mais plutôt une histoire inspirée du Cycle de Fondation (sauf pour le premier épisode, qui retranscrit assez bien les premières pages du premier tome).<br /> Le jeu d’acteur est bon, l’esthétique est très réussie, la musique claque sa mère.<br /> L’arc narratif autour de la dynastie de clones génétiques est intéressante. Elle pose la question de ce qu’être humain, et de ce qu’être un robot. Par contre, les lois de la robotique sont balayées. J’ai l’impression qu’elles reviendront dans la saison 2. On sent qu’il y a un doute dans le regard de Demerzel, par moments. Cette question est incontournable pour une oeuvre inspirée de l’univers d’Asimov.<br /> Le scénario manque juste un peu de profondeur, c’est dommage, mais il y a du potentiel. J’ai cette sensation que cette première saison pose les fonda… bases pour un développement ultérieur et plus profond des intrigues.
gf4
Mon commentaire part du principe que vous connaissez les livres et avez vu la série en entier. Donc attention: SPOILERS.<br /> -----------------SPOILERS-----------------<br /> J’ai lu 7 romans du cycle de Fondation il y a un moment maintenant (au moins quinze ans) et je ne me rappelle plus exactement de tous les détails.<br /> Tout d’abord ce qui est bien :<br /> La série a les moyens, la photo est grandiose, les décors vraiment magnifiques, la production impeccable. On est devant ce qui se fait de mieux à ce niveau à l’heure actuelle.<br /> Au début, l’histoire est plutôt bien respectée : Seldon, la psyco-histoire, etc.<br /> L’arc des Cléon clonés est intéressant. Ca n’est pas dans les livres mais c’est une bonne idée pour insister sur la déliquescence de l’Empire.<br /> J’ai déjà dit que c’était somptueux ?<br /> Ce qui fâche :<br /> On réécrit et on ajoute des pans entiers de l’histoire : Invictus, amourettes sans intérêt. Et puis surtout, salvor la fille de gaal ? VRAIMENT ?<br /> Demerzel qui assassine des gens ? VRAIMENT ?<br /> L’hologramme de Seldon qui se déclenche parce qu’un vaisseau lui tire dessus ?<br /> Du girl power partout, comme dans toutes les séries actuelles d’ailleurs.<br /> -----------------SPOILERS----------------<br /> J’ai du mal à comprendre ce qui est de «&nbsp;Fondation&nbsp;» dans cette série Fondation. Ca aurait pu garder le même Univers mais avec une histoire différente.<br /> Je suis bien conscient qu’adapter l’oeuvre d’Asimov est impossible alors pourquoi tenter quelque chose qui sera de toute façon un échec ?<br /> La série n’est pas mauvaise en soi (ni particulièrement bonne d’ailleurs) mais elle s’oublie aussi vite qu’elle se regarde.<br /> Je ne pense pas regarder la saison 2.<br /> Sur la même plate-forme, préférez For All Mankind, qui elle, est réussie !
Blackalf
Je dis ça, je dis rien, mais un spolier est censé être caché. ^^<br /> Spoiler<br /> Astuce : dans la fenêtre de message, l’icône «&nbsp;engrenage&nbsp;» permet de cacher un texte.<br />
HAL1
smover:<br /> Qu’elle soit très bien réalisée ne change rien.<br /> Je suis toujours étonné par ce genre d’arguments…<br /> «&nbsp;C’est bien réalisé.&nbsp;»<br /> «&nbsp;C’est très beau.&nbsp;»<br /> «&nbsp;Les images sont superbes.&nbsp;»<br /> «&nbsp;La production est impressionnante.&nbsp;»<br /> Etc.<br /> Oui. D’accord. Et donc ? On regarde une série ou un film pour vibrer avec les protagonistes, pour se sentir emporté par l’histoire, pour être touché par les événements. Lorsque c’est «&nbsp;beau&nbsp;», mais également creux ou ennuyeux ou incohérent, alors c’est raté. On peut relever que c’est beau, pas de souci, mais ça me surprend qu’on le mette en avant comme si ça «&nbsp;rachetait&nbsp;» en partie l’oeuvre. D’autant plus que, en 2021, des séries et des films à l’image plus que léchée il y en a un bon nombre.
Wen84
Pour moi c’est à l’image de bon nombre de série. Un jour, j’ai fait l’erreur de dire : Pourquoi ne pas reprendre plus souvent des sagas de bouquins en série. JE comprends à présent mon erreur. Adapter sans apporter quelque chose d’interessant n’a aucun interet. Aujourd’hui, la seule chose qu’ils sont capable d’apporter c’est un casting plus mixte, ce qui est un gag recurrent au point de devenir creux.
Arcetnathon
Le casting est tres inegal et ca se sent. Tu as de tres bons acteurs qui cotoient de la serie Z.
Highmac
Bon, je vais prendre l’abonnement. Maintenant que la première saison est complète, je vais la faire d’un coup.
Popoulo
«&nbsp;Un autre choix qui se tient, qui fera peut-être grincer des dents certains et tant pis pour eux, c’est celui du changement de sexe (et partiellement de destin, mais chut) de deux protagonistes. Une décision bienvenue pour moderniser un récit de son époque (1951), initialement très masculin.&nbsp;»<br /> Je vois pas en quoi il est réjouisssant de massacrer une oeuvre au nom du «&nbsp;progressisme&nbsp;».<br /> Une adaptation doit sublimer l’oeuvre originale et non la dégrader.
SlowPulseBoy
Perso, je n’ai pas lu les romans d’Asimov et je suis tout de même très déçu par cette série.<br /> Autant la partie abordant le «&nbsp;quotidien&nbsp;» des empereurs est extrêmement intéressante autant la partie sur terminus est digne des pires séries Z de SF des années 90 (et vraiment pas crédible)
darkkanga
Bonjour,<br /> J’ai lu le cycle fondations ainsi qu’une grande partie de l’œuvre littéraire de Asimov.<br /> Mis à part quelques termes et idées je suis d’accord le récit de la série est très différents du récit littéraire.<br /> Pour ma part cela me chagrine un peu, j’aurais aimer retrouvé l’atmosphère des livres et la manière de compter d’Asimov.<br /> Est-ce réellement possible? Les livres ont plus de 60 ans, la sociétés, les idées ont évoluées, les attentes des spectateurs également. De plus je ne pense pas que l’on puisse raconter une «&nbsp;série&nbsp;» comme un livre.<br /> Si l’on oublie l’œuvre originale, cela reste une série de SF avec de belles images (tout comme pour the Mandalorian, avec les techniques actuelles ce serait honteux d’avoir des images de mauvaises qualités avec un tel budget), par contre une grande partie des intriques sont plates, sans relief, déjà vues. Le jeux des acteurs n’est pas exceptionnel mis à part pour l’empereur (mais je pense que c’est un choix du réalisateur car ce/ces rôles sont mis en avant).<br /> Si je la compare aux grandes séries de SF actuelles comme the expense, on est loin de la qualité de la saison 1.<br /> Comparé à Start Treck Discovery, pour ma part, je dirais du même acabit. Passé la surprise des premier épisodes, on se laisse porter si on est pas trop exigeant.<br /> Par contre, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur de cet article, le traitement minimiser, secondaire fait d’un élément central de l’histoire dans les livres me laisse un goût amer.<br /> Je pense que le réalisateur veut marquer sa différence avec les livres et veut couper toutes les comparaisons mais dans ce cas, il n’aurait pas fallu travailler avec la fille de Asimov.
Laura
Bonjour, je ne vois pas en quoi introduire plus de mixité dans un casting vient «&nbsp;massacrer une œuvre&nbsp;» comme vous dites, ni en quoi le progressisme serait une mauvaise chose… à moins que vous ne soyez un fervent défenseur de pensées «&nbsp;arriérées&nbsp;». Dans ce cas c’est bien triste, mais «&nbsp;tant pis pour vous&nbsp;» donc.
Efer
Je suis fan de isaac asimov et cette série est du grand n’importe quoi malgré de belles images et effets spéciaux tout le reste est vraiment nul. Demerzel dont la nature est dévoilée et qui tue quelqu’un ? Les hommes sont devenus femmes ?. Cleon en trois exemplaires ? Quel intérêt ! Isaac asimov doit se retourner dans sa tombe.
HAL1
darkkanga:<br /> Je pense que le réalisateur veut marquer sa différence avec les livres et veut couper toutes les comparaisons mais dans ce cas, il n’aurait pas fallu travailler avec la fille de Asimov.<br /> Je dirais même : dans ce cas, il n’aurait pas fallu choisir d’adapter Foundation, mais prendre une autre oeuvre, plus proche de ce que les producteur et réalisateur souhaitaient faire, ou alors partir sur un scénario original.<br /> Ici, on a vraiment l’impression qu’Apple a sélectionné Foundation pour sa popularité, mais a choisi de trahir l’esprit d’Isaac Asimov. Pour ma part, cela est inexcusable.<br /> Pour ce qui est des approches possibles lors de l’adaptation d’une oeuvre littéraire, deux exemples qui sont, selon moi, révélateurs :<br /> The Lord of the Rings: Les films de Peter Jackson prennent un certain nombre de libertés avec l’oeuvre de J.R.R. Tolkien, et pourtant l’esprit de l’oeuvre est respecté, ainsi que ses grands thèmes et ses messages. Si le réalisateur avait essayé de coller mot pour mot aux livres, le résultat aurait très probablement été fortement raté.<br /> The Hobbit: Même réalisateur, et pourtant c’est un désastre. Mis à part le nom des personnages et la trame principale, rien n’est fidèle au livre ! On se retrouve avec trois long-métrages boursouflés, qui ne savent pas quel ton adopter et qui écoeurent le spectateur bien avant le mot «&nbsp;fin&nbsp;».<br />
cyrano66
« Un autre choix qui se tient, qui fera peut-être grincer des dents certains et tant pis pour eux, c’est celui du changement de sexe (et partiellement de destin, mais chut) de deux protagonistes. Une décision bienvenue pour moderniser un récit de son époque (1951), initialement très masculin. »<br /> Asimov était misogyne et harceleur, réputé pour tripoter ce qui passait à sa portée (c’était une autre époque).<br /> Déjà du bol que son œuvre n’ai pas été « balance-ton-porc-isée » par l’autodafé de la cancel culture.<br /> Donc le roman n’est pas « très masculin » il est le reflet de la masculinité des années 50 et de ses codes sociaux.<br /> Le masculin des années 2020 est plus nuancé il me semble.<br /> En plus du changement de genre de 3 personnages. La production a rajouté des personnages non-masculin puissants (on a pour l’instant échappé au débat de genre, quand même suggéré avec les androgynes spatiaux)<br /> Un parti pris de plus en plus visible.<br /> Pour le moment le seul personnage masculin qui dure c’est cléon et ses clones (au passage bravo à Lee Pace toujours excellent dans ses rôles de monarque pervers et machiavélique)<br /> les séries des années 80-90 ont eue leur lot de machos burnés et de blondasses mononeuronales permanentées, pas mécontent d’en être débarrassé.<br /> Donc Féminiser et nuancer les personnages Ça pourrait être une bonne idée et ça ne me fait pas du tout grincer des dents, si les personnages masculins ne deviennent pas systématiquement des personnages secondaires (soient faibles, soient bourrins, soient benêts) jouets de femmes de pouvoir manipulatrices.<br /> Parce que, comme tout principe de discrimination positive, ça va devenir franchement caricatural.<br /> Avec Salvor la féminisation fonctionne plutôt bien, même si le personnage n’a pour l’instant plus grand chose à voir avec le premier maire de terminus du bouquin.<br /> Quant à Gaal, lui coller une (courte) romance et la faire déambuler en sous-vêtements la moitié de ses apparitions me laisse perplexe sur la vision « progressiste » du roman et sur la perception de la femme en général des producteurs.<br /> Il en est de Fondation comme des autres adaptations actuelles influencées par la woke culture et le nivellement des réseaux sociaux.<br /> Entre « progressisme » et « propagande » la frontière est mince.
darkkanga
Oui, utilisé le nom fondation est bien plus vendeur que «&nbsp;histoires et déclins de l’empire galactique&nbsp;».
Wen84
«&nbsp;Bonjour, je ne vois pas en quoi introduire plus de mixité dans un casting vient « massacrer une œuvre »&nbsp;» =&gt; Ben ça dépend de comment c’est fait. Si on veut passer un message, il ne suffit pas d’adapter betement le casting pour rendre le truc interessant. Alors, je ne vais pas parler de Fondation, mais dans la roue du temps, le casting est juste complètement incohérent et sort complètement de l’histoire. Dès les premiers minutes, je n’ai pas compris le casting. Un peu comme si j’avais suivi ce genre de logique sur une série avec des vikings par exemple<br /> «&nbsp;le progressisme serait une mauvaise chose&nbsp;» =&gt; Ca dépend qu’est ce qu’on met derrière la notion de progrès.
HAL1
cyrano66:<br /> Quant à Gaal, lui coller une (courte) romance et la faire déambuler en sous-vêtements la moitié de ses apparitions me laisse perplexe sur la vision « progressiste » du roman et sur la perception de la femme en général des producteurs.<br />
darkkanga
Bonjour,<br /> Que des personnages aient changé de sexe, que certains y voient ou pas du progressisme, je ne pense pas que ce soit le message principal de cette série (en a-t-elle un!).<br /> Changer des personnages par rapport au roman afin de mieux coller à notre société pourquoi pas tant que cela ne dénature pas le propos de l’histoire.<br /> Personnellement le changement de sexe de Salvor Hardin m’importe peut comparé à la transformation de son histoire.<br /> Étant donné que la série ne suit que peu les livres ce n’est pas un problème.<br /> Notre société évolue et les personnages principaux des histoires ne sont plus majoritairement des hommes blancs hétérosexuels sûr d’eux et tout puissants. De la diversité est apportée ce qui peut permettre à chacun de s’identifier à un personnage.
Space_Boy
Grand fan de SF, nous sommes bien deçu de Foundation. ok, les livres de Asimov ne sont peut-être pas si facile à mettre en boîte, mais c’est raté pour nous. Tout est bien résumé en haut. Dommage dommage…
smover
Heu c’est exactement ce que je disais hein ^^<br /> «&nbsp;N’y allons pas par quatre chemins : les livres sont passionnants, la série est chiante. Qu’elle soit très bien réalisée ne change rien.&nbsp;»
HAL1
Oui, j’abondais dans ton sens.
smover
Ahhh j’avais mal compris sorry
molotofmezcal
Encore, je trouve que lui attribuer un 6 / 10 est généreux.<br /> Dommage que les critiques négatives se concentrent en général beaucoup (trop) sur la fidélité à l’œuvre originelle et sur les thèmes abordées/les façon de les traiter (blabla wokisme). Même si je peux comprendre les déceptions, ce n’est pas ca qui fait la qualité d’une série.<br /> Pour moi, cette série est simplement techniquement mauvaise.<br /> Que cela soit l’écriture, les personnages, les scènes d’action, tout me parait risible ou ridicule…<br /> Pour moi c’est juste lourdingue, mal écrit et mal réalisé.<br /> Autant il y a des séries que je n’ai pas apprécié sans remettre en cause leur qualité (Got par ex, je n’ai jamais accroché), autant il y en a d’autres que je n’ai pas plus apprécié tout en comprenant qu’elles puissent l’être (the boys) , autant là je trouve la série nulle et j’ai du mal à comprendre qu’on puisse l’apprécier différemment.<br /> Effectivement sur Apple tv, quand on sort de la finesse d’écriture d’un For all manking, le choc est assez grand.<br /> Sur senscritique, j’avais initialement noté 6/10 à la vue de la 1ere salve d’épisodes, je n’ai fais que revoir ma notation pour finir à 2/10 il me semble. Au final, j’avais l’impression d’être devant une série M6 de milieu d’aprèm des années 90, sauf que le budget n’est pas le même…
Stellvia
Moi ca me dérange pas le changement de sexe des persos, après tout si l’acteur est bon on s’en fiche non ? Je vois pas d’idéodologie derrière ca, par contre il est vrai que ca sent quand même le girl power un peu trop fort cette série, mais encore une fois ca m’a pas dérangé plus que ca. Non, ce qui m’a choqué c’est la façon dont les auteurs de ce truc de marcher sur les 3 lois de la robotique, qui sont quand même la BASE de toute l’oeuvre d’asimov.<br /> Je veux dire par la, que ca soit adapté pour une série ok, mais les lois de la robotique tu va pas commencer a les changer sinon plus rien n’a aucun sens. Et la les auteurs de cette série se sont dit qu’ils étaient plus intéligent que tout le monde, alors c’est bon les robots peuvent tuer maintenant, et pourquoi donc ? Parce que ca arrange les auteurs et qu’ils en ont plus rien a foutre !<br /> Donc non… non non et non ! Il y a moyen de faire de bonnes adaptation, harry potter, lord of the ring… suffit d’avoir du talent, et c’est clairement pas le cas de cette série qui s’appelle fondation et qui n’a rien à voir avec les livres fondation.
molotofmezcal
Je me suis fait la même remarque concernant la similitude avec les séries des 90’ :D.<br /> Tout ce qui se passe sur Terminus est à la fois moche et très mal emmené.<br /> Même si au final pour être franc il y a seulement quelques scènes avec les empereurs qui relèvent le niveau selon moi.<br /> Et encore pas toutes… par exemple l’épisode ou l’on voit le calvaire de l’empereur sur son parcours initiatique, j’étais franchement mal à l’aise tellement ça me paraissait manquer de finesse.
tfpsly
Visuellement : très beau.<br /> Les personnages : OK, les changements de sexe pour moderniser OK, le jeu des acteurs ça va.<br /> Mais alors qu’est-ce que je me suis fait chi**… C’est d’un mou. Pourtant j’ai adoré tous les romans de Asimov, des Robots à Foundation et son extension recoupant avec les Robots, les Lucky Starr…<br /> Le rythme est bien trop long, à la fin de la série TV, on doit être à 1/3 du premier roman (la partie «&nbsp;Les Encyclopédistes&nbsp;» n’est pas finie; et il y a encore les parties «&nbsp;Les Maires&nbsp;», «&nbsp;Les Marchands&nbsp;» et «&nbsp;Les Princes Marchands&nbsp;»).
Tholar
Lee Pace, dans le rôle de l’Empereur, porte à bout de bras la série. Jared Harris aussi dans le rôle de Seldon. Les autres acteurs ne sont pas au même niveau.<br /> J’ai lu Fondation et j’avais adoré. Les auteurs pouvaient s’écarter du récit original mais il y avait des choses fondamentales à ne surtout pas toucher comme les trois lois de la robotique… c’était un élément essentiel de l’œuvre d’Asimov, qui donnait lieu à des développements passionnants et qui auraient pu être utilisés…et ils ont saccagé ce totem qui ne pouvait pas être modifié. C’est comme si dans le Seigneur des Anneaux, les Hobbits mesuraient 2m, en termes d’incongruité…<br /> La féminisation des rôles est plutôt bienvenue. La diversité aussi. Mais le personnage de Salvor Hardin n’a aucun intérêt. La filiation avec Gaal est scabreuse. Le retour fantomatique de Hari Seldon est ridicule. L’irruption du vaisseau Invictus tombe comme un cheveu sur la soupe.<br /> Bref ils n’ont pas du tout suivi le livre. C’était pas interdit mais ils l’ont mal fait. L’histoire ne tient pas vraiment debout.
kplan
Ceux qui parlent des immuables 3 lois de la robotique ont-ils bien lu Asimov ? Fondation suit toute une évolution globale de l’humanité et des robots.<br /> Lisez le recueil «&nbsp;Le grand livre des robots&nbsp;» et on reparlera de la fidélité à l’œuvre d’Asimov pour les lois de la robotique.<br /> Globalement au sujet de la série, beaucoup de libertés prises, pour le meilleur ou non. Après 3 épisodes j’ai décidé d’oublier ce que je savais de Fondation pour enfin rentrer dans l’histoire. Si on ne laisse pas de côté l’œuvre originale, c’est foutu. Après ça passe mieux et il faut bien avouer que les effets spéciaux sont vraiment très bons et très beaux.<br /> J’attends la deuxième saison avec hâte, surtout pour voir comment ils vont se dépêtrer des nouveautés introduites…
BOI
Quand on est fan d’Azimov, on ne peut que souhaiter que le grand maître de la SF qu’il était ne revienne jamais sur terre pour voir comment on a massacré son œuvre ! Je pense que le réalisateur n’a jamais lu une seule ligne de cette saga majestueuse pour nous offrir un spectacle aussi insipide que faux. Rien ne ramène à la réalité des livres sans parler des révélations qui sont à la toute fin des romans que l’on nous balance comme ça ! Sans que l’on ne sache pourquoi et qui à ce moment là desservent le propos ! Une fois de plus c’est raté !! On en est pas à la première ! Hélas !! Un seul conseil lisez les livres !!!
alsaco67
J’ai assez bien aimé cette première saison et espère que , si jamais l’audience venait à ne plus être commercialement suffisante, la chaine n’écoute pas brtualement la série et aille jusqu’au bout . Cela arrive trop souvent, on nous présente un bien de consommation et si la demande n’est pas suffisante, peu importe ceux qui suivent, on arrête subitement …cela montre l’intérêt artistique dans tout cela …<br /> Mettre dans les "moins"Les moins : Vous êtes allergique à la science-fiction<br /> est absurde. Le préalable quand on regarde un film ou une série de science-fiction est d’aimer la science-fiction…
Tholar
Il n’y a pas d’évolution des trois lois de la robotique chez Asimov. Elles sont fondamentales et immuables dans son imaginaire. Voir un robot executer un humain, comme on le voit dans la série, est une hérésie. Et ce qui pouvait apparaitre comme un paradoxe dans les Robots vus par Asimov était toujours résolu selon les trois lois de la robotique. Dans la série, la Pretresse est executée par Demerzel…Où est la discussion sur le conflit entre les lois ? Il n’y en a aucune.<br /> On peut s’écarter de l’histoire originelle, mais dans ce cas, il ne fallait pas appeler ça Fondation si on laisse de côté les éléments fondamentaux de l’histoire.
kplan
Si tu as lu Fondation et les nouvelles d’Asimov sur les robots…<br /> Résumé<br /> tu sais qui est Demerzel. Et tu connais son lien avec R. Giskard Reventlov.<br /> Si j’ai besoin d’en dire plus sur les lois de la robotiques, c’est que tu es passé à côté de quelque chose.<br />
Tholar
Mais qu’essaies tu de démontrer au juste : que la série TV respecte les lois de la robotique énoncées par Asimov ? Si oui, tu es le seul sur Terre.
kplan
Je n’essaie rien et je ne vois pas ce qui est inacceptable dans ce que j’écris.<br /> Résumé<br /> Tu es persuadé que les lois de la robotique énoncées par Asimov empêchent un robot de tuer un être humain. Si on se cantonne aux 3 lois fondatrices, oui.<br /> Pourtant Asimov écrit que c’est possible en faisant établir par R. Giskard Reventlov la Loi Zéro, loi qu’il a transmise à R. Daneel Olivaw, qui est qui nous savons dans Fondation.<br /> Si tu ne comprends pas la loi zéro et son application par Demerzel, je ne peux rien faire de plus.<br /> Crois ce que tu veux, s’il y a un fan d’Asimov qui doit se sentir seul sur Terre, ce n’est pas moi.
Tholar
C’est ce que j’essayais de te dire juste avant : à chaque fois qu’Asimov semblait violer dans son récit l’une des 3 lois de la robotique, il y avait un débat passionnant qui s’en suivait… c’était d’ailleurs la raison d’être du récit et c’était ces paradoxes qui étaient passionnants. Mais on ne te tuait jamais un humain sans te dire qu’on était en face d’un paradoxe ! Dans la série il n’y a pas le début du commencement d’une telle annonce…
kplan
C’est marrant qu’on soit d’accord sans pour autant réussir à s’entendre. <br /> La série, ou plutôt le récit que la série propose n’est pas centré sur Demerzel, c’est la Fondation qui est le sujet central.<br /> Je cache mes réponses pour ne pas trop spoiler l’histoire et la connaissance qu’on a des romans.<br /> Résumé<br /> Le dégoût évident du travail que Demerzel doit accomplir est pourtant bien retranscrit, au long du récit et bien entendu lors de la dernière scène où on la voit. Aller au-delà de ses croyances et de sa programmation n’est pas sans dommage pour elle.<br /> Elle n’obéit pas à un homme mais à l’Empire et de manière encore plus générale au dessein de Seldon car l’Empire est le seul garant de sa réussite. Toute action précipitant la chute serait dommageable pour le plan. Ce travail de préservation de l’Empire est fidèle aux romans.<br /> Ce que j’en déduis c’est qu’en l’application de la loi Zéro, Demerzel doit éliminer tout ce qui menace le Plan.<br /> Note que dans les romans, Demerzel est décrit par beaucoup comme un personnage puissant, redoutable et craint. N’a-t-il jamais été contraint de faire éliminer des personnes ?<br /> La grande déception de beaucoup, dont moi, est de voir la nature de Demerzel révélée dès le départ. La nature génétique des «&nbsp;descendants&nbsp;» de Cléon 1er propose une pirouette pour aborder le sujet Demerzel dès le départ et créer des récits parallèles inventés de toute pièce. C’est un choix scénaristique audacieux mais particulièrement iconoclaste, voire blasphématoire pour les lecteurs d’Asimov. Pourtant à mes yeux le récit ne laisse rien au hasard et reste dans les clous pour la majorité des spectateurs, lecteurs ou non.<br /> Tout le monde n’est pas familier des lois de la robotique, pour certains, son comportement aura été de protéger l’Empire, coute que coute.<br />
zemarsu
J’ai lu le livre il y a tellement longtemps que les changements dans l’histoire ne me derange pas trop. Le film est tres beau … et puis c’est tout. je me suis emmerde comme rarement et pourtant je suis fan de SF. L’histoire est sans interet, tout est super ttelephone ett j’ai vraiment du me forcer pour regarder. Clairement la deuxieme saison je vais l’ignorer dans les grande largeur.<br /> Faire une belle serie c’est bien mais ca ne suffit pas pour egaler The Expanse, encore faut-il avoir une vraie histoire a raconter derriere. Un beau gachis
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