PQI S535
Alors que tous ses concurrents ont lancé leur SSD en SandForce il y a plusieurs mois, PQI semble se réveiller un peu tard. Quels sont les atouts que le constructeur a à faire valoir pour justifier son retard ?Le SF1222 de SandForce a fait ses preuves, puisque de très nombreux SSD de ce comparatif en sont équipés. Oui mais voilà, à l'heure où l'OCZ Vertex 3 et le SF2281 pointe le bout de son nez, PQI nous ressert du réchauffé. Alors certes, ce contrôleur n'est pas mort et ses performances sont encore très convenables. On reste évidemment en SATA 3Gbps, avec une prise en charge des commandes TRIM et NCQ, alors que les puces utilisées par PQI semblent être de moindre qualité, comme le laissent supposer des débits annoncés légèrement faibles par rapport à ce que l'on trouve d'habitude pour les SSD en SandForce : 250 Mo/s en lecture comme en écriture.
Comme tout bon SandForce qui se respecte, le S535 prend en charge les technologies DuraWrite et DuraClass, qui permettent respectivement d'optimiser les transferts par compression des données et d'améliorer la durée de vie des puces. Pas de mémoire cache non plus, pas de surprise de ce côté-là. Bref, aucune évolution face aux SSD en SF1222 déjà sur le marché, mise à part... une présence nulle dans nos étales, alors que PQI a pourtant annoncé en fin d'année dernière plusieurs modèles, dont les capacités varient de 64 à 256 Go.
Tests synthétiques et pratiques
Que donne ce SSD face à un logiciel de test comme Everest ? Quels résultats dans des tests pratiques de transferts de données ? Vous trouverez des résultats chiffrés et comparés dans les pages suivantes :- Les tests synthétiques
- Les tests pratiques
Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.
Lire d'autres articlesLire la charte de confiance
