Un duo de Radeon R9 290X sur une unique carte refroidie par un waterblock conçu sur mesure, en série limitée à 500 exemplaires : le caractère exceptionnel de l'Ares III d'Asus justifie son prix démesuré : 1699 euros.
Depuis quelques années, Asus se paie le luxe d'élaborer des cartes graphiques bi-GPU de très haut vol, dont les noms sont empruntés au panthéon des dieux grecs. Dévoilée en juin dernier lors du Computex, la dernière du genre s'appelle l'Ares III, et se présente comme une réinterprétation de la Radeon R9 295X2 d'AMD. Outre son caractère exceptionnel, le principal atout de la carte réside dans sa compacité : grâce à un waterblock élaboré sur mesure par EK, la carte n'occupe qu'un unique emplacement PCI-Express, quand les modèles refroidis par air sont susceptibles de bloquer jusqu'à trois slots. En contrepartie, il faudra impérativement l'intégrer dans un circuit de refroidissement liquide tiers, alors qu'une Radeon R9 295X2 de référence est livrée avec un kit autonome.
La Ares III profite par ailleurs d'un PCB personnalisé, accompagné d'une alimentation à 16 phases, contre 12 sur le modèle de référence, ainsi que de trois connecteurs PCI-Express à huit broches (contre deux). Du côté des caractéristques, Asus colle aux spécifications du R9 290X, avec des GPU à 1030 MHz et les 2 x 4 Go de mémoire GDDR5 cadencés à 1025 MHz. Équipée de sorties Displayport (1.2), HDMI et DVI, la carte est livrée avec ses câbles d'alimentation, et les embouts nécessaires au waterblock dans une mallette métallique. Asus annonce une série limitée à 500 exemplaires numérotés et un prix en conséquence, fixé à 1699 euros, soit un surcoût significatif par rapport à une R9 295X2, accessible aujourd'hui à moins de 1000 euros.
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Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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