En marge des annonces de nouvelles GeForce qui se suivent et se ressemblent, la gamme Quadro comprend de nombreuses puces graphiques dédiées aux professionnels qui répondent à des besoins divers et variés. La carte graphique NVIDIA Quadro NVS 420 annoncée aujourd'hui s'adresse pour sa part aux stations de travail compactes auxquelles peuvent se connecter jusqu'à quatre écrans haute définition.
La carte graphique s'appuie pour cela sur deux puces graphiques. Chacune d'elles dispose de 8 processeurs de flux et de 256 Mo de mémoire à 64 bit pour une bande passante de 11,2 Go par seconde, soit un total de 16 processeurs de flux et 512 Mo de mémoire à 128 bit. Bien qu'elle soit compatible avec les dernières technologies de rendu 3D, dont DirectX 10, OpenGL 2.1 et Shader Model 4.0, cette carte n'est pas destinée aux jeux vidéo en 3D.
Elle dispose en revanche de quatre sorties DisplayPort ou DVI Dual Link auxquelles peuvent se connecter autant d'écrans 30 pouces affichant chacun 2560 x 1600 pixels, pour une surface d'affichage totale de 16,4 millions de pixels. Elle est par conséquent particulièrement adaptée aux traders, à l'affichage publicitaire ou à toute autre activité nécessitant une importante surface d'affichage. À titre de comparaison, un écran Full HD (1920 x 1080 pixels) n'affiche que 2 millions de pixels.
Elle supporte également la technologie de calcul parallèle (GPGPU) CUDA. Cette technologie permet pour rappel de profiter de l'efficacité des cartes graphiques pour les calculs massivement parallèles, comme l'encodage de vidéo ou les simulations de phénomènes divers. Elle s'appuie pour cela sur l'architecture multi-cœur (16 en l'occurrence) des cartes graphiques, bien plus adaptée que celle des processeurs (CPU), au mieux quadri-cœurs. Dans le cadre professionnel, le calcul parallèle sert aux domaines scientifiques, de création assistée par ordinateur, à l'architecture ou encore à l'industrie.
La carte graphique NVIDIA Quadro NVS 420 est attendue au mois de février au prix public conseillé de 500 dollars.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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