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Un territoire encore vierge ? Aujourd'hui, ce type de jeux en ligne serait pratiqué par 25% de la population des internautes chaque semaine, soit un potentiel de plus de 200 millions d'individus dans le monde, indique Google, se référant à des chiffres ComScore.
Au sein du programme « AdSense for Games », Google propose aux éditeurs de jeux en ligne de rentabiliser leurs créations par deux moyens : dans un second temps, Google promet que ses commerciaux vendront des campagnes à de grands annonceurs, tout en garantissant aux éditeurs qu'ils conserveront le contrôle sur les contenus publicitaires affichés au sein de leurs créations.
Dans un second temps, les espaces laissés vacants pourront être occupés par des annonces textuelles et images, qui fonctionneront de façon similaire aux liens sponsorisés, et seront automatiquement intégrées en fonction des informations contextuelles de la page ou des données démographiques associées à l'internaute. Des éditeurs comme Konami (jeux console), Mochimedia, Grab.com, Cafe.com ou HeavyGames ont d'ores et déjà accepté de tenter l'expérience « AdSense for Games ».
L'arrivée de Google sur ce terrain était attendue depuis le rachat d'AdScape, dont la plateforme permet notamment de mesurer les clics, ouvrant la porte au marketing à la performance, d'autant que d'autres l'ont déjà investi : Microsoft, tout d'abord, depuis le rachat de Massive en 2006, ou Yahoo, qui propose déjà des jeux sponsorisés par des publicités.
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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