L'opérateur américain de téléphonie mobile AT&T a coupé court aux rumeurs en officialisant aujourd'hui dans le cadre du CTIA le « Motorola Atrix 2 », grillant au passage la politesse à son fabricant. Le nouveau smartphone peaufine la recette de son prédécesseur, annoncé en début d'année, tant sur le plan esthétique que technique.
Le « Motorola Atrix 2 » arbore pour commencer un écran LCD de 4,3 pouces, contre 4, dont la définition qHD n'a pas changé, mais dont le rendu s'est sensiblement amélioré en raison de l'adoption d'une disposition de sous-pixels standard, et non d'une disposition PenTile Matrix trompeuse.
Le processeur reste un double-cœur cadencé à 1 GHz mais il troque le SoC de Nvidia pour un TI OMAP revendiquant des performances équivalentes. On retrouve 1 Go de mémoire vive, 8 Go de mémoire interne (contre 16) et un emplacement microSD (jusqu'à 32 Go) prenant en charge le chiffrement matériel.
Le capteur photo plafonne à 8 millions de pixels, mais il filme désormais en Full HD 1080p à 30 i/s, contre HD 720p, et il est désormais associé à un déclencheur matériel, n'offrant malheureusement pas de mi-course, qui facilite néanmoins considérablement la prise de vue. Un capteur frontal assure toujours la visioconférence.
Le nouvel « Atrix » bénéficie d'une remise au goût du jour bienvenue sur le plan esthétique, qui n'est pas sans rappeler le HTC Sensation. On retrouve la paire de sorties micro HDMI et micro USB, mais son nouvel emplacement requiert malheureusement un nouveau « Lapdock », qui permet pour rappel de le transformer en smartbook.
Sur le plan de la connectique enfin, l'« Atrix 2 » est GSM quadri-bande, HSPA+ à 21 Mbps tri-bande, Wi-Fi N et Bluetooth.
Le « Motorola Atrix 2 » sera commercialisé au quatrième trimestre 2011 aux États-Unis pour un tarif non communiqué. Aucune information n'a encore été communiquée concernant l'Europe, où son prédécesseur est commercialisé et où il devrait être remplacé.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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