L'Iran évoque le retour de Stuxnet et accuse ses ennemis

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Le pays estime qu'une nouvelle version du malware pourrait être déployée afin de réduire à néant le programme nucléaire iranien. Un Stuxnet 2 serait donc en préparation.

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En 2010, un ver baptisé Stuxnet s'était attaqué à des réseaux de type SCADA. Certaines de ces infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données) étaient ainsi la cible d'une classe particulière de malwares. Stuxnet était alors composé, selon les spécialistes, de 4 voire 5 failles 0-Day et avait été en mesure d'attaquer certaines installations critiques.

Ce fut notamment le cas de systèmes servant à surveiller des centrifugeuses au sein de centrales nucléaires. Le malware était ensuite parvenu à injecter un code malveillant sur chaque programme d'un progiciel utilisé par la firme allemande Siemens, baptisé Step 7. Une fois infiltré dans ce système installé dans un système critique, il en perturbait le fonctionnement.

Selon l'agence iranienne Fars, un rendez-vous entre le Mossad (les services de renseignement israéliens) et des représentants d'Arabie saoudite aurait permis aux deux pays de s'accorder sur plusieurs points. Parmi ces derniers figureraient l'idée « d'espionner et de détruire la structure logicielle servant de base au programme nucléaire iranien ». Le plan nécessiterait toutefois des fonds, à hauteur d'un million de dollars.

Cette annonce intervient dans un contexte particulier puisque des informations font récemment état de l'ambition de l'Iran de mettre sur pied dès 2014 une deuxième centrale nucléaire civile à Bouchehr. Celle-ci serait alors édifiée avec le soutien de la Russie. Si la communauté internationale reste en faveur de cette initiative, elle a également noté l'engagement du pays de suspendre la construction d'un réacteur pouvant produire des composants nécessaires à une bombe nucléaire.

Toutefois, certains Etats restent méfiants face aux prétentions de l'Iran et craignent que le programme nucléaire civil ne cache en réalité des objectifs militaires.
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