LG G Watch R : la montre connectée vraiment ronde

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La LG G Watch R arrive quelques mois à peine après la première G Watch du constructeur, qui avait peiné à nous convaincre. Misant sur un design nettement plus séduisant et après quelques améliorations apportées à Android Wear, est-on enfin en présence d'une montre connectée vraiment réussie ? Possible !

Elle ressemble à une montre ![/anchor]

La première livrée de montres Android Wear ressemblait davantage à des mini smartphones pas très beaux montés sur un bracelet. Motorola a placé la barre nettement plus haut avec son élégante Moto 360 à l'écran « circulaire » et aux matériaux nobles (métal, cuir, verre).



La G Watch R fait le même pari : proposer une montre connectée qui ressemble à une « vraie » montre, mais plutôt que d'opter pour le minimalisme de Motorola, LG la joue « belle montre pour homme », façon Omega. Est-ce réussi ? Les avis divergent : en quelques jours, on a tout entendu, de « classe » à « affreuse ». Au-delà de ces considérations subjectives, on peut au moins dire qu'elle semble bien adaptée à sa cible geek et masculine, et que le boîtier en métal est très bien fini, même si certains détails laissent perplexe : avait-on vraiment besoin de graver les minutes sur le cerclage autour de l'écran ?

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Comme Motorola, LG opte pour un bracelet en cuir, une intention louable, mais pas totalement satisfaisante. Outre le fait que matériau pose des problèmes d'étanchéité (alors que la G Watch R est certifiée IP67), le cuir est plus rigide que celui de la Moto 360 (qui était fabriqué par l'entreprise Horween) et un peu trop à notre goût, ce qui rend la fermeture du bracelet autour du poignet un peu pénible. Heureusement, dans tous les cas, l'interchangeabilité est de mise !

Le dessous de la montre est en plastique mat et abrite un capteur de rythme cardiaque et les contacts permettant de la connecter à son chargeur. Celui-ci est moins classe, mais aussi nettement moins encombrant que le socle à induction de la Moto 360.

Un écran vraiment rond et des composants efficaces[/anchor]

L'écran circulaire au centre de la G Watch R est un argument dont LG a su profiter lors de la présentation de la G Watch R : contrairement à celui de la Moto 360, il n'est pas raboté sur la partie basse. Ce compromis, nécessaire pour privilégier la finesse de la bordure, a valu à la montre de Motorola des surnoms tels que « Moto 270 », et si l'interface n'en souffrait pas trop en pratique, il y a quand même de quoi franchement ironiser sur certaines façades où les chiffres sont tronqués, et où la trotteuse disparaît momentanément de la surface.

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LG contourne le problème, mais doit sacrifier sur la taille de l'écran : alors que le boitier n'est pas beaucoup plus volumineux que celui de la Moto 360, il est entouré d'un imposant cerclage. Exit le « quasi borderless », mais ça laisse de la place pour l'électronique.

L'écran est certes plus petit, mais sa résolution est plus fine. Côté technologie, LG a opté pour une dalle P-OLED, qu'on avait déjà pu voir sur son G Flex. Le principal bénéfice est le même que pour les écrans Super AMOLED de Samsung : les noirs sont parfaitement noirs, et surtout, ne consomment rien. Et ça s'avère particulièrement utile sur le mode « économiseur d'écran » qui affiche en permanence les aiguilles ou l'heure sur fond obscur. L'éclairage est correct, mais pose tout de même problème en plein soleil, et on regrette l'absence d'un capteur de luminosité ambiante : comme sur la première G Watch. Cela dit, sur la Moto 360, il n'était pas des plus efficaces.

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Le reste de la fiche technique est tout aussi pertinent. LG a opté pour un processeur Snapdragon 400 à 1,2 GHz. Ça peut paraître beaucoup pour une petite montre, mais ça garantit une bonne fluidité du système, là où Motorola notamment se heurtait à de nombreuses saccades (plus ou moins atténuées depuis). Et ce choix est compensé par une batterie de 410 mAh qui permet d'assurer une autonomie supérieure à la moyenne.

À l'usage : la meilleure sous Android Wear ?[/anchor]

Depuis la sortie des premières montres Android Wear, on a vu le système de Google s'affiner à mesure de l'arrivée de nouveaux modèles. Soyons clair : Wear reste encore assez limité dans ses usages qui n'ont pas beaucoup évolué : affichage des notifications issues du téléphone et de certaines cartes de Google Now, navigation GPS déportée sur l'écran, contrôle du lecteur multimédia, et dictée/contrôle vocal.

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Une première mise à jour majeure a toutefois affiné le système, corrigeant certains défauts. Les contrôles multimédia sont désormais réunis sur un seul écran et, oui, on peut enfin régler le volume ! Au passage, l'application Google Play Musique permet de stocker quelques titres sur l'espace interne, et la G Watch R, comme toutes les montres Wear, intègre 4 Go.

L'interface de Wear ne bouge pas : elle est simple à condition d'en comprendre le principe, à base de balayages verticaux et horizontaux de cartes, un concept pas forcément aisé à maitriser au premier abord. On apprécie en tous cas sa fluidité sur la G Watch R, et là encore l'élégance de l'affichage circulaire. LG a forcé sur les façades alternatives : chacun devrait y trouver son compte même si certaines sont franchement kitsch.

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Dans tous les cas, elles disposent d'un mode économiseur d'écran qui ne laisse que les aiguilles ou les chiffres visibles : pas besoin de tourner son poignet pour voir l'heure. Pour ceux qui voudraient absolument sauvegarder leur batterie, l'accéléromètre qui active l'affichage est assez réactif.

L'autre point crucial, c'est le contrôle à la voix, et lors de nos tests dans des environnements assez bruyants, on a trouvé le microphone assez efficace pour énoncer des commandes ou dicter des messages. En fait la plupart du temps, le problème viendra surtout de la fenêtre assez courte pour parler avant que le module de contrôle vocal ne se désactive.

Les fonctionnalités fitness sont un peu plus gadget : le capteur de rythme cardiaque fait ce qu'il peut, et semble au moins assez stable, comme celui de la Moto 360. LG ne propose pas d'app dédiée, contrairement à Motorola, mais les Runkeeper et autres Runtastic disposent déjà d'apps compatibles Wear.

Un point d'ailleurs sur les apps : on est encore loin d'une plateforme remplie d'indispensables, mais de nouveaux venus font régulièrement leur apparition. Microsoft a récemment porté OneNote, par exemple, ce qui permet d'utiliser la commande vocale « Nouvelle note » avec l'app smartphone, pour les utilisateurs préférant la solution made in Redmond à Evernote ou Google Keep.

Autonomie : une bonne surprise[/anchor]

La première LG G Watch se distinguait déjà par une autonomie sensiblement supérieure à ce qu'on avait pu tester en face. Entretemps, Motorola a considérablement amélioré l'endurance de sa Moto 360, mais la G Watch R semble un cran au-dessus du lot. On reste très loin de l'autonomie d'une montre classique, mais il est facile d'atteindre la journée et demie, voire les 2 jours sans recharge, alors que la Moto 360 demeure plus imprévisible. Comme pour les smartphones, on sait qu'il faut faire le deuil des montres increvables : 2 jours, ça peut paraître encore trop peu, mais ça commence à ne plus être pénalisant.

Notre avis[/anchor]

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La LG G Watch R apporte une nouvelle preuve du rythme très soutenu de l'évolution des montres connectées. En quelques mois, l'écosystème Android Wear est passé de modèles bâclés à des produits comme la Watch R ou la Moto 360 encore loin d'être parfaits, mais nettement plus convaincants.

Le plus bel effort réalisé concerne la consommation d'énergie en adaptant le tandem écran/SoC/batterie. Le choix du P-OLED pour l'écran est notamment très judicieux et permet d'envisager un usage sans recharge quotidienne : on est loin de l'autonomie de nos rêves, mais ça devient bon.

Le design de la montre pourra diviser, mais on doit saluer LG pour avoir osé cette fois commercialiser autre chose qu'un gros rectangle flanqué d'un bracelet en caoutchouc. Reste l'intérêt de la catégorie de produit en général qui reste à défricher. À défaut de la rendre indispensable, la G Watch R est avec la Moto 360 la montre connectée la plus séduisante qu'on ait vue jusqu'ici, et progresse sur des points clés qui nous paraissaient parfois rédhibitoires sur les modèles précédents.

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LG G Watch R

6

Les plus

  • Bonne finition
  • interface fluide et réactive
  • Ecran lisible... Et vraiment rond !
  • Autonomie en net progrès

Les moins

  • Design : on aime ou on hait !
  • Pas de capteur de luminosité
  • Bracelet cuir trop rigide

Finition8

Fonctionnalités8

Autonomie7

Ergonomie7



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