Le marché de la distribution GNU/Linux a vu naitre le 1er juin un nouvel acteur prometteur. La première version stable de « Mageia », embranchement de Mandriva Linux, est effectivement disponible.
Le projet « Mageia » (« magie » en grec) est né en septembre 2010 à l'initiative d'anciens développeurs de la distribution Mandriva Linux, suite à leur licenciement dans un climat tendu.
Indépendante d'une activité commerciale
Si la distribution qu'ils ont créée avec toute leur communauté à partir du code source de Mandriva Linux 2010.1 n'apporte pas encore de point particulièrement différenciant sur le plan technique, c'est sur le plan structurel et par son approche qu'elle se démarque : « Mageia » est pour commencer supervisée par une association à but non lucratif, contrairement à Mandriva Linux qui aurait subit des dérives en raison de l'activité commerciale de son éditeur.
« Mageia » met l'accent sur son fonctionnement purement communautaire et à ce titre sur sa grande communauté. « Nous aimerions vous accueillir dans notre communauté, tout en veillant à ce que votre installation de Mageia se déroule sans problème et que vous soyez heureux de l'utiliser, » promet d'ailleurs l'équipe sur son site internet.
Une distribution sobre mais à jour
« Mageia 1 » est donc pour l'heure une Mandriva Linux 2010.1 dont les paquets sont à jour :
Environnement de bureau KDE SC 4.6.3 par défaut
Gestionnaire de fenêtre X.Org 1.10.1
Noyau Linux 2.6.38.7
L'utilisateur dispose néanmoins de quelques logiciels absents de Mandriva Linux 2010.1 tels que le navigateur internet Firefox 4.0.1 ou Chromium 11 et la suite bureautique LibreOffice 3.3.2.2.
La distribution GNU/Linux « Mageia 1 » est donc disponible dès à présent pour architecture 32 ou 64 bits depuis le site internet du projet.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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