Foursquare prend aujourd'hui un tournant majeur avec le lancement de la version 3.0. Malmené par Facebook Lieux, en particulier en Europe ou il l'a distancé avec les Bons plans, l'inventeur du check-in par Internet met désormais l'accent sur les recommandations sociales pour se démarquer.
Un moteur de recommandation personnalisé
« Foursquare 3.0 » introduit pour ce faire un nouvel onglet « Explorer », offrant des recommandations personnalisées dans plusieurs catégories. Que vous vouliez vous restaurer, boire un verre, faire la fête, des emplettes ou vous cultiver, l'application vous recommande un lieu à proximité en fonction :
des endroits dans lesquels vous vous êtes déjà rendus et de ceux dont vous êtes un habitué
de ceux de vos amis
du type d'endroits que vous fréquentez
des tips
du jour de la semaine, de l'heure et de la popularité des lieux à l'instant T
L'application précisera d'ailleurs en fonction de quels critères elle vous recommande tel ou tel endroit. Elle décèle en outre les « expertises » de chacun en fonction des habitudes, ce qui impacte naturellement les recommandations. Au-delà des cinq catégories accessibles en standard, l'utilisateur pourra enfin chercher des endroits en fonction de critères spécifiques.
Foursquare concurrence ainsi directement Google Hotpot, tout en bénéficiant d'une confortable avance en nombre d'utilisateurs.
Un instrument de fidélisation
Le service de géolocalisation sociale a également revu son système de fidélisation. Les bons plans ne sont plus réservés aux seuls maires d'endroits, un titre parfois difficile à ravir, décourageant l'utilisateur. Des réductions peuvent ainsi être octroyées pour une première visite, aux visiteurs fidèles ou même à des groupes d'amis.
De quoi séduire les commerces et les inciter à jouer le jeu ?
« Foursquare 3.0 » est quoi qu'il en soit d'ores et déjà disponible pour Android et iOS. L'éditeur promet qu'il apportera prochainement ces nouveautés à toutes les autres plateformes.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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