Vacances d'été 2016 : nos conseils pour partir tranquille

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Les vacances approchent à grands pas et avant le départ, l'éternelle question de la protection du domicile se pose. Un secteur où l'Internet des objets a pas mal changé la donne en permettant à tout un chacun d'installer chez lui des solutions de surveillance, histoire de partir l'esprit tranquille.

Qu'il s'agisse de solutions opérateur, d'alarmes à installer soi-même, d'alarmes avec service de gardiennage, de caméras de surveillance avec hébergement des fichiers en local ou dans le cloud, ou encore, de combinaisons plus astucieuses impliquant plusieurs périphériques ou simulant une présence, les solutions existent pour améliorer la protection de votre habitation.

Nous ne souhaitons pas parler ici de solution antieffraction, car la réalité est qu'aucun domicile n'est réellement imprenable et que le mieux que l'on puisse faire dans tel cas de figure, est simplement de retarder et / ou compliquer le travail du, ou des monte-en-l'air. Du reste, les statistiques du ministère de l'Intérieur ne sont guère positives ces derniers temps, Interstat faisant état d'une hausse de 5,8% des cambriolages ces trois derniers mois. Des cambriolages qui ont lieu la plupart du temps en journée et dont le principal mode d'effraction reste la porte d'entrée.

Nous vous proposons dans cet article quelques bonnes pratiques, ainsi qu'une sélection de solutions high-tech pour garder un œil sur son domicile et maintenir les voleurs à distance.

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Objets connectés pour surveiller son domicile

Parce que sécuriser son domicile passe par l'installation d'objets connectés dédiés, nous vous proposons une sélection allant de la caméra IP à l'ampoule connectée le tout, mâtiné de quelques astuces !

Le contrat d'assurance

Pour qui se soucie de la protection de son domicile, le premier bon réflexe est de vérifier son contrat d'assurance habitation autrement appelé MRH pour « multi-risques habitation ». Celui-ci vous apprendra, par exemple, qu'il vous appartient de verrouiller votre domicile et de baisser l'ensemble de vos volets en cas d'absence supérieure à une certaine durée.

La lecture du contrat vous remémorera également le montant total pour lequel vous êtes couvert en cas de vol. Un montant que plusieurs compagnies d'assurance, notamment bancaires, ont tendance à surévaluer en vue, on imagine, de rassurer le client. Par surévaluer nous entendons qu'il n'est pas rare de voir des contrats d'assurance tout-venant qui vont vous couvrir à hauteur de 100 000 euros de meubles meublants, selon la formule consacrée. Une somme qui, sur le papier, semble généreuse mais qui de l'aveu de certains assureurs est avant tout un placebo puisque les chances que vous disposiez effectivement de 100 000 euros de meubles meublants avec factures en bonne et due forme, sont faibles. Et ne perdez pas de vue que si cette somme inclut les appareils électroniques et l'électroménager, l'assureur applique une décote pour vétusté y compris sur les meubles. Certains contrats proposent un rééquipement valeur à neuf pour les meubles, ainsi que pour les appareils, mais généralement pour une certaine durée. Dans le pire des cas, votre ancien téléviseur vous sera remboursé 10% de sa valeur initiale.

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Quoi qu'il en soit, le montant des meubles meublants n'englobe pas les bijoux et autres ors durs qui sont généralement à part dans une catégorie baptisée « objets de valeurs ». Une catégorie bizarrement beaucoup moins généreuse dans son montant maximum sauf à y mettre le prix, alors qu'en cas de sinistre, les experts exigeront des factures de vos objets précieux. Aussi, s'il s'agit de biens de famille, une simple photo ne suffira plus et l'expertise par un professionnel est fortement recommandée. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faut pas photographier vos biens, cela constitue toujours une preuve a posteriori, mais pas une garantie de se faire rembourser à sa juste valeur la précieuse montre de « Tata Jeanne ».

Du reste, pensez à stocker vos photographies, non pas sur l'ordinateur portable qui restera chez vous et risquera de disparaître en cas de vol, mais plutôt dans un endroit sécurisé. Le Cloud est une bonne solution même si certains auront quelques réticences légitimes en la matière.

Ces éléments en tête, vous pourrez ajuster et moduler vos garanties, en vérifiant toujours que l'avenant que vous signez est le bon et fait bien figurer l'ensemble des dépendances (garage, cave) dont vous disposez et qui peuvent contenir des objets à assurer (ou non).

La porte d'entrée : faiblesse numéro 1

Dans la quête de sécurisation de votre domicile, le principal point d'accès reste la porte d'entrée. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Même si ce raisonnement s'applique d'avantage aux appartements qu'aux maisons, il n'en demeure pas moins que les cambrioleurs rentrent par la porte principale dans 80% des cas de cambriolage selon les statistiques du ministère de l'Intérieur. Du coup, il semble de bon ton dans vos réflexions de sécuriser votre porte d'entrée et d'y placer, pourquoi pas, une caméra IP et un capteur d'ouverture.

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Voleur, cambrioleur, monte-en-l'air, visiteur du soir... quel que soit son nom, l'important est de bien reconnaître son ennemi

Le complément qui hurle : l'alarme

Un certain nombre de banques ou de compagnies d'assurance proposent en sus de l'assurance habitation une solution de télésurveillance. Le marché est assez resserré avec quelques acteurs clés comme Verisure, filiale de Securitas ou IMA Protect, filiale de Inter Mutuelle Assistance. L'intérêt bien souvent est que la co-détention d'un contrat d'assurance habitation et d'un contrat de télésurveillance fait sauter la franchise en cas de sinistre. Un petit bonus à négocier (ou non) avec votre assureur qui reste appréciable.

Du côté des solutions de télésurveillance, on vous proposera, moyennant un forfait mensuel (l'offre la plus courante) la location d'une centrale d'alarme. Vous pourrez aussi, avec certaines offres, acheter la centrale d'alarme et payer ainsi un abonnement mensuel plus réduit. Dans tous les cas, l'alarme sera installée par un professionnel chez vous, avec les différents capteurs les plus adéquats en fonction de la taille de votre domicile et des divers moyens d'y pénétrer (mais aussi de la présence ou non d'animaux). L'avantage de recourir à un professionnel agréé pour l'installation est évident : il connaît certaines astuces que vous n'avez peut-être pas en tête, comme éloigner le plus possible la centrale de l'accès principal de votre domicile pour rendre le bidouillage de celle-ci difficile, voire impossible en cas de déclenchement. Sachez d'ailleurs que la plupart des alarmes sont munies de capteurs d'intrusion générant une alerte silencieuse en cas de bricolage de celle-ci.

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Alarme telle que proposée par IMA Protect


Si la centrale d'alarme est équipée d'une batterie et se raccorde au secteur, les divers capteurs et claviers ont maintenant le bon goût d'embarquer une pile qui permet de les disposer partout facilement, moyennant un point de colle, sans tirer un câble. Généralement, l'autonomie d'une telle pile est comprise entre 3 et 5 ans. Le remplacement des piles se fera par la société auprès de laquelle vous avez souscrit le contrat, et elle vous avertira de la nécessité de les changer puisque l'alarme transmet un check-up régulier de ses données.

Selon votre offre, la centrale alarme sera plus ou moins évoluée. Le plus classique dans les offres actuelles étant la centrale se reliant à votre box Internet. C'est assez pratique (généralement l'alarme est couplée à une application qui permet son contrôle à distance) et attractif en termes tarifaire, mais dangereux dans l'absolu. Il suffit d'une panne de service ou de débrancher la box, pour que l'alarme ne puisse plus communiquer avec le centre de surveillance. Aussi, même si l'alarme sonne en cas d'intrusion, personne ne sera prévenu et ne comptez guère sur vos voisins dans ces cas-là.

Il existe des centrales plus évoluées avec carte SIM embarquée pour pallier ce genre de situations : l'alarme n'est pas sujette aux aléas de la box et reste totalement autonome même en cas de panne de courant. D'autres centrales sont dites à double transmission. Le marché tend d'ailleurs à évoluer vers ce type de centrale qui mélange les moyens de communication pour prévenir le centre de gardiennage d'abord via la box, et si celle-ci ne répond pas, par le biais de la SIM intégré. Et plusieurs centrales intègrent maintenant des solutions antibrouillage GSM. Naturellement, le tarif de votre abonnement mensuel dépend des options souscrites, et leur ajout aura tendance à faire grimper la note.

Pourquoi un gardiennage ?

Pour les solutions avec gardiennage, l'idée est qu'en cas de déclenchement de l'alarme une levée de doute est effectuée en plusieurs étapes. L'opérateur du centre de surveillance peut, selon les options installées, prendre la main sur les caméras éventuellement couplées au dispositif et voir ce qu'il se passe. Il peut vous contacter ou appeler un contact d'urgence pour prendre ses consignes ou il peut procéder à une télé-interpellation. La plupart des centrales embarquent micro et haut-parleur : cela permet à l'opérateur d'entendre ce qu'il se passe et, en cas de déclenchement de l'alarme, de demander à la personne de s'identifier en déclinant son identité et en validant le tout par mot de passe. Faute de quoi l'alarme continue de hurler et une intervention est déclenchée.

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S'il ne faut guère compter sur l'arrivée d'une équipe de sécurité à temps pour empêcher le cambriolage (le temps de trajet, même de nuit, peut être long...), celle-ci pourra au mieux, et c'est déjà pas si mal si vous êtes en déplacement, mettre en sécurité les lieux et prévenir les autorités. Attention toutefois à bien communiquer aux services de gardiennage les changements de code de votre résidence, à être clair dans vos instructions d'intervention, alors que pour certains logements, il peut être nécessaire d'installer une boîte à clés extérieure pour permettre aux équipes de sécurité de pénétrer dans l'enceinte du bâtiment.

Des solutions diverses pour surveiller son domicile

Depuis quelques années, les opérateurs Internet s'improvisent, avec plus ou moins de succès, fournisseurs de solutions de sécurisation du domicile. C'est le cas de SFR ou d'Orange qui, avec leurs solutions, proposent au particulier d'installer chez lui, le plus facilement possible, des capteurs d'ouverture/fermeture de porte/fenêtre, des détecteurs de présence, une base communiquant avec les capteurs en question, et quelques accessoires plus ou moins biens vus, de la caméra IP à la sirène branchée sur une prise électrique (une batterie intégrée lui confère une autonomie de 3 heures en cas de coupure de courant ou de débranchement).

Si ces dispositifs fournissent un premier niveau de sécurité, ils sont à envisager davantage comme un complément que comme l'équivalent d'une véritable alarme. Ils ne sont pas gratuits pour autant. Selon la période tarifaire, Orange facture sa solution Homelive entre 1 euro symbolique et 79 euros. Si le matériel ne coûte pas très cher et est signé Fibaro, le service implique un abonnement mensuel de 9,99 euros TTC. Orange le complète de divers modules allant de la prise commandée à distance capable d'indiquer en temps réel la consommation électrique, à la détection d'inondation ou à l'alarme incendie.

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Solution Homelive d'Orange : base Z-Wave, alarme incendie, caméra, détecteur de mouvements, capteur d'ouverture et d'inondation


Et bien sûr, le service Orange se décline en app pour smartphones, tablettes sans oublier l'interface web accessible depuis n'importe quel ordinateur.

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Tandis que les solutions des fournisseurs Internet montrent quelques lacunes et des problèmes de fiabilité certains (on se souvient des nombreux faux déclenchements de la solution Homelive), en plus du fait qu'ils dépendent de la box, d'autres alternatives ont vu le jour. C'est le cas de MyFox qui propose diverses solutions DIY avec capteurs d'ouverture, sirène 110dB, caméra IP et diverses fonctions (selon le pack retenu) allant de la détection de brouillage à la diffusion d'un signal de détresse sur une fréquence précise, pour peu que d'autres centrales MyFox soient présentes dans le voisinage.

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Solution MyFox avec sa base centrale


A noter, que selon l'abonnement, MyFox fournit un service d'intervention 24/24h et en prime une alerte par GSM/GPRS via carte SIM intégrée en cas d'indisponibilité de la box Internet. Et suivant la solution MyFox, une intégration avec des solutions domotiques est prévue pour permettre d'automatiser le fonctionnement de vos stores électriques ou de contrôler votre éclairage. Mais là où le pack de démarrage d'un HomeLive est facturé 79 euros dans le pire des cas, une centrale MyFox est plus onéreuse : 499,99 euros dans sa version Pack Security avec une intervention sur site moyennant un abonnement mensuel de 6,90 euros et un fallback sur le réseau GSM pour 9,90 euros par mois.




Des solutions pour marquer ses objets précieux

La protection de son domicile ne fait pas tout et certains peuvent souhaiter marquer leurs biens. En la matière, il existe des kits forensique consistant en un gel inodore et incolore à apposer sur ses objets précieux pour les marquer avec un code ADN unique, enregistré dans une base de données partagée avec les autorités. En cas de vol, et en admettant que les objets soient retrouvés, il n'y aura pas de doute quant à leur propriétaire. La société SelectaDNA propose de telles solutions. Ainsi, un kit à usage domestique est commercialisé 140 euros TTC.

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Les caméras IP

La caméra IP peut se montrer un redoutable complément à une alarme sécurisant votre domicile. Elle a plusieurs rôles, notamment celui de vous faire partir l'esprit tranquille avec la promesse de pouvoir toujours garder un œil sur ce qui se passe chez vous. Mais aussi, comme une alarme, la caméra IP vous enverra alertes et notifications en cas de détection de mouvement ou de son (selon le modèle).

Il existe différents types de caméras, de la caméra à 20 euros au modèle à plus de 200 euros avec des offres généralement différentes. Tandis que les caméras entrées de gamme nécessitent une configuration manuelle et n'ont que peu de fonctionnalités, sans compter une qualité vidéo relativement médiocre, les services et caméras les plus haut de gamme passent par le cloud. Cela permet de s'affranchir de la configuration de la box et de la redirection de port, mais aussi de stocker les vidéos dans un espace imprenable pour les cambrioleurs. Bien sûr, certains préféreront que les flux vidéos en provenance de leur domicile soient stockées sur un de leurs serveurs et, en toute franchise, on peut les comprendre. Certaines solutions le permettent... d'autres non.

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Chez Nest, filiale de Google, la Nest Cam qui filme en 1080p repose intégralement sur un service cloud par abonnement : 10 euros par mois pour 10 jours d'historique et 30 euros par mois pour 30 jours d'historique, chaque caméra supplémentaire augmentant la facture. Sans ce service payant, qui s'ajoute à l'achat de la caméra, point de stockage des rushs vidéo : il faudra se contenter d'une simple notification d'alerte.




D'autres fabricants ont choisi des approches différentes. Logitech avec sa très jolie Circle, ne propose toujours pas de service d'abonnement plusieurs mois après son lancement. En revanche, les clips ne sont pas conservés plus de 24h dans le Cloud. Mais il y a bien la possibilité de les télécharger pour les revoir à loisir dès le déclenchement.




Netgear avec sa gamme Arlo propose une alternative intéressante puisque de base l'abonnement gratuit conserve 7 jours d'historique de rushs vidéo jusqu'à concurrence de 1 Go. Des abonnements payants sont proposés, avec option enregistrement permanent (ou CVR) pour l'Arlo Q, et le fabricant reste à ce jour encore le seul à commercialiser des caméras sans fil tropicalisées qui peuvent être installées à l'extérieur, où l'on veut. Il faudra simplement veiller au niveau des piles. Si les caméras Arlo Wire-Free ne vous plaisent guère, l'Arlo Q, au design peu gracieux, est une alternative sérieuse alimentée sur le secteur, fonctionnant en 1080p et en Wi-Fi. Sa déclinaison Arlo Q Plus, plutôt destinée au marché des SMB (small businesses) ajoute un lecteur de carte microSD pour une sauvegarde en local et un connecteur réseau filaire RJ45 qui supporte le PoE (Power over Ethernet) : la caméra peut être alimentée par le câble RJ45 si votre switch réseau est compatible.




Les ampoules connectées et l'IFTTT

Pour dissuader une tentative de cambriolage, la simulation de présence reste une solution. Pour cela, les diverses ampoules connectées du marché peuvent répondre à ce besoin. Qu'il s'agisse des Hue de Philips ou d'autres solutions, notamment des prises connectées WeMo de Belkin (voir plus loin). L'idée étant de créer des plages horaires pendant lesquelles les ampoules vont s'allumer.




De la même manière, il est possible de créer via le service IFTTT des règles entre objets intelligents. Pour éviter par exemple que votre caméra IP enregistre un flux vidéo noir et blanc car pris de nuit, sur lequel les visages sont moins reconnaissables malgré l'infrarouge, on peut lier le déclenchement de l'enregistrement vidéo à l'allumage automatique des lumières. Cela requiert bien sûr que vos caméras et ampoules soient compatibles IFTTT.


L'ampoule connectée avec caméra embarquée

Parce qu'ampoule connectée et caméra de surveillance peuvent être complémentaires, le français Awox a mis au point une ampoule qui intègre une caméra de surveillance. Se présentant sous la forme d'un globe avec culot à vis (E27), l'Awox Cam Light n'est pas forcément l'ampoule la plus discrète avec son poids de 700 grammes et un empattement de 120 mm. Utilisant le réseau Wi-Fi i802.11 b/g/n, l'ampoule intègre un système de vision de nuit et est dotée d'une tête motorisée, ce qu'on appelle PTZ : on déplace donc l'optique à distance via une application dédiée pour voir ce qui se passe.

Naturellement, Awox dote son ampoule d'un système de détection de mouvements mais aussi d'un circuit audio. On peut donc entendre ce qui se passe dans la pièce et parler si nécessaire. Le flux vidéo est annoncé en 720p avec un encodage H.264 et un lecteur de carte SD est embarqué dans l'ampoule pour sauvegarder sur place les rushs vidéo.

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Puisqu'il s'agit aussi d'une ampoule, précisons qu'elle intègre un éclairage LED de 7 watts, équivalent à une ampoule de 40 watts pour une intensité lumineuse de 500 lumen.



La prise connectée pour contrôler ses équipements

Dans un scénario de contrôle à distance de ses équipements domestiques, la prise connectée peut révéler un certain intérêt. Il y a en la matière plusieurs solutions, que ce soit du côté des opérateurs, comme la prise connectée d'Orange dans le cadre de sa solution Homelive, ou chez le même opérateur la prise intelligente My Plug 2 qui se contrôle notamment par Internet mais aussi par SMS (c'est sa principale originalité d'ailleurs). Des alternatives existent comme les prises WeMo de Belkin. A noter que Belkin n'est pas seul sur ce créneau : on pense bien sûr à Elgato dont les prises Eve Energy compatibles HomeKit et Siri, seraient pertinentes si leur respect des normes de sécurité françaises n'avait pas posé quelques questions à ce jour sans véritable réponse.

Les solutions WeMo de Belkin ont pour avantage un logiciel maintenant abouti avec la possibilité d'un contrôle à distance directement depuis son smartphone via une application dédiée. Les produits WeMo sont du reste intégrés au service en ligne IFTTT (ce n'est pas le cas de Elgato). Les appareils branchés sur ces prises, comme une lampe, peuvent donc interagir entre eux via une recette qui, lors d'une détection de mouvement sur votre caméra, allumera par exemple telle ou telle prise. On peut également imaginer le cas de figure où vous utilisez les règles IFTTT pour simuler une présence à votre domicile sur une plage horaire que vous préciserez.

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Quelques conseils avant de partir en vacances

Le grand départ approche, les caméras IP sont opérationnelles, l'alarme est installée et tout semble prêt. N'hésitez d'ailleurs pas à tester le bon fonctionnement de l'alarme de temps à autre en la déclenchant vous-même : cela vous permet de vous assurer qu'elle est opérationnelle et de vérifier le temps de réaction de la société de surveillance qui vous l'a éventuellement vendue. Malgré tout, il reste quelques points à vérifier ou avoir en tête :

  • Fermez complètement l'ensemble de vos stores/portes en quittant votre domicile,
  • Vous pouvez cacher les éventuels objets de valeur (évitez sous le matelas) ou louer un coffre à la banque pour les disposer,
  • Ne cachez pas les clés sous le paillasson, dans un pot de fleur ou autre légèreté de ce genre,
  • Vérifiez qu'aucune marque ne soit présente à côté de votre logement (porte palière, ascenseur, trottoir, etc) : les cambrioleurs utilisent en effet des tags pour indiquer les cibles repérés (croix, triangle, losange ou encore les lettres N et Y),
  • Demandez à un voisin ou une personne de confiance de relever votre boîte aux lettres régulièrement et de passer de temps à autre devant chez vous histoire d'être sûr que tout va bien,
  • Si vos voisins sont également en vacances, faites suivre votre courrier (cela ne règle pas le problème des prospectus publicitaires) !
  • Vous pouvez signaler votre départ à la société de gardiennage qui assure la surveillance de votre domicile en leur donnant des instructions spécifiques,
  • Dans le même esprit, vous pouvez prévenir, selon la commune, votre commissariat d'une absence prolongée. Dans certaines communes, en période estivale, la police organise des patrouilles aux adresses où les occupants sont déclarés comme étant en vacances,
  • Maniez avec prudence les réseaux sociaux : les photos de vous les doigts de pied en éventail au bord de la piscine sur Twitter, Instagram et cie c'est bien, mais cela envoie un signal clair aux voleurs : votre domicile est inoccupé.

Enfin, soyez vigilant pour deux ! Si vous n'êtes pas vous-même en vacances, n'hésitez pas à prévenir votre commissariat de toute intrusion suspecte dans un habitat collectif, en gardant du reste à l'esprit que, statistiquement, un plus grand nombre de cambriolage ont lieu de jour, généralement de 14 à 16 heures... !

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Que faire en cas de cambriolage ?

Si malgré tout cela votre domicile fait l'objet d'un cambriolage, il y a quelques bons réflexes à adopter lors de la découverte du sinistre.

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Il faut d'abord s'assurer qu'aucun malandrin n'est encore chez vous. Inutile de vous rappeler que l'on ne peut se faire justice soi-même. Dans l'hypothèse, où vous vous trouvez nez-à-nez avec un cambrioleur, l'usage de la force peut se retourner contre vous. Qui plus est, vous n'avez aucun moyen de savoir si l'auteur du vol pris sur le fait est éventuellement armé. Aussi en cas de doute, il est judicieux d'appeler immédiatement Police Secours en indiquant clairement la nature de l'urgence.

Les locaux vides de tout suspect :

  • Ne touchez à rien (particulièrement montants, poignées de portes, fenêtres et interrupteurs) et prévenez immédiatement le 17,
  • En attendant les policiers, réalisez un maximum de photos constat,
  • Veillez à ce que les policiers ou gendarmes, selon votre zone, procèdent bien à un relevé d'empreintes digitales et un relevé ADN : ils sont normalement équipés pour, et si les chances d'aboutir sont minces on peut toujours être surpris,
  • Prévenez sans tarder votre assurance de la survenance du sinistre,
  • Celle-ci peut, selon votre contrat, dépêcher un serrurier à ses frais pour une mise en sécurité rapide des locaux,
  • Constituer une liste des objets volés et un dossier regroupant les factures et photos dont vous disposez pour le passage de l'expert et la constitution de votre dossier (vous avez en général un délai de 15 jours à 1 mois pour communiquer cette liste à votre assureur),
  • N'oubliez pas de porter plainte : la Police vous demandera la liste des objets volés et pour certains objets de valeur, des photographies qui peuvent un jour permettre de les identifier dans les bases de données des différentes polices.

Un PC pour surveiller son domicile

Les plus bricoleurs d'entre vous pourront également se mettre en quête de solutions home-made en transformant un ancien PC muni d'une webcam en une station de surveillance. Pour cela, il faudra recourir à un logiciel comme iSpy, logiciel open source.

Celui-ci permet de contrôler tout aussi bien une caméra USB qu'une caméra IP et peut également prendre le contrôle des caméras motorisées autrement appelées PTZ. Le nombre de caméras est d'ailleurs illimité (par opposition aux solutions logicielles payantes comme Surveillance Station pour les NAS Sinology). Parmi les fonctions de ce type de logiciel, il y a la détection de mouvement, l'enregistrement vidéo et audio suivant le matériel, mais aussi l'upload automatique sur des services comme YouTube, Dropbox ou Google Drive par exemple. Les caméras PTZ peuvent même être mises à profit pour suivre à distance des objets en mouvement. Et l'upload vers un FTP n'est pas oublié. La détection de mouvements fait partie des fonctionnalités comme les alertes par email ou SMS et même Twitter (bien que dans ce dernier cas, nous soyons plus circonspects sur l'opportunité de la chose).

Dans le cadre de la surveillance de votre domicile, iSpy peut aussi démarrer avec l'ordinateur en mode silencieux pour enregistrer la personne qui s'en sert. Un usage qui pourrait facilement être détourné vers d'autres biais, que nous ne vous conseillons évidemment pas. ISpy peut aussi être utilisé pour réaliser des captures à intervalles réguliers alors qu'on peut accéder à distance à iSpy via iSpyConnect que ce soit depuis le web ou depuis un mobile. Notez également que le logiciel prend en charge les plugins.

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Il existe des alternatives avec des fonctions du même acabit, vous pouvez les découvrir par vous-même en consultant leurs fiches depuis notre logithèque :


Convertir un iDevice en station de surveillance

Parce que vous avez peut-être des iDevices ou des smartphones Android qui trainent et qui ne sont plus utiles au quotidien, il existe des applications pour les recycler en station de surveillance. C'est le cas de AtHome Streamer et Camera de l'éditeur iChano. Le tandem logiciel est disponible sur plusieurs plates-formes, y compris Windows, et permet, en installant Streamer sur son vieil iPod Touch par exemple, de transformer celui-ci en caméra de surveillance. Il faudra évidemment s'assurer que le dispositif est connecté au réseau et suffisamment alimenté. Et si le streamer s'installe sur Windows, MacOS, iPhone/iPad, Android, il s'installe aussi sur Android TV !

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Pour regarder le flux, on passera par AtHome Camera, lui aussi disponible sur une large variété de plates-formes : de fait, on pourra surveiller son intérieur depuis un PC ou depuis son smartphone de tous les jours, via l'app dédiée.


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