Avant que ne déferle sur vous les foules de terminaux que nous réserve le Mobile World Congress de Barcelone, prenons quelques instants pour revenir sur l'actualité de la semaine, sous un jour pas toujours très politiquement correct, mais toujours nettement plus drôle que les faits dont il est question.
Cette semaine se tenait à Paris l'événement « Techdays » de Microsoft. Lors de la plénière du troisième jour, l'éditeur y a présenté la façon dont il envisageait le futur de l'informatique. Une projection particulièrement intéressante, mais qui n'aura pas suffi pour éclipser Google. Avec l'annonce de son super réseau social en temps réel Buzz, celui-ci a en effet réussi à tirer à lui tout le « buzz » de la semaine (oui, elle est facile, mais il est tard, alors ne m'accablez pas !). Au passage, Google a également mis la main sur une société spécialisée dans la recherche communautaire et s'est payé le luxe d'affirmer qu'il se verrait déployer sa propre fibre optique. De quoi faire râler à Redmond ?
Bien que l'essentiel de 4chan soit constitué de forums plutôt conventionnels, souvent intéressants, il existe sur ce site communautaire une zone étrange où sévissent des internautes dont l'humour n'a rien à envier aux dérives noirissimes de l'ami Flock (on ne le laisse pas les exprimer ici, mais il lui arrive de se lâcher ailleurs). Cette semaine, le fournisseur d'accès à Internet Verizon Wireless a, selon l'administrateur de 4chan, purement et simplement bloqué l'accès au site. En réalité, il apparait qu'il ne s'agissait pas d'un filtrage volontaire, mais d'une précaution prise suite au signalement de phénomènes de type Ddos émanant du site. La morale n'est donc pas sauve, puisque n'a pas encore fait les frais de la Loppsi, mais on a sans doute évité le pire.
Avec des recettes qui en France, commencent à se rapprocher de celles de la première chaine, il ne faut pas s'étonner que le cas Google suscite l'intérêt de nos édiles. Evoquée lors de la remise du rapport issu de la mission Zelnik, l'idée de taxer les revenus issus de la publicité en ligne fait petit à petit son chemin au Sénat, où l'on a symboliquement approuvé en commission un amendement la soutenant. Pour l'instant, il ne s'agit parait-il que de discuter, mais cela n'empêche pas les acteurs concernés de râler.
En parlant de 4chan... c'est notamment sur ce site qu'a émergé le personnage de Pedobear, un ours pas forcément très sympa qui illustre de façon satirique la pédophilie. Fortement connoté, ce petit personnage n'a a priori pas grand chose à voir avec la mascotte officielle des Jeux Olympiques de Vancouver. Une journaliste polonaise a toutefois choisi d'associer les deux oursons pour illustrer un de ces articles, sans bien sûr être au parfum de qui est Pedobear. Savoureuse, l'anecdote tombe à pic, puisqu'en France, l'Assemblée nationale vient de valider l'article 4 de la loi Loppsi, instaurant le principe du filtrage des sites véhiculant des contenus pédopornographiques. D'où cette épineuse question : que se passe-t-il si on décide de bloquer l'accès aux sites polonais, alors que Pedobear s'est payé un billet d'avion pour les JO ?
Remue ménage du côté des fournisseurs d'accès à Internet où l'on rivalise d'ingéniosité pour proposer des offres à petit prix. Chez Orange, cela se traduit par une formule basique à 20 euros par mois, comprenant une simple connexion à Internet, sans services ajoutés. Dans la mesure où l'offre est plutôt destinée aux abonnés qui se situent en zone non dégroupée, il faudra tout de même ajouter chaque mois 16 euros pour l'abonnement téléphonique, sans oublier 3 euros pour la location du modem Livebox. Au final, on arrive donc à près de 40 euros, ce qui commence à ne plus paraitre si économique, même si l'offre revêt un vrai intérêt pour certains foyers. A moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle conception de l'Internet social ?
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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