3DTV Solutions : un parfum d'interopérabilité...

04 février 2010 à 15h34
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Catapultée par le succès interplanétaire d'Avatar, la 3D a soudainement bénéficié d'un élan d'intérêt de la part de toute l'industrie audiovisuelle. À défaut de standard dans le domaine de la restitution en relief, les contenus doivent aujourd'hui être produits pour chacune des technologies de restitution. Si les écrans stéréoscopiques, qu'ils requièrent des lunettes actives (principe de l'obturation) ou passives (principe de la polarisation), s'accommodent d'un signal identique, l'écran auto-stéréoscopique d'un fabricant ne requiert pas le même type d'image qu'un autre...

Partant de ce constat, la société française 3DTV Solutions a développé une suite logicielle qui permet de produire et d'afficher des contenus 3D sur toutes sortes de diffuseurs en relief. Les logiciels 3D-VizCAD et 3D-TRICKS partagent pour ce faire une base commune de techniques de restitution.

3D-VizCAD peut ainsi restituer un même fichier source issu d'un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) sur un écran stéréoscopique, sur l'écran auto-stéréoscopique à cinq points de vue de Trinergy ou sur celui à huit points de vue d'Alioscopy.

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Le logiciel 3D-TRICKS permet quant à lui de simplifier le montage de contenus issus de différents logiciels ou de différentes prises de vue. Il permet de fait de résoudre des problématiques de profondeur qui auraient été impossibles à rendre correctement à partir d'une seule prise de vue. Il évite notamment les tâches rébarbatives requises pour l'export d'images à points de vue multiples dans des logiciels qui n'ont pas été conçus pour.

La suite logicielle de 3DTV Solutions n'est qu'une solution palliative, mais elle a le mérite de mettre en relief le manque de standardisation du domaine de la restitution en relief...

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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