Packard Bell Liberty Tab : une Iconia Tab A500 relookée

Stéphane Ruscher
Spécialiste informatique
29 juillet 2011 à 16h48
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Petite sœur de l'Acer Iconia Tab A500, la Liberty Tab de Packard Bell reprend les mêmes lignes, mais avec une finition légèrement différente et une offre logicielle dépourvue de la solution de streaming Clear-Fi. Une variation inutile ? Pas forcément...

On reproche souvent aux tablettes sous Android Honeycomb de se ressembler : même système, mêmes composants (Tegra 2), et même format. C'était compter sans Acer qui enfonce encore le clou en proposant via sa filiale Packard Bell une variation sur sa récente Iconia Tab A500. La Liberty Tab, c'est son nom, ressemble comme deux gouttes d'eau à sa grande sœur. Pourtant, quelques différences sont à noter, pour un produit qui mérite finalement que l'on s'y attarde...

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A gauche, la Liberty Tab. A droite, l'Acer Iconia A500. Comme un air de famille !


Ergonomie et design[/anchor]

À première vue, rien ne ressemble plus à l'Iconia A500 que la Liberty Tab. Les formes sont les mêmes, les dimensions aussi, et la tablette pèse un poids similaire à celui de sa grande sœur : 756g ! C'est plutôt lourd : encore plus que les 730g de l'HP Touchpad ! Seule l'Acer Iconia W500, aux dimensions plus proches d'un netbook tactile que d'une tablette, la bat sur la balance. Le format 16:10 nous paraît toujours un peu trop pensé pour l'usage en mode paysage et notamment la vidéo. L'usage en mode portrait, que l'on favoriserait pour la lecture de livres électroniques par exemple, est moins agréable que le 4:3 de l'iPad ou de l'HP TouchPad : on a l'impression de tenir un périphérique trop haut et pas assez large. On pourra prétexter que le 4:3 offre l'impression inverse quand on l'utilise en mode paysage, mais au final il nous parait plus « passe partout » sur une tablette.

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En revanche, la finition de la Liberty Tab est une agréable surprise : la version Packard Bell corrige tous les petits défauts que nous avions constatés sur la tablette d'Acer : les bords supérieurs et inférieurs sont notamment moulés d'une seule pièce et soutenus par des vis (apparentes, mais discrètes) alors qu'ils étaient composés de plusieurs pièces en plastique qui avaient tendance à craquer, voire même à se décoller très légèrement sur le modèle que nous avions reçu (nous n'avions pas constaté le même défaut sur d'autres exemplaires). Seul le cache du slot Micro SD fait toujours un peu tache : il se referme toujours aussi mal et s'avère ici disproportionné : le slot pour carte SIM adjacent est ici absent ! Les boutons nous paraissent également plus satisfaisants : l'interrupteur de verrouillage est plus accessible et les boutons semblent légèrement plus fermes.

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Précisons enfin que Packard Bell se permet plus de fantaisies que sa maison mère sur le dos de la tablette qui arbore un look rouge bordeaux métallisé qui aura ses adeptes comme ses détracteurs. Ça rompt avec les autres tablettes qui affichent généralement de la grisaille ou du noir, mais le plastique glossy accumule rapidement les traces de doigts.

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La connectique était le point fort de l'Iconia A500 et la Liberty Tab ne fait aucun sacrifice sur ce point, à notre plus grande satisfaction. On retrouve donc avec plaisir une sortie vidéo au format Micro HDMI et surtout un port USB Host, plutôt rare sur les tablettes Honeycomb : l'Asus Eee Pad Transformer ayant par exemple besoin de son dock clavier optionnel pour en disposer.

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Pour le reste, pas de surprise : un port Micro USB pour la connexion à un PC (mais pas la recharge, celle-ci passant par un chargeur dédié !), une prise jack pour casque et toujours ce connecteur dock propriétaire au bas de la tablette. La tablette fait d'ailleurs dans le strict minimum syndical concernant l'équipement fourni : un cable micro USB et un chargeur secteur !

Composants[/anchor]

À l'intérieur, la Liberty Tab est tout aussi semblable à l'Iconia A500 qu'à l'extérieur, mais cette fois-ci, à part l'absence totale de module 3G, on retrouve très exactement les mêmes caractéristiques. La puce « SoC » Tegra 2 de NVIDIA est donc toujours de la partie avec 2 cœurs cadencés à 1 GHz, et une partie graphique compatible Open GL ES 2.0, Open VG 1.1 et EGL 1.4, offrant des performances 3D plus que correctes dans les jeux, et un encodage/décodage HD jusqu'à 1080p.

En ce qui concerne la mémoire vive et le stockage, là encore rien de nouveau : 1 Go de RAM comme sur toutes les tablettes Honeycomb, et un choix de 16 ou 32 Go de stockage.

Pas plus de surprises du côté de l'écran : on retrouve une dalle correcte, mais inférieure aux écrans à technologie IPS qui équipent l'iPad ou l'Asus Eee Pad Transformer. Le contraste et l'angle de vision sont satisfaisants, mais l'écran affiche une trame verticale qui provoque une légère impression de flou.

La Liberty Tab est équipée de deux capteurs photo/vidéo, avec encore et toujours les mêmes caractéristiques : 2 MP en façade, et 5 MP au dos, avec flash LED.

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Et quid du son ? Simple : les 2 haut-parleurs au dos de la tablette semblent rigoureusement identiques à ceux de la tablette Acer.

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Terminons avec le sans fil : là encore du classique avec un circuit Wi-Fi b/g/n, une prise en charge Bluetooth 2.1 et une puce GPS. En revanche, pas d'emplacement pour carte SIM, même obstrué, sur cette tablette.

Interface[/anchor]

La Liberty Tab est équipée d'Android Honeycomb 3.0.1. Problème : ce n'est déjà plus la dernière version en date de l'OS pour tablettes de Google, et Packard Bell ne propose, à l'heure où nous écrivons ces lignes, aucune mise à jour vers la version 3.1. Non pas que cette version soit indispensable : elle n'apporte que quelques améliorations assez minimes. On peut ainsi enfin faire défiler les vignettes des applications ouvertes quand elles dépassent la hauteur de l'écran, ou redimensionner les widgets, ce qui peut s'avérer pratique pour les widgets de mail ou de flux RSS par exemple. En revanche Packard Bell affirme que la tablette bénéficiera d'une mise à jour vers la version 3.2 le 26 aout.

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L'interface d'Android Honeycomb est plutôt bien pensée, et toujours plus satisfaisante que la plupart des tablettes en Android 2.x, même si on reste toujours peu convaincu par certains changements qui nous semblent offrir une expérience inférieure à la version smartphone : les notifications, notamment, proposent une interface moins pratique que le volet coulissant, ironiquement adopté par Apple pour le futur iOS 5. D'une manière générale, le décalage parfois radical entre les versions smartphones (qui disposent en plus de surcouches constructeur) et tablette d'Android reste gênant pour offrir une expérience consistante entre les périphériques. Heureusement, la future version Ice Cream Sandwich promet de remettre un peu de cohérence dans tout ça.

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Reste que l'approche d'Android, avec ses multiples écrans d'accueil et ses widgets, offre une capacité de personnalisation de l'espace appréciable, qui manque toujours à iOS pour les utilisateurs qui souhaitent avoir une vue d'ensemble de leur « univers », et pas simplement un « hub » vers des applications. Le côté « Tron » des éléments graphiques pourra toujours en déconcerter certains, mais à défaut d'être une merveille d'ergonomie et d'originalité, l'interface s'avère fonctionnelle une fois que l'on a trouvé ses marques. En outre, la réactivité est de mise, et même si on déplore l'absence de boutons physiques, les trois boutons virtuels de l'interface restent visibles à tout moment. Le TouchPad de HP et le PlayBook de Blackberry proposent tous deux une interface plus originale, notamment pour la gestion des applications en multi-tâche, mais la première manque cruellement de réactivité, tandis que la seconde peut s'avérer être une énigme pour qui ne connait pas son fonctionnement... particulier ! Comme quoi, l'efficacité prime parfois sur l'originalité...

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Un mot sur le clavier virtuel : il s'agit du clavier standard d'Android Honeycomb. Il est réactif et tout à fait pratique avec des « touches » confortables, en mode portrait comme en mode paysage.

Internet[/anchor]

Honeycomb oblige, la Liberty Tab propose un navigateur web très agréable à utiliser puisqu'il reprend dans les grandes lignes l'ergonomie de Google Chrome. On retrouve donc une interface épurée (mais un peu sombre, pourquoi diable utiliser ces couleurs ?), et surtout des onglets ! Ceux-ci ne peuvent malheureusement pas être déplacés librement, mais on apprécie de pouvoir disposer d'une vraie ergonomie desktop sur un navigateur de tablette, un luxe dont les utilisateurs d'iPad ne pourront profiter qu'avec iOS 5.

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Malheureusement, on se retrouve alors confronté à une aberration : le navigateur propose une ergonomie de type desktop mais charge systématiquement les versions mobiles des sites, qui sont alors complètement inadaptées à l'écran de la tablette, surtout en mode portrait.

On se rattrape avec la prise en charge de Flash, mais celle-ci reste assez moyenne. Faute d'accélération matérielle (promise avec Android 3.1... que la Liberty Tab ne propose pas encore), le rendu logiciel est assez aléatoire. Ça passera assez bien sur certains sites interactifs, mais on constate tout de même de fréquentes baisses dans la fluidité des vidéos. La présence de Flash apporte évidemment un certain confort par la simple possibilité de lire des contenus illisibles sur un iPad mais la qualité de la prise en charge est trop moyenne pour que cela constitue un réel avantage à l'heure actuelle.

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On appréciera en revanche la gestion du copier-coller dans le navigateur : le système à base de balises est similaire à celui d'iOS, mais on peut directement envoyer le texte sélectionné vers un client mail ou une application de réseaux sociaux.

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Parlons justement des clients mail. Il y en a deux, et leur interface à double panneau est simple et efficace. Le premier est réservé à Gmail, tandis que le second permet de configurer n'importe quel compte POP ou IMAP. Pour ceux qui préfèrent séparer leur Gmail de leurs autres comptes, notamment professionnels, ça a un sens. Dommage que l'application ne soit pas compatible Exchange.

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La même simplicité se retrouve dans les applications Contacts et Calendrier, toutes deux intégrées avec Google Contacts et Google Agenda. L'interface est d'une grande sobriété, ce qui n'est peut-être pas un mal...

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Du côté des réseaux sociaux, en l'absence de clients Twitter et Facebook optimisés pour Honeycomb, Packard Bell/Acer s'est une fois de plus rattrapé sur Social Jogger, une application à la navigation assez étrange : une roue tactile sur le côté de l'écran permet de faire défiler statuts et tweets. On reste toujours aussi peu convaincus de la chose, mais étrangement, l'application est beaucoup plus fluide que lorsque nous l'avions testé sur l'Iconia A500.

Terminons la partie internet avec les très bonnes applications YouTube et Google Maps. La première propose un mur d'images en 3D peut-être futile mais agréable à utiliser. Elle exploite également une vue à panneaux multiples efficace pour obtenir une vue d'ensemble des vidéos associées ou des commentaires.

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Du côté de Google Maps, on a droit à une version toujours aussi agréable, dont on apprécie notamment la prise en charge des bâtiments 3D lorsque l'on atteint un niveau de zoom suffisant.

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Multimédia[/anchor]

L'Acer Iconia Tab A500 se distinguait par la présence d'une partie multimédia plutôt riche, notamment grâce à la présence de l'application ClearFi, permettant de diffuser depuis et vers des périphériques DLNA, de la vidéo, des photos ou de la musique. On se demandait où Packard Bell taillerait, et c'est dans cette partie : Clear Fi n'est pas intégré à la Liberty Tab ! Un moindre mal, certes, car Android Honeycomb intègre sa propre application DLNA. Celle-ci propose néanmoins une interface beaucoup moins agréable...

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On se rattrapera avec la présence de Nemo Player, un lecteur vidéo limité malheureusement aux formats pris en charge nativement par Android (c'est à dire le H264 et... c'est tout !), mais à l'interface plus agréable que la galerie photo/vidéo d'Android, qui a toujours une fâcheuse tendance à tout mélanger là où on voudrait un endroit dédié pour accéder à ses films.

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En ce qui concerne la musique, on retrouve l'application standard de Honeycomb, qui est cette fois-ci très réussie : l'interface tactile façon « coverflow » est agréable, même si certains effets 3D sont purement gratuits (les piles de pochettes par exemple...). Rien d'extraordinaire, mais l'application promet d'être compatible avec le service Google Music. Lorsque celui-ci sera disponible pour le grand public, il sera donc possible de streamer sa musique depuis le cloud, directement sur la tablette. Un sérieux atout potentiel...

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En ce qui concerne les photos, il faudra là encore se contenter de l'offre standard : l'application d'album photo tactile de l'Acer Iconia A500 est également passée à la trappe.

Lecture eBooks et bureautique[/anchor]

Quid de la lecture d'ebooks ? Packard Bell a bien fait les choses sur ce point, puisque la tablette intègre deux applications. La première, LumiRead, est centrée sur le format ePub et les catalogues gratuits de type Feedbooks. Une sorte d'Aldiko, mais à l'interface optimisée pour Honeycomb. La seconde application n'est autre que Kobo, un concurrent de Kindle, avec là encore une ergonomie optimisée pour Honeycomb. Dommage que la tablette, par son format widescreen et son poids plutôt conséquent, ne soit pas des plus adaptées à la lecture...

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Coté bureautique, en revanche, c'est la déception : la Liberty Tab se contente d'une version d'essai de Documents To Go, une application même pas optimisée pour Honeycomb, et livrée dans une version uniquement capable de lire des documents ! A noter que Lumiread fait également office de lecteur de fichiers PDF.


Applications et jeux[/anchor]

Les mois passent, les tablettes Honeycomb défilent, et leur principal défaut demeure : les applications prévues spécifiquement pour Android 3.x sont trop peu nombreuses. On en trouve toujours une petite centaine, et les découvrir tient souvent du hasard puisqu'il est toujours impossible de les filtrer sur l'Android Market, à part dans les espaces « premium » du kiosque, qui semblent les mettre en avant.

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On trouve certes quelques classiques tels que Pulse News, Kobo ou Kindle, ou en cherchant bien, des clients Twitter, Facebook ou Google Reader non officiels (Newsr, Tweetcomb...), mais quand même Google n'est pas capable de développer une version tablette de sa nouvelle application Google +, on se dit qu'il reste encore du chemin à faire.

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Restent alors les applications pour smartphone, qui sont évidemment compatibles. Néanmoins, même si elles s'adaptent toujours de manière moins catastrophique à l'écran d'une tablette que le risible mode fenêtré de l'iPad, une application pour smartphone n'a pas été pensée pour une tablette, surtout pas une tablette conçue pour être utilisée principalement en mode paysage !

La situation est un peu meilleure du côté des jeux : on reste encore loin de la variété de ce qui est proposé sur iOS, mais on trouve quelques jeux optimisés pour tablette, et bénéficiant de la puce Tegra 2 qui équipe la Liberty Tab comme toutes les tablettes Android Honeycomb du marché. Pour les trouver plus facilement, on pourra faire un saut sur l'application TegraZone de NVIDIA qui les centralise. On notera que pour une fois, l'application est intégrée par défaut ! La tablette est également fournie avec les jeux Hero of Sparta et Let's Golf de Gameloft, ainsi que Need For Speed Shift d'EA Games.

Capture photo et vidéo[/anchor]

La Liberty Tab semble embarquer le même capteur que sa grande soeur. Un bon point puisque celui-ci est de très bonne qualité, générant des images précises aux couleurs flatteuses. Même si l'usage ne sera qu'occasionnel, on est loin de la partie photo d'un iPad 2.

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L'impression se confirme sur la partie vidéo : la tablette gère la capture de vidéos 1080p avec aisance, et produit des vidéos fluides et relativement précises.



Performances[/anchor]

Benchmark Pi

Le premier test, Benchmark Pi, calcule comme son nom l'indique le nombre de millisecondes nécessaires au calcul d'un certain nombre de décimales de Pi. Le plus petit résultat est donc le meilleur.

Bizarrement, sur ce test, la Liberty Tab obtient un résultat sensiblement meilleur que l'Acer Iconia Tab A500, même devant toutes les tablettes Android testées. L'écart est cependant assez insignifiant puisqu'on parle ici de millisecondes.

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Benchmark Pi (en ms, le plus petit résultat est le meilleur)


CaffeineMark

Du côté de Caffeine Mark, qui teste les performances Java des périphériques Android, en revanche, pas de surprise : les 5 tablettes réalisent un score tout à fait similaire.

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Caffeine Mark (le résultat le plus élevé est le meilleur)


SunSpider

On termine avec le benchmark Javascript Sunspider, réalisé par les auteurs du moteur Webkit. On constate ici que les tablettes Android dépassent toujours leurs concurrentes sous WebOS ou QNX, à l'exception de l'iPad qui vient s'intercaler. L'écart est là encore assez minime, sauf en ce qui concerne le Touchpad de HP qui montre ici ses limites.

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Benchmark Javascript Sunspider (en ms, le plus petit résultat est le meilleur)


Autonomie[/anchor]

Afin de mesurer l'autonomie en lecture vidéo de la Packard Bell Liberty Tab, nous lançons une vidéo SD (résolution DVD) au format H264, d'une durée de 36 minutes et 42 secondes, jusqu'à extinction de la tablette. La luminosité est réglée à 80% et le volume à 50%. Le wifi est activé, le Bluetooth et la synchronisation de données en arrière plan sont désactivées.

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Autonomie en lecture vidéo (en minutes)


Avec 327 minutes d'autonomie, la Liberty Tab s'approche des 6 heures, et du score de l'Acer Iconia A500 (logique). Un résultat certes honorable si on le compare à une tablette sous Windows 7 comme l'Iconia Tab W500, mais en dessous des autres tablettes sous Android Honeycomb, et notamment l'Asus Eee Pad Transformer.

Conclusion[/anchor]

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A première vue, on peut se poser des questions sur l'intérêt de commercialiser cette Liberty Tab : il s'agit tout simplement d'une Iconia Tab A500 relookée. Pourtant, la tablette de Packard Bell a justement un avantage sur sa grande sœur. Sa finition nous a paru supérieure : moins de petites parties de plastique assemblées avec plus ou moins de bonheur, notamment sur les bords supérieurs et autour du connecteur dock, des boutons inspirant plus confiance et une robe rouge bordeaux assez élégante.

Cette impression positive est renforcée par le fait que Packard Bell n'a fait aucun sacrifice matériel par rapport à la version d'Acer : la connectique très fournie (Micro HDMI, USB Host, Micro SD) reste d'actualité, tout comme les capteurs 2 et 5 MP de bonne qualité. A l'intérieur, on retrouve le SoC Tegra 2 de NVIDIA, qui semble aujourd'hui en retrait par rapport à d'autres solutions embarquées dans des smartphones tels que le HTC Sensation ou le Samsung Galaxy S II, mais les performances restent, dans l'ensemble, satisfaisantes, notamment dans les jeux 3D.

Subsistent malgré tout deux défauts. Le premier concerne les attributs physiques de la tablette : comme sa grande sœur, et comme toutes les tablettes Honeycomb que nous avons eu entre les mains, la Liberty Tab est un peu trop volumineuse et lourde pour être réellement confortable, avec toujours ce format large certes plus adapté à la lecture vidéo qu'un iPad ou un HP TouchPad, mais moins passe-partout pour d'autres usages qui sollicitent plutot le mode portrait, notamment la lecture de livres électroniques ou de magazines.

Le second défaut est évidemment la rareté des applications Android Honeycomb. On ne peut pas dire que leur nombre ait explosé depuis notre premier test, sur l'Asus Eee Pad Transformer en l'occurrence. Bien sur, il est possible de lancer n'importe quelle application smartphone, et ce dans des conditions un peu meilleures qu'un iPad exécutant une application iPhone. Néanmoins, on aimerait vraiment pouvoir profiter de plus d'applications spécifiques, et ainsi exploiter la puissance promise par la tablette pour se livrer à des tâches bureautiques et multimédias plus complexes, ce que permet le matériel comme la taille de l'écran. Au final, la Liberty Tab est, tout comme l'Acer Iconia A500, une bonne tablette sous Android Honeycomb, commercialisée à un prix relativement compétitif (399 euros en version 16 Go et 499 euros en 32 Go)... Mais identique à celui de l'Iconia A500 ! Le choix de l'une ou l'autre se limitera donc à la finition ou à la présence de certaines applications uniquement proposées sur la version Acer (Clear Fi...)

Packard Bell Liberty Tab

6

Les plus

  • Connectique bien fournie (HDMI, USB)
  • Capacités 3D performantes
  • Finition agréable
  • Prix intéressant

Les moins

  • Trop lourde et encombrante
  • Format moins pratique en mode portrait
  • Trop peu d'applications Honeycomb

Finition8

Ergonomie7

Web7

Multimédia8



Stéphane Ruscher

Spécialiste informatique

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Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique élect...

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Tombé dans un Amstrad CPC quand j'étais petit, je teste des logiciels, des Mac, des claviers, des souris ou des tablettes pour Clubic depuis 2005. J'aime aussi écouter du rock et de la musique électronique, en faire même un peu, regarder des films pas trop bêtes, et rire d'humour absurde.

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