Showroomprivé continue son expansion à l'international

16 juin 2011 à 06h42
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Showroomprivé, le challenger de Vente-privée, a mis en application les plans de développement dévoilés lors de sa dernière levée de fonds de 37 millions d'euros en août 2010. Après l'Angleterre il y a deux mois, le voici qui se lance en Italie. Avant l'Allemagne en septembre.

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Après deux mois de présence sur le marché britannique, Showroomprivé affiche 100 000 membres revendiqués. Pour Thierry Petit, le fondateur du site de vente privée, « l'entreprise est dans ses objectifs. » Au global aussi, le but de 6 millions de membres à la fin de l'année 2010 a été atteint. Le site regroupe désormais 6 millions de membres, auxquels il faut ajouter 1 million d'utilisateurs de Vente privilège, développé en marque franche par Orange. Soit 1 million de membres recrutés en six mois sur les deux entités.

Il y a deux jours, Showroomprivé s'est attaqué à un autre marché, l'Italie. « Il y a un marché très fort pour les marques, donc nous avons accéléré le lancement sur ce pays. On achetait déjà beaucoup en Italie, donc on ne part pas de nulle part. On va renforcer le marché, où nous n'étions pas présents pour les consommateurs. » Au final, une équipe de 7 personnes supplémentaires a été constituée de l'autre côté des Alpes. Elle s'aide des équipes mutualisées pour assurer la logistique, notamment, et permet à Showroomprivé d'atteindre les 300 employés.

Pourtant, à l'été dernier, la destination prévue après Londres était l'Allemagne. Un contretemps a obligé l'équipe à repousser la sortie, « a priori en septembre, » selon Thierry Petit. « C'est un pays très compliqué, notamment à cause d'un taux de retours élevé qui peut rendre difficile le modèle de la vente privée. On doit changer quelques petites choses pour y exister, et être rentables. C'est plus long, car ça implique un changement de business model. »

Showroomprivé est actuellement présent en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Belgique et en Italie. Un marché européen qui semble réussir à l'entreprise, malgré les difficultés de la fragmentation. « A chaque fois, il faut recommencer un projet. Mais nous avons une bonne mutualisation, et ça nous aide beaucoup. Nous arrivons sur un pays avec une offre très forte en terme de marques distribuées. Donc dans un premier temps, nous vendons les mêmes marques que dans les précédents pays, puis, une fois consolidés, nous travaillons avec les acteurs locaux. » Thierry Petit concède que « cela demande beaucoup de travail et une énergie considérable, à cause des heures différentes, des mesures, des fiscalités, des langues, etc. »

Pour le fondateur du site, qui dit ne pas lorgner sur le succès de Vente-privée, il s'agit d'assurer une bonne présence sur les principaux marchés européens. Pas question d'aller aux Etats-Unis en utilisant le marché britannique comme tremplin, donc. « On laisse ça à Vente-privée, car il faut beaucoup de moyens, c'est un marché sur lequel on peut se faire très mal, et il y a déjà des mastodontes implantés. » Le but est plus pragmatique : « On consolide et on se développe bien sur tous ces pays-là. Il vaut mieux faire très bien cinq pays, ce qui est déjà ambitieux et complexe, que d'essayer d'être sur 25. » Avec, toujours, l'ambition d'être deuxième en Europe, pour assurer une alternative crédible face à Vente-privée.

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